MéthodologieOn dispose d’informati<strong>on</strong>s détaillées émanant de pays d’Amérique du Nord, de nombreux pays d’Europe,d’un certain nombre de pays d’Amérique du Sud, de quelques pays d’Océanie (d<strong>on</strong>t <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> deux plus grands)et d’un petit nombre de pays d’Asie et d’Afrique. Pour <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> autres, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> informati<strong>on</strong>s qualitatives disp<strong>on</strong>ib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g><str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> la situati<strong>on</strong> en matière de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> n’autorisent que des estimati<strong>on</strong>s approximatives. S’agissant des payspour <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>quels aucune d<strong>on</strong>née n’était disp<strong>on</strong>ible, <strong>on</strong> est parti du principe que l’usage de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> y étaitprobablement proche de la moyenne sous-régi<strong>on</strong>ale, à moins que d’autres indicateurs ne laissent penserqu’il était supérieur ou inférieur à cette moyenne.L’un des principaux problèmes dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> estimati<strong>on</strong>s de la prévalence actuellement disp<strong>on</strong>ib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> reste le degréd’exactitude qui varie beaucoup d’un pays à l’autre. Si un certain nombre d’estimati<strong>on</strong>s s<strong>on</strong>t f<strong>on</strong>dées <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> desolides enquêtes épidémiologiques, d’autres s<strong>on</strong>t manifestement le résultat de simp<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> hypothèses. Dansd’autres cas, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> estimati<strong>on</strong>s corresp<strong>on</strong>dent simplement au nombre total de toxicomanes inscrits <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> desregistres qui ne recensent probablement qu’une petite fracti<strong>on</strong> de la populati<strong>on</strong> totale c<strong>on</strong>sommant des<str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> dans le pays.Même dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> cas où des informati<strong>on</strong>s détaillées s<strong>on</strong>t disp<strong>on</strong>ib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> définiti<strong>on</strong>s utilisées diffèrent souventde manière c<strong>on</strong>sidérable : d<strong>on</strong>nées tirées de registres (pers<strong>on</strong>nes en c<strong>on</strong>tact avec <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> structures de traitementou le système judiciaire) ou d<strong>on</strong>nées résultant d’enquêtes (généralement extrapolati<strong>on</strong>s des résultatsobtenus en interrogeant un échantill<strong>on</strong> sélecti<strong>on</strong>né) ; ensemble de la populati<strong>on</strong> ou enquêtes auprès degroupes en f<strong>on</strong>cti<strong>on</strong> de l’âge (en milieu scolaire, par exemple), l’envir<strong>on</strong>nement (milieu hospitalier oucarcéral), prévalence au cours de la vie, annuelle ou mensuelle, etc.Afin de réduire <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> erreurs liées à la simple additi<strong>on</strong> d’estimati<strong>on</strong>s aussi diverses, <strong>on</strong> a essayé de standardiserautant que possible cet ensemble de d<strong>on</strong>nées très hétérogène. Ainsi, toutes <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> estimati<strong>on</strong>s disp<strong>on</strong>ib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> <strong>on</strong>tété c<strong>on</strong>verties en un seul et même indicateur – la prévalence annuelle dans la populati<strong>on</strong> générale âgée de15 à 64 ans et plus – au moyen de coefficients tirés de l’analyse de la situati<strong>on</strong> dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> pays voisins et, àdéfaut, d’estimati<strong>on</strong>s provenant des États-Unis d’Amérique, pays du m<strong>on</strong>de le plus étudié pour ce qui estde l’abus de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>.L’hypothèse de base est que le niveau de l’usage de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> varie d’un pays à l’autre mais que certainesgrandes caractéristiques (par exemple la prévalence au cours de la vie est supérieure à la prévalenceannuelle; <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> jeunes c<strong>on</strong>somment plus que <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> pers<strong>on</strong>nes âgées) s<strong>on</strong>t universel<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>. On part aussi du principeque le rapport entre la prévalence au cours de la vie et la prévalence annuelle dans la populati<strong>on</strong> générale,ou celui entre la prévalence au cours de la vie chez <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> jeunes et la prévalence annuelle dans la populati<strong>on</strong>générale, ne varie pas trop entre pays d<strong>on</strong>t la situati<strong>on</strong> sociale, culturelle et éc<strong>on</strong>omique est similaire. Lesd<strong>on</strong>nées émanant d’un certain nombre de pays semblent c<strong>on</strong>firmer ces hypothèses.Pour réduire au minimum le risque d’erreur lié à l’utilisati<strong>on</strong> de méthodes différentes, toutes <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>estimati<strong>on</strong>s disp<strong>on</strong>ib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> pour un même pays, une fois c<strong>on</strong>verties, <strong>on</strong>t été prises en compte et, à moins quedes c<strong>on</strong>sidérati<strong>on</strong>s d’ordre méthodologique n’aient d<strong>on</strong>né à penser qu’une méthode était nettementsupérieure à une autre, <strong>on</strong> a calculé la moyenne des diverses estimati<strong>on</strong>s pour obtenir l’estimati<strong>on</strong> del’ONUDC c<strong>on</strong>cernant le pays en questi<strong>on</strong>.391
<str<strong>on</strong>g>Rapport</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>m<strong>on</strong>dial</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>2005</str<strong>on</strong>g> Volume 2. Statistiquesb. Indicateurs utilisésL’indicateur le plus utilisé dans le m<strong>on</strong>de est le taux de prévalence annuelle, à savoir le nombre depers<strong>on</strong>nes ayant c<strong>on</strong>sommé une drogue illicite au moins une fois au cours des 12 mois précédant l’enquête.Cet indicateur étant le plus communément employé pour me<str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g>er la prévalence, il a été adopté parl’ONUDC comme principal indicateur pour me<str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g>er l’ampleur de l’abus de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>. Il a également étéretenu dans le cadre du c<strong>on</strong>sensus de Lisb<strong>on</strong>ne 2(20 et 21 janvier 2000) <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> indicateursépidémiologiques clefs de la demande (E/CN.7/2000/CRP.3). L’utilisati<strong>on</strong> de la « prévalence annuelle »est un compromis entre <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées c<strong>on</strong>cernant la « prévalence au cours de la vie » (usage de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> aumoins une fois au cours de la vie) et l’usage actuel (usage de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> au moins une fois au cours du derniermois). Les d<strong>on</strong>nées relatives à la prévalence au cours de la vie s<strong>on</strong>t en général plus faci<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> à établir, mais nes<strong>on</strong>t pas très illustratives. Les d<strong>on</strong>nées relatives à l’usage actuel présentent plus d’intérêt. Toutefois el<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>exigent souvent des échantill<strong>on</strong>s plus importants afin d’obtenir des résultats significatifs, et s<strong>on</strong>t d<strong>on</strong>c pluscoûteuses à établir, notamment lorsqu’ils s’agit de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> autres que le cannabis, qui est très répandu.Le taux de « prévalence annuelle » corresp<strong>on</strong>d généralement à un pourcentage de la populati<strong>on</strong> jeune etadulte. Les définiti<strong>on</strong>s des groupes d’âge varient cependant d’un pays à l’autre. Vu la répartiti<strong>on</strong> trèsasymétrique de l’usage de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> entre <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> différentes cohortes d’âge dans la plupart des pays (<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> taux deprévalence s<strong>on</strong>t généralement beaucoup plus élevés chez <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> jeunes et <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> jeunes adultes que chez <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> adultesplus âgés ou <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> retraités), <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> différences dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> groupes d’âge peuvent d<strong>on</strong>ner des résultats trèsdivergents. Les groupes d’âge habituellement retenus par <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> États Membres s<strong>on</strong>t <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> suivants : plus de 12ans ; 16-59 ans ; 12-60 ans ; 14 ans et plus ; 15 ans et plus ; 18 ans et plus ; 18-60 ans ; 15-45 ans ; 15-75ans ; et, de plus en plus souvent, 15-64 ans. L’ONUDC avait auparavant pour habitude de se référer augroupe des 15 ans et plus. Dans la versi<strong>on</strong> révisée du questi<strong>on</strong>naire destiné aux rapports annuels, qui a étéadoptée par <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> États Membres et qui depuis 2001/02 remplace l’ancien questi<strong>on</strong>naire, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> 15-64 ans s<strong>on</strong>tla populati<strong>on</strong> de référence pour me<str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g>er l’usage de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>. Les d<strong>on</strong>nées c<strong>on</strong>cernant la prévalence dans leprésent rapport, comme dans le précédent, visent d<strong>on</strong>c ce groupe d’âge. Lorsque <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> groupes d’âge retenuspar <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> États Membres ne différaient pas trop de celui-là, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> chiffres <strong>on</strong>t été présentés tels quels, avecmenti<strong>on</strong> expresse de l’âge. Lorsque <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> études portaient <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> des groupes d’âge très différents, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> résultats<strong>on</strong>t été ajustés au groupe des 15-64 ans (voir ci-après).Les méthodes employées pour la collecte de d<strong>on</strong>nées <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> activités illicites varient d’un pays à l’autre. Lacomparabilité s’en trouve réduite. Les possibilités d’atténuer a posteriori <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> différences qui tiennent àl’emploi de méthodes divergentes s<strong>on</strong>t limitées. L’ONUDC se félicite d<strong>on</strong>c des efforts déployés au niveaurégi<strong>on</strong>al pour parvenir à des d<strong>on</strong>nées plus comparab<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> (comme c’est actuellement le cas en Europe, sousl’impulsi<strong>on</strong> de l’OEDT, et dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> Amériques, sous l’impulsi<strong>on</strong> de la CICAD).Dans certains cas, des résultats divergents s<strong>on</strong>t également obtenus pour un même pays, lorsque différentesméthodes s<strong>on</strong>t appliquées. Les sources <strong>on</strong>t alors été analysées de très près et la préférence a été d<strong>on</strong>née auxméthodes qui s<strong>on</strong>t habituellement aussi employées dans d’autres pays. Par exemple, il est généralementadmis que <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> enquêtes auprès des ménages s<strong>on</strong>t d’assez b<strong>on</strong>s instruments pour évaluer l’usage de cannabis,de stimulants de type amphétamine ou de cocaïne dans l’ensemble de la populati<strong>on</strong>. Les résultats de cetype d’enquête <strong>on</strong>t d<strong>on</strong>c généralement été préférés à d’autres sources d’estimati<strong>on</strong>s de la prévalence tel<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>que <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> registres de police ou de structures de traitement.2 Les indicateurs de base pour <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g>veiller l’abus de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>, <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>quels se s<strong>on</strong>t accordées toutes <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> organisati<strong>on</strong>s ayant participé à laréuni<strong>on</strong> de 2000 qui a débouché <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> le c<strong>on</strong>sensus de Lisb<strong>on</strong>ne, s<strong>on</strong>t <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> suivants:- C<strong>on</strong>sommati<strong>on</strong> de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> dans l’ensemble de la populati<strong>on</strong> (estimati<strong>on</strong>s de la prévalence et de l’incidence);- C<strong>on</strong>sommati<strong>on</strong> de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> chez <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> jeunes (estimati<strong>on</strong>s de la prévalence et de l’incidence);- Abus de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> à haut risque (estimati<strong>on</strong>s du nombre de c<strong>on</strong>sommateurs de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> par injecti<strong>on</strong> et de la proporti<strong>on</strong> deceux qui adoptent des comportements à haut risque, estimati<strong>on</strong>s du nombre de c<strong>on</strong>sommateurs quotidiens);- Utilisati<strong>on</strong> des services offerts pour <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> problèmes de drogue (nombre de pers<strong>on</strong>nes qui demandent une aide pourrésoudre des problèmes de drogue);- Morbidité liée à la drogue (prévalence du VIH, de l’hépatite B et de l’hépatite C parmi <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> c<strong>on</strong>sommateurs de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>illicites);- Mortalité liée à la drogue (décès directement imputab<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> à la c<strong>on</strong>sommati<strong>on</strong> de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>).Tous ces indicateurs <strong>on</strong>t été pris en compte pour l’analyse de la situati<strong>on</strong> et des tendances en matière d’abus de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> mais,pour faire des comparais<strong>on</strong>s à l’échelle <str<strong>on</strong>g>m<strong>on</strong>dial</str<strong>on</strong>g>e, <strong>on</strong> a choisi de ne retenir qu’un indicateur clef qui soit largement disp<strong>on</strong>ible etqui d<strong>on</strong>ne une idée de l’ampleur du phénomène, à savoir la prévalence annuelle parmi <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> 15-64 ans392
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