PROFIL PAYS TUNISIE FEMISE
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Les programmes de promotion de l’emploi indépendant et des micro-entreprises :<br />
Ces programmes se présentent plutôt sous forme de fonds et de programmes de financement<br />
pour la création d’entreprises et de l’émergence de projets de taille réduite et s’adressent<br />
principalement aux jeunes ayant une qualification appropriée et aux jeunes diplômés et artisans :<br />
- Fonds National de Promotion de l’Artisanat et des Petits Métiers (FONAPRA),<br />
- Fonds de Solidarité Nationale,<br />
- Banque Tunisienne de Solidarité.<br />
Figure 2.2. : Dépenses PAE en pourcentage du PIB, 1997-2002<br />
Source : Estimations de la Banque mondiale.<br />
Les dépenses de l’Etat pour le financement des politiques actives d’emploi n’ont cessé d’augmenter<br />
entre 1997 et 2000 pour représenter 1,68% du PIB en 2001 (figure 2). La Tunisie se situe audessus<br />
de nombreux pays de l’OCDE (tableau 2.13), notamment ceux à revenu élevé (Etats-Unis,<br />
Japon, Royaume-Uni, Canada, Australie). Malgré l’effort consenti, seul un faible pourcentage de la<br />
main-d’œuvre bénéficie des PAE. 180.000 personnes (soit 5,3% de la population active) ont<br />
participé à des programmes de PAE en 2002.<br />
Tableau 2.12. : Dépenses aux PAE : Pays de l’OCDE (en pourcentage du PIB)<br />
Belgique Danemark France Allemagne Hongrie Japon Espagne Etats-Unis<br />
2000 2000 2000 2001 2001 2000-2001 2001 2000-2001<br />
Toutes mesures actives<br />
Source : OCDE (2002)<br />
1,3 1,56 1,31 1,2 0,47 0,31 0,73 0,15<br />
En termes nominaux, les dépenses totales de PAE prévues par le Xème Plan devraient être de 37%<br />
supérieures à celles du précédent, passant de 1 716 millions de dinars à 2 350 millions de dinars<br />
(tableau 2.13). Cette répartition souligne l’importance croissante accordée par les autorités aux<br />
programmes et mesures visant les jeunes ainsi qu’à la création d’emplois. Les programmes de<br />
formation aux chômeurs, aux adultes susceptibles de perdre leur emploi et aux travailleurs occupés<br />
représentaient environ 2,5% des dépenses de PAE lors du IXème plan. Ce chiffre, bien que faible,<br />
ne sera pas revu à la hausse dans le X ème Plan alors qu’il s’agit d’un élément clé de la capacité de la<br />
Tunisie à soutenir les ajustements impliqués par l’ouverture croissante de son économie. En effet,<br />
avec l’ouverture, le rythme de création et destruction d’emplois augmente et les travailleurs sont<br />
alors contraints d’acquérir de nouvelles compétences afin de répondre à l’évolution de la demande<br />
de qualifications et de faire face aux conséquences d’une éventuelle perte d’emploi.<br />
De nouveaux instruments et mécanismes correspondant aux difficultés et risques spécifiques à<br />
populations doivent être mis en place afin de leur permettre une reconversion et d’accumuler des<br />
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