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Manuel du formateur - Canadian Paediatric Society

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3.11<br />

• Les risques encourus par les voyageurs varient en fonction <strong>du</strong><br />

type de voyage qu’ils font.<br />

• Les raisons d’un voyage donnent souvent des indices d’activités<br />

favorables à la contraction d’une maladie tropicale (p. ex. : elles<br />

mettent en lumière des comportements à risque et des possibilités<br />

d’exposition à une maladie).<br />

• Exemple : une famille réfugiée de l’Afrique qui retourne chez elle<br />

au Congo par opposition à un enfant né au Canada qui fait un<br />

safari au Congo.<br />

Les risques de maladies associées à un voyage diminuent au fil de la<br />

liste ci-dessous :<br />

• Les voyageurs qui rendent visite à des amis, à de la famille<br />

courent bien davantage de risques de contracter certaines<br />

maladies liées à leur voyage (voir la diapositive suivante).<br />

• Le mo<strong>du</strong>le 4 aborde en détail la santé des immigrants / des<br />

réfugiés, mais un immigrant qui arrive au Canada avec de la<br />

fièvre doit être évalué et il doit subir des contrôles pour vérifier<br />

la présence <strong>du</strong> VIH, de la tuberculose ou de maladies pouvant être prévenues par un vaccin. La couverture<br />

vaccinale <strong>du</strong> patient sera vraisemblablement incomplète par rapport à celle généralement offerte au Canada.<br />

• Les « enfants missionnaires » (enfants de parents affectés à l’étranger auprès de représentations<br />

gouvernementales, d’organisations non gouvernementales ou d’organismes religieux) sont plus à risque parce<br />

qu’ils vivent souvent à l’étranger à long terme, dans des régions rurales, et qu’ils interagissent davantage<br />

avec des gens <strong>du</strong> pays et qu’ils participent davantage à des activités <strong>du</strong> coin que les voyageurs moyens.<br />

• Les touristes sont les moins susceptibles de contracter une maladie tropicale et aussi les plus susceptibles<br />

d’avoir obtenu des conseils avant de partir.<br />

◦◦<br />

Nota : les voyageurs qui partent sac au dos ou les aventuriers peuvent être exposés à d’importants<br />

risques de contracter une maladie infectieuse.<br />

• Les voyageurs de court séjour (surtout ceux qui se rendent dans un lieu de villégiature ou à une destination<br />

d’affaires) sont les moins susceptibles de contracter une maladie liée à leur voyage puisqu’ils résident<br />

habituellement dans des centres touristiques établis ou des hôtels de luxe.<br />

QUI?<br />

• Les enfants de néo-Canadiens sont susceptibles de visiter<br />

leur pays d’origine : il y a quelque 100 000 voyages d’enfants<br />

canadiens par année qui vont rendre visite à des amis ou de la<br />

famille.<br />

• De tous les voyageurs, ces enfants connaissent le taux de<br />

morbidité le plus élevé causé par la fièvre entérique (typhoïde), le<br />

paludisme et l’hépatite A.<br />

3.12<br />

Leurs parents :<br />

• ignorent souvent les risques associés au voyage ou sous-estiment<br />

la prévalence ou la gravité des maladies;<br />

• manquent de connaissance au sujet de l’immunité;<br />

• ne cherchent pas nécessairement à obtenir des conseils avant de<br />

partir en voyage ni à obtenir une prophylaxie antipaludéenne<br />

Source : Bacaner N. et coll. Travel medicine considerations. Journal of<br />

the American Medical Assocation 2004;291(23):2856–2864.<br />

79

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