Analyse des freins et facteurs de reussite - DRAAF Rhône-Alpes
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• Freins liées au manque <strong>de</strong> coordination entre les acteurs <strong><strong>de</strong>s</strong> filières <strong>de</strong> la<br />
restauration collective <strong>et</strong> <strong>de</strong> la production-transformation régionale, <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />
connaissance <strong>de</strong> part <strong>et</strong> d’autre :<br />
Les contraintes que nous avions envisagées en hypothèses concernant le manque <strong>de</strong><br />
coordination entre les acteurs, comme la :<br />
• Méconnaissance <strong>de</strong> la restauration collective par les producteurstransformateurs<br />
<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes spécifiques à la restauration collective,<br />
• Méconnaissance <strong>de</strong> l’offre locale <strong>de</strong> la part <strong><strong>de</strong>s</strong> établissements <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes<br />
propres aux agriculteurs,<br />
• Méconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> circuits d’approvisionnement <strong>de</strong> la restauration collective,<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> intermédiaires <strong>et</strong> du circuit <strong><strong>de</strong>s</strong> distributeurs,<br />
• Manque <strong>de</strong> connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> possibilités liées aux réseaux existants,<br />
sont <strong>de</strong> véritables <strong>freins</strong> au développement d’un approvisionnement significatif en<br />
produits locaux. D’autres <strong>freins</strong> ont pu être i<strong>de</strong>ntifiés comme la :<br />
• Confusion entre circuits courts <strong>et</strong> produits locaux, les actions mises en place<br />
privilégiant surtout les rapports directs entre les producteurs <strong>et</strong> les restaurateurs, or ce<br />
ne sont pas les canaux les plus courants d’approvisionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> restaurants<br />
collectifs <strong>et</strong> impliquent donc <strong>de</strong> nombreux changements,<br />
• Multiplicité <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs <strong>de</strong> la restauration collective, qui est un vrai frein à leur<br />
coordination entre eux,<br />
• Diversité <strong>et</strong> complexité <strong>de</strong> la restauration collective, avec <strong><strong>de</strong>s</strong> structures <strong>et</strong><br />
besoins très variés, qui sont un frein pour les fournisseurs.<br />
• Freins au développement <strong>de</strong> l’offre :<br />
La restauration hors foyer n’étant pas le débouché habituel <strong><strong>de</strong>s</strong> producteurs locaux<br />
conventionnels ou bio, nous avions donc émis <strong><strong>de</strong>s</strong> hypothèses concernant les<br />
contraintes liées à l’amont <strong>de</strong> la filière, aux fournisseurs <strong>et</strong> à l’offre proposée :<br />
Des contraintes liées au manque <strong>de</strong> présence <strong><strong>de</strong>s</strong> producteurs <strong>de</strong> la région sur<br />
ce marché <strong>et</strong> liées à l’organisation actuelle <strong><strong>de</strong>s</strong> filières d’approvisionnement <strong>de</strong><br />
la restauration collective freinent en eff<strong>et</strong> les approvisionnements en produis locaux :<br />
• Manque <strong>de</strong> confiance <strong><strong>de</strong>s</strong> agriculteurs vers ce débouché qui pratique plutôt un<br />
approvisionnement avec <strong><strong>de</strong>s</strong> prix bas, or dans le contexte actuel <strong>de</strong> crise, le critère prix<br />
est souvent prioritaire, <strong>et</strong> la valorisation <strong>de</strong> productions plus qualitatives risque donc<br />
d’être plus difficile pour <strong><strong>de</strong>s</strong> producteurs rhônalpins déjà bien investis dans la vente<br />
directe, crainte d’un simple eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> à court terme qui ne perm<strong>et</strong>te pas <strong>de</strong><br />
rentabiliser les investissements nécessaires pour se déployer vers ce marché,<br />
• Manque d’investissement <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations <strong>de</strong> producteurs, <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
coopératives dans l’approvisionnement local, timorées voire même réticentes, comme<br />
certaines chambres d’agriculture départementales par exemple, or l’ARIA <strong>et</strong> COOP <strong>de</strong><br />
France notamment sont signataires <strong>de</strong> l’accord cadre, <strong>et</strong> déjà aidées au niveau<br />
national,