Rapport mondial sur les drogues 2005 - United Nations Office on ...
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5.1. Producti<strong>on</strong> : Opium/Héroïne5.1.1. AfghanistanDans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> années 90, l'Afghanistan est devenu inc<strong>on</strong>testablement la source la plus importante dans lem<strong>on</strong>de d'opium illicite et de s<strong>on</strong> dérivé, l’héroïne. En 2004, pour la première fois, le pavot à opium étaitcultivé dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> 32 provinces du pays, <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> une superficie totale sans précédent de 131 000 hectares.L’augmentati<strong>on</strong> de 64% par rapport à 2003 était c<strong>on</strong>forme à l’évaluati<strong>on</strong> des intenti<strong>on</strong>s des cultivateursque l’ONUDC et <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> autorités afghanes avaient réalisée, au début de la sais<strong>on</strong> des semis.Résultats de l'enquête annuelle <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> la producti<strong>on</strong> d'opium en Afghanistan réalisée en 2004La culture du pavot à opium a atteint un niveau recordLes superficies cultivées dans le pays s<strong>on</strong>t passées d’envir<strong>on</strong> 80 000 hectares en 2003 à un total sansprécédent de 131 000 hectares en 2004. Le gros des cultures est relativement c<strong>on</strong>centré, trois provinces –àsavoir Helmand, Nangarhar et Badahshan– représentant à el<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> seu<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> 56 % de la superficie totale cultivée.Le pavot à opium est à présent cultivé dans toutes <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> provincesL’enquête de 2004 <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> la producti<strong>on</strong> d’opium a c<strong>on</strong>firmé l’expansi<strong>on</strong> des cultures vers de nouvel<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> z<strong>on</strong>esjusque-là n<strong>on</strong> touchées. Le pavot à opium est à présent cultivé dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> 32 provinces du pays, c<strong>on</strong>tre 18 en1999, 23 en 2000, 24 en 2002 et 28 en 2003.La culture du pavot à opium a progressé au détriment des cultures céréalièresQuatre-vingt-douze pour cent des cultures de pavot à opium occupaient des terres ferti<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> irriguées.L’expansi<strong>on</strong> des cultures s’est faite au détriment des cultures de céréa<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>, en particulier de blé, qui <strong>on</strong>tfortement régressé en 2004.La faib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>se des rendements limite l’augmentati<strong>on</strong> de la producti<strong>on</strong> potentielle d’opiumLa producti<strong>on</strong> potentielle d’opium a été estimée à quelque 4 200 t<strong>on</strong>nes, soit envir<strong>on</strong> 17% de plus qu’en2003. C<strong>on</strong>trairement aux superficies cultivées, la producti<strong>on</strong> d’opium n’a pas atteint cette année de niveaurecors : elle est restée inférieure à 4 600 t<strong>on</strong>nes maximum enregistré en 1999. Cela peut s’expliquer par lefait que <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> rendements à l’hectare <strong>on</strong>t été relativement faib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> en 2004 en rais<strong>on</strong> de mauvaises c<strong>on</strong>diti<strong>on</strong>smétéorologiques (précipitati<strong>on</strong>s insuffisantes et températures basses) et de maladies.Les prix de l’opium baissentLe prix moyen de l’opium frais au moment de la récolte, p<strong>on</strong>déré par la producti<strong>on</strong> régi<strong>on</strong>ale d’opium, aatteint 92 dollars des États-Unis par kilogramme, ce qui représente une baisse de 67% par rapport àl’année précédente. Le prix de l’opium frais à la producti<strong>on</strong> est resté cependant deux à trois fois plus élevéque dans la deuxième moitié des années 90.Un nombre accru de famil<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> cultivent le pavot à opiumLe nombre de famil<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> cultivant le pavot à opium a augmenté de 35% et a été estimé à 356 000 en 2004,soit envir<strong>on</strong> 2,3 milli<strong>on</strong>s de pers<strong>on</strong>nes, 10% de la populati<strong>on</strong> afghane totale ou 12 à 14% de lapopulati<strong>on</strong> rurale.Le revenu estimatif tiré de l’opium par <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> cultivateurs a diminuéLe revenu annuel brut par famille cultivant le pavot à opium a été estimé à envir<strong>on</strong> 1 700 dollars des États-Unis en 2004. Le revenu brut par hectare s’élevait à 4 600 dollars des États-Unis, ce qui représente 64% de187