Kurier 3/2010_2011 - Swiss sheep dog society

Rapport sur le trial à la ferme, à Walterswil (SO) 2010
Il est 9h30, nous sommes arrivés beaucoup trop en avance. Urban et Hanni étaient
encore en train de discuter des dernières précisions. Quelques fanions nous ont
laissé deviner ce qui allait nous arriver. Peu après avoir salué tout le monde, nous
sommes déjà pris par le travail pour faire mouvement avec les moutons en direction
du parc de tri prévu.
Après avoir réussi de faire entrer les bêtes dans
le parc de tri, nous sommes retournés à nos
voitures et avons constaté que tous les
concurrents étaient arrivés. Il faut bien dire que
c’est tout autre chose que lors d’un trial ordinaire.
Urban Lanker salue alors tout le peloton et
fournit les informations sur le but de l’opération,
cela avec le sérieux qui s’impose et avec une
pointe d’humour.
Le but était de faire sortir 50 moutons du filet avec comme toute arme un sac au dos,
un flacon de Gnaule ou d’eau minérale et monter avec le troupeau la route vers le
premier obstacle tout en effectuant un croisement. On pouvait alors admirer des
techniques diverses. La plupart des concurrents laissaient les chiens à l’arrière,
Pierrette, accompagné de son jeune chien, a précédé tout simplement le troupeau.
Après avoir réussi le croisement, un enclos a dû être formé à l’aide de filets. Pendant
ce travail, le chien devait contrôler les moutons pendant qu’ils mangeaient et les faire
bouger de temps en temps un peu.
Selon Urban, on a attaché moins d’importance au fait de la forme et la solidité du
parc; il fallait surtout veiller à ce que le chien surveillait bien les moutons. Dès que le
parc était monté, le chien (en fonction de son niveau de classe) devait faire partir les
moutons pour les rechercher ensuite. C’était étonnant comment les chiens faisaient
bouger ce troupeau comptant quand même 50 têtes. Après le démontage du parc, il
fallait traverser un pré lelong d’une haie afin d’atteindre un champ où poussent des
fruits. A cet endroit, il fallait suivre un sillon. Ensuite départ pour le parc de tri. C’est
ici que les conducteurs de chiens commençaient vraiment à transpirer. Il fallait
séparer des agneaux de leur mère. Nous y avons également appris à connaître des
techniques différentes. Urban nous conseillait de prendre le chien avec dans le parc
pour qu’il puisse pousser les moutons vers l’avant. Il y a même ma chienne, qui était
plutôt délicate, qui en prenait goût.
Maintenant, il fallait placer un mouton dans l’appareil destiné à soigner les griffes.
Peu de participants avaient une préférence pour cette chose-là et maint praticien
avait de la peine de faire fonctionner cet appareil. J’ai été impressionnée par la
technique d’Urban comment faire asseoir un mouton sur son derrière. Il ne s’agissait
pas de gagner des points, mais c’était une belle collaboration. Tout le monde s’est
entraidé.
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