Programme - Faculté de Medecine Dentaire de Monastir

Vingt-et-unièmes Entretiens Odontologiques de Monastir, 26-27 avril 2013
A4. Kyste épidermoïde: à partir de deux cas cliniques.
R. Ben Ali, S. Sioud, M. Bel Haj Hassine, N. Ben Messaoud, A. Chokri, H. Hentati, J. Selmi
«Un kyste est une cavité pathologique qui présente un continu liquide, semi-liquide ou aérique et
qui n'est pas crée par l'accumulation de pus. Il est bordé par un épithélium qui peut être soit
continu soit discontinu».
On distingue les kystes d'origine dentaire (de loin les plus fréquents) et les kystes d'origine non
dentaire. Les Kystes épidermoïdes (ou kératokystes) dérivent des restes épithéliaux de la lame
dentaire. Le kératokyste est habituellement unifocal au niveau des maxillaires, cependant, on peut
trouver des kystes épidermoïdes multiples qui rentrent dans le cadre de la naevomatose basocellulaire.
La parakératosique est la variété histologique la plus fréquente, mais il peut être de type
orthokératinisé. Le risque de récidive est plus marqué pour les parakératosiques.
A partir de deux cas cliniques suivis dans le service de médecine et chirurgie buccales à la clinique
de médecine dentaire de Monastir, nous allons détailler les manifestations cliniques, radiologiques,
histologiques des kystes épidermoides tout en insistant sur les modalités thérapeutiques.
A5. Prise en charge d'un granulome périphérique à cellules géantes récidivant.
N. Ben Messaoud, A. Chokri, H. Hentati, M. Bel Haj Hassine, S. Sioud, J. Selmi
L'épulis à cellules géantes ou granulome périphérique à cellules géantes est une pseudotumeur de
la muqueuse buccale; sa localisation préférentielle est la gencive. Il s'agit plutôt de réaction
tissulaire à des irritations locales (plaque bactérienne, tartre, obturation coronaire défectueuse…)
que de vraie néoplasie.
Cliniquement c'est une lésion circonscrite, pédiculée ou sessile, de coloration rouge foncée,
hémorragique et souvent ulcérée. Cet aspect peut poser un problème de diagnostic différentiel et
l'examen anatomopathologique est incontournable pour poser le diagnostic final.
Dans ce travail, on se propose de présenter un cas récidivant d'épulis à cellules géantes suivi au
service de médecine et chirurgie buccale de la clinique universitaire de Monastir, tout en insistant
sur les modalités thérapeutiques et les investigations complémentaires.
B1. Infection d'origine dentaire révélatrice d'une dysplasie cémonto-osseuse:
A propos d'un cas.
I. Hachicha, L. Masmoudi, I. Babbou, M. Hafdhi, R. Ayedi
La dysplasie cémonto-osseuse (DCO) est un processus dysplasique spécifique des maxillaires,
classé selon l'OMS parmi les tumeurs et pseudotumeurs non odontogéniques bénignes des
maxillaires. C'est une lésion généralement asymptomatique mais qui peut être découverte à la
suite d'une infection surajoutée, une ulcération traumatique,… La nature dysplasique de l'os le
rend plus susceptible à l'infection et à la survenue d'ostéite.
Nous rapportons dans ce travail le cas d'une patiente qui consulte pour la mobilité d'une molaire
mandibulaire avec douleur et tuméfaction. L'examen clinique montre une infection en rapport avec
cette dent cariée. L'examen de la radiographie panoramique retrouve des images mixtes
s'étendant sur toute la mandibule, un aspect qui a été mieux exploré par un examen TDM. Le
diagnostic d'une DCO était fortement suspecté. Le traitement antibiotique suivi de l'extraction de la
dent avec curetage appuyé à permis de soulager la patiente et de confirmer le diagnostic de DCO
par l'examen histologique du tissu retiré.
Un contrôle clinique et radiologique après 6 mois montre une cicatrisation muqueuse et osseuse.
B2. L'éruption des odontomes complexes: A propos d'un cas clinique.
G. Krichen, I. Blouza, A. Bouzaien, MB. Khattech
Les odontomes sont des tumeurs odontogéniques bénignes fréquemment rencontrées.
Ils sont généralement asymptomatiques et souvent associés à des troubles d'éruption dentaire.
Ils sont souvent diagnostiqués fortuitement suite à un examen radiologique de routine.
Leurs éruptions en bouche est rare et peut être associées à des phénomènes inflammatoires.
Dans ce travail, nous rapportons un cas d'un odontome complexe mandibulaire en éruption en
rapport avec la deuxième molaire incluse chez un jeune patient de 22 ans.
- 35 -