du CAP au diplôme d'ingénieur - Onisep

LES DIPLOMES PROFESSIONNELS
textile,
habillement,
cuir
© Béatrice Faveur/Onisep
Un secteur réactif
Une dizaine de maisons haute-couture, une centaine de créateurs indépendants qui font rêver … Pour
le reste, l’industrie de la mode regroupe une infinité de petites et moyennes entreprises spécialisées
dans le prêt-à-porter, les textiles haut-de-gamme, la maroquinerie, les accessoires… Confrontés
à la concurrence des pays à bas coûts de production, le textile et l’habillement ont connu des
délocalisations massives et des suppressions de postes, surtout dans la production. En réaction, le
secteur investit dans les nouvelles méthodes de travail, le développement des textiles innovants…
Créativité, production, commercialisation
Les créatifs représentent 8 à 10 % des salariés de la couture. Le plus souvent recrutés dans
l’industrie qui cherche à développer des collections courtes et originales.
A côté de la production (opérateurs de confection, responsables de fabrication …), dont la
technicité est de plus en plus exigeante, le secteur a besoin de professionnels de la distribution,
de la logistique, du marketing …
Davantage de technicité
La palette de formation est large, du CAP au diplôme d’ingénieur. Avec une tendance à la hausse
des qualifications, vers le Bac pro et le BTS. Il y a dans ces métiers une forte représentation du
CAP, diplôme de base, aussi bien pour le travail en industrie que pour l’artisanat.
La plupart de ceux qui sont inscrits dans ce dossier sont préparés en pôle de compétences
(établissement spécialisé), et le recrutement y est considéré comme rare pour certains, ou
dérogatoire pour les autres. Rare parce que, à faible recrutement, dérogatoire parce que la
formation est organisée dans une section au référentiel proche.
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