PROFIL PAYS TUNISIE FEMISE

les services ou dans les activités tournées vers le marché local. La centrale électrique de Radès,
construite en concession, a été une exception.
Tableau 2.6. : Répartition sectorielle des IDE en Tunisie (1990-2002)
1990-95 1996-2002 2001 2002
Flux totaux annuels moyens en MDT
y compris privatisation 377,1 664,1 700 1009
sans recettes de privatisation 377,1 530,3 636
906 0 (a)
Répartition sectorielle (en%) y compris privatisation
Energie 84 35,2 46,8 27,7
Services 7,5 14,9 14,8 45,7
Industries manufacturières 2,6 39,8 35,9 25,1
Autres 5,9 10,1
Total 100 100 100 100
(a) les recettes de vente de la licence GSM sont comprises (Première tranche de 328 MDT)
Source de données : Foreign Investment Promotion Agency « FIPA », 2003
Tableau 2.7. : Répartition sectorielle des flux d’IDE dans les PVD (Parts en%)
Pays en voie de
développement
Tunisie
1999-2000 2001 1999-2000 2001
Montant total (US$ billion) 200,9 169,8 0,573 0,486
Primaire (y compris mines et hydrocarbures 8,9 7,6 37,4 46,8
Secondaire 30,8 33 54,9 35,9
Agroalimentaire 2 1,5 3 2,6
Textiles et habillement 0,8 0,1 15,4 11,4
Machines et équipement 4,3 2,1 8,3 10,7
Electriques et électroniques 4,7 2,8 8,3 10,7
Tertiaire 56,3 58,4 6,9 14,8
Electricité, gaz et eau 4,8 4
Hôtels, restaurants 1,2 1,6 6,2 13,9
Transport et communications 7,9 11,8
Finance 12,1 17
Total
Source : World Investment Report, UNCTAD, 2003
100 100 100 100
3. Politique commerciale, barrières non-tarifaires et degré de concurrence des marchés
3.1. Barrières tarifaires
Jusqu’à une date récente, les droits de douane étaient très élevés et le sont encore pour les biens
en provenance de pays autres que ceux de l’UE. Le démantèlement tarifaire dans le cadre de
l’Accordd’Associationadéjàréduitlesdroitsdedouanedansdesproportionstrèsimportantes.Les
barrières non-tarifaires sont encore élevées et les procédures de dédouanement sont relativement
pesantes. Aujourd’hui les avantages accordés aux activités tournées vers l’exportation et la
politique de change visant la stabilisation du taux de change réel montrent que le biais antiexportations
qui existait avant la mise en place des plans d’ajustement structurel a disparu.
Maintenant, c’est la production pour le marché local qui est de plus en plus exposée à la
concurrence tout en étant encore fortement taxée.
Les droits de douane tunisiens statutaires sont encore trop élevés par rapport à la moyenne
mondiale, quoique les taux effectifs sont nettement plus faibles que les taux statutaires. Les droits
statutaires (non-discriminatoires) se sont, en effet, élevés à 34,5% en moyenne en 2002, contre
un taux moyen de 12,8% pour la même année pour les pays à revenu intermédiaire (tableau 8).
En outre, ces droits ont très peu évolué depuis le début des années 90, alors qu’ils ont été réduits
de plus de 40% en moyenne dans les pays à revenu intermédiaire. Pour les importations de biens
manufacturés, les droits de douane non-discriminatoires sont toujours parmi les plus pénalisants
au monde, représentant plus de deux fois les taux moyens des pays à revenu intermédiaire. Même
vis à vis de l’UE, les droits de douane sont presque égaux en 2003 à la moyenne des taux non
discriminatoires des pays à revenu intermédiaire (12% contre une moyenne de 12,6%).
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