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tuellement poulie. (Fig. 2). Ce système d'exh<strong>au</strong>re demande be<strong>au</strong>coup de travail de la part des paysans<br />
et donne des quantites d'e<strong>au</strong> relativement faibles qui ne permettront donc que de cultiver des<br />
surfaces limitées. Parfois I'exh<strong>au</strong>re * animale " (âne, cheval, bceuf) permet d'<strong>au</strong>gmenter les quantités<br />
d'e<strong>au</strong> puisées.<br />
- I'exh<strong>au</strong>re r( mécanique' se fait à l'aide de pompesll<br />
existe un tres grand nombre de types de pompes et certaines caractéristiques comme le débit,<br />
exprime en mrlheure et la h<strong>au</strong>teur d'élévation souhaités, etc, seront determinants lors du choix d'une<br />
pompe.<br />
Les pompes peuvent ètre entraÎnées par traction .. manuells " (FiQ. 3) ou " animale ",<br />
(Fig- 4/ (faibles<br />
débits), mais le plus souvent elles seront entraînées par des moteurs électriques ou à combustion<br />
interne (essence, gasoil) (Fig. 6).ll existe <strong>au</strong>ssi des possibilités d'utilisation de l'énergie du vent (éolienne)<br />
ifig sl et solaire pour le pompage. L'exh<strong>au</strong>re mécanique nécessite des investissements de<br />
base par{ois très importants et les risques ole ( panne . peuvent mener à l'êchec une production maraichère.<br />
Avant donc de se décider sur un système d'exh<strong>au</strong>re, il f<strong>au</strong>t surtout tenir compte de la surface que i'on<br />
veut cultiver et de la disponibilité de I'e<strong>au</strong> (quantite, profondeur). Si I'on choisit une exh<strong>au</strong>re mécanique,<br />
il ne f<strong>au</strong>t pas oublier que la plupart de ces systemes de pompage demandent une gestion<br />
(carburant, pièces de rechange, amortissement) et un entretien rigoureux. - ,<br />
Dans te maraichage, l'ènergie éolienne ou solaire pose parfois le risque de ne pas être disponible<br />
quand les plants ont le plus besoin d'ètre irrigués (journêes ch<strong>au</strong>des sans vent, temps couvert, poussière).<br />
1.1.4. LE STOCKAGE DE L'EAU<br />
Si les distances entre le point d'e<strong>au</strong> et certaines planches de légumes deviennent trop grandes, il est<br />
utile de *stocker. t'e<strong>au</strong> destinée à I'irrigation. Ceci peut se faire dans des bassins, éventuellement<br />
reliés entre eux et à un bassin central à côté du puits, qui se trouvent dispersés sur le terrain afin<br />
de réduire les déplacements pour arroser les planches (Fig.8 et 11). On pourra construire ces bassins<br />
de telle façon que le contenu de ceux-ci corresponde à la dose d'arrosage journalière d'un nombre de<br />
planches déterminé.<br />
Le stockage de quantités plus importantes d'e<strong>au</strong> se fait dans des " châte<strong>au</strong>x d'e<strong>au</strong> "<br />
(Fig- 7) ou de<br />
grands réservoirs (Fig. g et l0) qui recueiltent les e<strong>au</strong>x des pluies qui <strong>au</strong>trement sont perdues par ruissellement<br />
ou Par evaPoration-<br />
1.1.5. L'IRRIGATION<br />
Le mode d'arrosage le plus utilisé dans le maraîchage est oà I'arrosoir,,. Comme I'exh<strong>au</strong>re manuetle,<br />
ce système d'irrigation demande be<strong>au</strong>coup de travail et limite donc <strong>au</strong>ssi les sur{aces à cultiver- -<br />
- en pépinière, on utilise de preférence un arrosoir avec une pomme fine afin d'éviter que les jeunes<br />
plants ne se couchent suite à un jet d'e<strong>au</strong> trop puiss.ant (Fig. 15 et 16)-<br />
- sur les planches où les plants sont peu écartés (oignon, carotte, harlcot, laitue, persil, radis, navet...)<br />
on utilise un arrosoir avec sa pomme (Fig- 13)-<br />
- sur les planches où tes plants sont plus écartès (tomate, <strong>au</strong>bergine, melon, pastèque...) et quand il<br />
y a risque de maladies suite <strong>au</strong> mouillage des feuilles (Cucurbitacées), on peut arroser * âu 9oulot<br />
, âvêc un arrosoir sans pomme Éig. tl).ll f<strong>au</strong>t éviter un jet trop fort car ceci risque de détruire la<br />
structure de la couche superficielle du sol, et de créer des conditions d'asphyxie. C'est pour cette raison<br />
que les irrigations avec des se<strong>au</strong>x, des calebasses, des boîtes métalliques ou des bassines sont<br />
à eviter (Fig 18).<br />
L'irrigation ., à la raie " (Fig. t7) demande be<strong>au</strong>coup d'e<strong>au</strong> mais moins de travail pour les irrigations et<br />
permet ainsi d'irriguer des surfaces plus grandes. Elle demande des trav<strong>au</strong>x d'amenagement du terrain<br />
(canalisation, nivellement) importants et se pratique sur des sols plus lourds. Comme I'irrigation <strong>au</strong><br />
. goutot ,, elle a l'avantage de ne pas mouiller le feuitlage et se pratique surlout pour des cultures à<br />
ecartement plus espacé. Melons, pastèques, pommes de terre, tomates, concombres, peuvent être irrigues<br />
a la raie.<br />
L'irrigation ( par aspersion ,,, (Fig. 19 et 20) demande des investissements de base assez importants<br />
(pompes, tuy<strong>au</strong>x, rampes, asperseurs...) mais permet <strong>au</strong>ssi d'irriguer des terrains plus grands. ll f<strong>au</strong>dra<br />
consulter des specialistes de I'irrigation si l'on decide d'appliquer ce système d'irrigation-<br />
;<br />
L'irrigation . goutte à goutte " (Fig. 2l et 22l assure un approvisionnement constant en petites quantites<br />
d'e<strong>au</strong> <strong>au</strong>tour des pieds des plantes. Bren qu'on puisse ainsi realiser d'importantes écopomies d'e<strong>au</strong><br />
. et que ce systeme permette <strong>au</strong>ssi l'utilisation d'engrais dissous dans I'e<strong>au</strong>, cette technique reste coûteuse<br />
et demande un entretien rigoureux du materiel.<br />
1.1.6. LA OUALITE DE L'EAU<br />
L'e<strong>au</strong> d'irrigation doit etre de bonne. qualité. Au Senégal, la salinité de I'e<strong>au</strong> pose des problemes sérieux<br />
dans plusieurs regions (Cap-Vert. Kaolack, Fatick, Thies, Diourbel, Louga...).<br />
ll est possible c1e reconnaitre un probleme de salinite de I'e<strong>au</strong> ou du sol, si, malgré I'apport des<br />
cioses cl'arrosaqes necessaires et le respecl clès <strong>au</strong>tres techniques cultttrales, les plantes poussent<br />
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