Programme - Faculté de Medecine Dentaire de Monastir

Vingt-et-unièmes Entretiens Odontologiques de Monastir, 26-27 avril 2013
Parodontologie
E1. La greffe épithélio-conjonctive.
O. Ouelhazi, H. Ben Amara, S. Ben Abdallah, R. M'barek
Décrite par Björne en 1963, la greffe épithélio-conjonctive est une des techniques princeps de la
chirurgie plastique parodontale. Elle permet de traiter bon nombre d'indications de chirurgie mucogingivale
comme l'augmentation de tissu kératinisé et le recouvrement radiculaire. Cette technique
consiste en la mise en place au niveau de la zone à traiter d'un greffon épithélio-conjonctif prélevé
le plus souvent du palais.
Notre objectif est de démontrer l'application clinique de cette technique à travers des cas cliniques
traités au sein de notre service.
E2. Approche thérapeutique des hypertrophies gingivales d'origine medicamenteuse.
S. Ben Tanfous, N. Khouildi, R. Masmoudi, H. Amouri, L. Guezguez
L'augmentation pathologique du volume gingival est fréquemment observée.
Outre l'étiologie bactérienne, traumatique et tumorale, certains agents pharmacologiques ont été
clairement associés à une telle augmentation. Ces agents comprennent essentiellement la
ciclosporine A , la phénytoïne et la niphédipine.
A l'heure actuelle, l'instauration d'une hygiène rigoureuse et l'élimination de facteurs étiologiques
semblent être les seuls moyens pour faire face à cette pathologie. Face à cet accroissement , le
praticien doit instauré un programme de contrôle de plaque rigoureux et réaliser le traitement
étiologique et intervenir chirurgicalement pour eliminer le volume gingivale et faciliter ainsi
l'hygiènne du patient. En cas de récidive il est possible de ré-intervenir.
E3. L'élongation coronaire chirurgicale: Approches thérapeutiques et limites.
N. Khouildi, L. Guezguez
L'élongation coronaire est une chirurgie parodontale qui vise l'allongement de la couronne clinique
en vue de réaliser une restauration conservatrice ou prothétique, de corriger un sourire dit gingival
et d'harmoniser les contours gingivaux asymétriques.
Ces objectifs ne seront pas atteints qu'en tenant compte d'un certain nombre de paramètres
cliniques (qualité et quantité de la gencive kératinisée, espace biologique, examen du sourire) et
radiologiques (le rapport couronne / racine , espace chirurgical préprothétique, la forme des
racines, les éventuelles proximités radiculaires) qui a leur tour conditionnent le choix de la
technique chirurgicale utilisée.
E4. Les implants au niveau du secteur postérieur.
H. Ben Amara, H. Amouri, R. Masmoudi, R. M'barek
Dans les secteurs postérieurs, là où l'incidence esthétique des traitements est limitée, les solutions
aux problèmes d'édentements utilisant des implants représentent sûrement le meilleur choix. En
offrant aux patients un confort indiscutable, les implants permettent de rétablir efficacement une
fonction postérieure sans altérer la santé des dents naturelles résiduelles.
Toutefois, le maxillaire postérieur présente des problèmes spécifiques pour la mise en place
d'implants dentaires. D'une part, la faible qualité osseuse fréquemment rencontrée dans cette
région, et d'autre part l'insuffisance de la masse osseuse disponible liée au volume du sinus et à
l'atrophie maxillaire, ont rendu le succès à long terme moins favorable par rapport à d'autre
régions. Durant les trois décennies précédentes, des procédures chirurgicales ont été développées
dans l'objectif d'augmenter localement le volume osseux, rendant ainsi possible la mise en place
d'implant standards. Si l'efficacité de ces techniques n'est plus aujourd'hui à démontrer,
néanmoins, celles-ci alourdissent considérablement les traitements. La question qui se pose est de
savoir si d'autres solutions comme la mise en place d'implants courts ou d'implants tubérositaires
sont acceptables.
Nous essayerons de montrer, à l'aide de quelques cas cliniques, les diverses situations
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