rapport_annuel_2015

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ils ne disposaient d'aucune
preuve écrite pour prouver
la discrimination.
Depuis qu'ils ont emménagé
dans un appartement en
rez-de-villa, dans le Sud
de la France, Emmanuel et
son copain sont victimes de
l'homophobie de la propriétaire
qui réside juste au-dessus
de chez eux. Elle a tenté de
pénétrer dans leur logement
par effraction : leur serrure
a été forcée avec une perceuse,
les volets ont été dégradés.
Elle leur a aussi coupé l'eau
pendant deux semaines.
Enfin, son mari, qui ne vit
pas avec elle, les a menacés
par téléphone : « Je vais
venir casser ton petit cul
avec du monde. »
Adhérents sidérants
Michael est membre d'une
association - dont il ne précise
pas la nature - en Suisse.
Au cours d'une discussion
lors de l'assemblée générale
hebdomadaire, un autre
adhérent déclare « aimer ne
pas fréquenter d'homosexuels
car [il] aurai[t] peur de [s]e
faire agresser sexuellement »,
avant d'ajouter qu'il ne parle
pas pour Michael, qu'il sait
gay et qu'il considère comme
son ami. Michael lui explique
que ces propos n'en sont pas
moins homophobes.
L'autre adhérent lui rétorque
qu'il n'est pas homophobe
mais qu'il a seulement
« peur des homosexuels ».
Alors qu'elle fête son
anniversaire, une collègue
de travail de Christine déclare
qu'elle n'aurait pas pris
de cours de guitare avec un
professeur particulier si
celui-ci lui avait dit au préalable
qu'il était gay. La collègue en
question préjuge de l'orientation
sexuelle de l'enseignant
uniquement parce qu'il n'a
jamais évoqué l'existence
d'une potentielle partenaire,
et ajoute qu'elle se sent trahie
car il aurait dû l'informer de son
orientation sexuelle. Personne
dans l'assistance n'a relevé.