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République Démocratique du Congo - UNEP

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PROJET – Rapport EEPC sur la RDC pour le PNUE – août 2011La sédimentation a le plus d’impacts sur la qualité de l’eau. Dans de nombreux endroits, elleest aggravée par la dégradation des bassins versants, l’agriculture itinérante sur brûlis et ladéforestation, en particulier dans les régions montagneuses de l’est. Un niveau élevé depollution par des matières en suspension a entraîné des pertes économiques considérables,en particulier en perturbant le fonctionnement des services de distribution d’eau commecela avait été observé à Kin<strong>du</strong>, à Lisala et à Lukunga (voir l’Encadré 16). La sédimentationtouche également la pro<strong>du</strong>ction hydroélectrique, car les réservoirs sont endommagés. C’estnotamment le cas pour les centrales <strong>du</strong> complexe hydroélectrique d’Inga et de Ruzizi et pourdes installations moins conséquentes telles que les barrages locaux de Lutshurukuru auManiema.Défauts de construction et entretien des réseaux d'alimentation en eauEn milieu urbainEn RDC seules neuf villes ont un réseaude distribution d’eaufonctionnel 455 . Il n’est donc pas surprenantque seulement38 % seulement de la population urbaineaie accès à de l’eau potableaujourd’hui 456 . La couverture géographique<strong>du</strong> réseau urbain dedistribution d’eau se concentre demanière disproportionnée dans quelquescentres car plus de 85 % despoints d’eau urbains sont situés dansquatre provinces (Kinshasa, Bas-<strong>Congo</strong>, Katanga et Sud-Kivu). LaREGIDESO n’a généralement pas puétendre ses services au-delà des périmètreshistoriques datant souventde l’époque coloniale. Les familles àfaibles revenus vivant dans les périphériesurbaines de forte croissancedémographique sont donc contraintesà payer le prix fort lorsqu’elles n’ontpas pu se raccorder à un réseau dedistribution d’eau central. Le passageen revue de l’état des infrastructuresde distribution d’eau réalisé parl’Oxfam en 2001 a d’ailleurs indiquéPendant le conflit, de nombreux centres de laREGIDESO, tels que celui de Ndjongobonoà Lisala (province de l’Equateur), ont été pillésque 53 % de l’eau est per<strong>du</strong>e à cause des fuites 457 . En plus d’investissements et d’entretiensinsuffisants, de nombreuses infrastructures ont subi d’importants dégâts pendant les conflits.Il a ainsi été estimé qu’un tiers des 34 stations de traitement d’eau en service de laREGIDESO a été pillé et détruit lors des conflits 458 .155

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