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27 30-31 mai et 1 er juin 2009 Dossier - Que votre règne arrive

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EXTRAITS ET CITATIONSÔ Seigneur Jésus je n'ai ni le désir ni l'amour qui convient. Faites-moi comprendre combienfut immense l'Amour qui attira le Dieu tout-Puissant au supplice de la Croix. <strong>Que</strong> la Douceur duCœur Sacré, qui n'a pu altér<strong>er</strong> l'am<strong>er</strong>tume de la mort, soit v<strong>er</strong>sée dans le cœur de mon âme, afinqu'elle goûte combien le Seigneur est doux !SAINTE MECHTILDEConnaître l'amour de Jésus-Christ, être rempli de sa plénitude, c'est le règne de Dieu enl'homme. Or, c'est le fruit de la dévotion au Cœur de Jésus vivant <strong>et</strong> nous aimant dans le TrèsSaint-Sacrement. C<strong>et</strong>te dévotion est le culte souv<strong>er</strong>ain de l'amour. Elle est l'âme de toute lareligion <strong>et</strong> son centre, car la religion n'est que la loi, la v<strong>er</strong>tu <strong>et</strong> la p<strong>er</strong>fection de l'amour, <strong>et</strong> leSacré-Cœur en est la grâce, le modèle <strong>et</strong> la vie. Étudions c<strong>et</strong> amour devant le foy<strong>er</strong> où il seconsume pour nous. La dévotion au Sacré-Cœur a un double obj<strong>et</strong> : elle se propose d'abordd'honor<strong>er</strong>, par l'adoration <strong>et</strong> le culte public, le Cœur de chair de Jésus-Christ, <strong>et</strong> ensuite l'amourinfini dont ce Cœur a brûlé pour nous depuis sa création, <strong>et</strong> qui le consume encore au Sacrementde nos autels…SAINT EYMARDLA DIVINE EUCHARISTIEPéguy disait que le plus grand de tous les malheurs c’est de devenir une âme habituée. Jeprie pour que vous ne soyez ja<strong>mai</strong>s de ces âmes là pour que l’amour du Christ, l’amour del’Eglise, l’amour des âmes gardent toujours pour vous toute la force de la nouveauté, soient pourvous un ressort qui ne p<strong>er</strong>d ja<strong>mai</strong>s son én<strong>er</strong>gie.ABBÉ VICTOR ALAIN BERTOLE CENACLE ET LE JARDINO grand Dieu ! Père de tous les êtres, dont l’infinie lumière est obscurité pour moi, dontl’immensité est pour moi comme un vide, Vous m’avez fait sortir de Vous-même, parce que Vousm’aimiez en Vous-même, <strong>et</strong> je suis une expression passagère de <strong>votre</strong> inépuisable <strong>et</strong> ét<strong>er</strong>nell<strong>er</strong>éalité. Je ne pourrais Vous connaître, je s<strong>er</strong>ais p<strong>er</strong>du dans c<strong>et</strong>te obscurité, je me détach<strong>er</strong>ais deVous <strong>et</strong> tomb<strong>er</strong>ais dans le vide, si Vous ne me faisiez adhér<strong>er</strong> à Vous dans le Cœur de <strong>votre</strong> Filsunique.Père, je Vous aime sans Vous connaître, je Vous étreins sans Vous voir, je m’abandonne àVous que j’ai offensé, parce que Vous aimez en moi Votre Fils unique. Vous le voyez en moi,Vous l’étreignez en moi, parce qu’Il a voulu s’identifi<strong>er</strong> complètement à moi, par c<strong>et</strong> amour quiL’a conduit à mourir pour moi sur la croix.Je viens à Vous comme Jacob dans les habits d’Esaü, c’est-à-dire revêtu des mérites <strong>et</strong> dusang précieux de Jésus-Christ. Et Vous, Père, qui avez voulu être comme un aveugle dansl’obscurité de ce grand mystère, qui est la révélation de <strong>votre</strong> amour, passez vos <strong>mai</strong>ns sur ma tête,<strong>et</strong> bénissez-moi comme <strong>votre</strong> Fils unique. Vous avez voulu me voir seulement en Lui, <strong>mai</strong>s, parlà-même, Vous avez voulu me voir plus réel que je ne suis. Car le moi pécheur n’est pas mon moiréel, il n’est pas l’être que Vous avez voulu pour moi, <strong>mai</strong>s uniquement l’être que j’ai voulu pourmoi-même. Et je ne veux plus de c<strong>et</strong> être faux. Mais <strong>mai</strong>ntenant, Père, je viens à Vous dans lap<strong>er</strong>sonne de <strong>votre</strong> Fils unique, car c’est son Cœur sacré qui a pris possession de moi <strong>et</strong> a détruitmes péchés. C’est Lui qui me présente à Vous. Où donc ? Dans le sanctuaire de son propre Cœur,qui est <strong>votre</strong> palais <strong>et</strong> le temple où les saints Vous adorent.THOMAS MERTON- 249 -LES CHEMINS DE LA JOIE (1956).Association Notre Dame de Chrétienté

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