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Rapport mondial sur les drogues 2005 - United Nations Office on ...

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Méthodologiel’historique du phénomène de la drogue se rapproche de celui des États-Unis, mais elle ne l’estprobablement pas pour un pays d’Europe occidentale où la dynamique des marchés de la drogue estdifférente. Cette différence s’explique par le fait que <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> États-Unis d’Amérique s<strong>on</strong>t c<strong>on</strong>fr<strong>on</strong>tés depuis plusde 20 ans au problème de la cocaïne et enregistrent d<strong>on</strong>c des taux de prévalence au cours de la vie trèsélevés, alors qu’ils <strong>on</strong>t fait des progrès c<strong>on</strong>sidérab<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> dans la réducti<strong>on</strong> de la c<strong>on</strong>sommati<strong>on</strong> de cocaïne parrapport au milieu des années 80, d’où la faib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>se de la prévalence annuelle par rapport à la prévalence aucours de la vie. En Europe occidentale, en revanche, le problème de la cocaïne date pour l’essentiel des dixdernières années et progresse encore. Le rapport entre ces deux prévalences est évidemment beaucoup plusélevé.En c<strong>on</strong>séquence, <strong>on</strong> a utilisé, chaque fois que possible, des d<strong>on</strong>nées provenant de pays de la même régi<strong>on</strong>pour <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> extrapolati<strong>on</strong>s. Ainsi, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées provenant d’Europe centrale et orientale <strong>on</strong>t servi pourextrapoler <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> résultats des pays de cette régi<strong>on</strong> qui n’<strong>on</strong>t pas recueilli de taux de prévalence annuelle. Danstous <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> pays d’Europe orientale, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> niveaux d’abus de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> étaient très faib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> à l’époque de la guerrefroide, mais <strong>on</strong>t augmenté rapidement dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> années 90. L’ONUDC a reçu des estimati<strong>on</strong>s de laprévalence annuelle de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Pologne et de l’Est<strong>on</strong>ie, et desestimati<strong>on</strong>s de la prévalence au cours de la vie de la H<strong>on</strong>grie et de l’Est<strong>on</strong>ie, qui <strong>on</strong>t servi de base àl’établissement d’un modèle pour l’Europe centrale et orientale.Extrapolati<strong>on</strong> à partir du nombre de cas d’infecti<strong>on</strong> à VIH liés à l’injecti<strong>on</strong> de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> et d’autres indicateursCertains pays <strong>on</strong>t communiqué à l’ONUDC des informati<strong>on</strong>s qui ne s<strong>on</strong>t pas directement comparab<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>avec cel<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d’autres pays. Dans ces cas, l’ONUDC a utilisé à la fois <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées communiquées et toutes <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>estimati<strong>on</strong>s disp<strong>on</strong>ib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> f<strong>on</strong>dées <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> des extrapolati<strong>on</strong>s réalisées à partir d’autres sources pour produire s<strong>on</strong>« estimati<strong>on</strong> ».Ce problème peut être illustré par l’exemple de l’Ukraine, pour laquelle l’ONUDC a établi une estimati<strong>on</strong>pour le rapport de l’année dernière.. Sel<strong>on</strong> <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées officiel<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> pour 2002, le taux de prévalence de l’abusd’opiacés était de 0,16 %. Ce chiffre supposait que le pays aurait au –comparativement– l’un des niveauxd’abus d’opiacés <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> plus faib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d’Europe. D’autres informati<strong>on</strong>s (principalement qualitatives) m<strong>on</strong>traienttoutefois que cela n’était probablement pas le cas. En effet, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées communiquées ne portaient que<str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> le nombre d’usagers d’opiacés recensés et représentaient l’estimati<strong>on</strong> la plus basse possible de l’abusd’opiacés. Le pays ayant participé à l’enquête ESPAD en milieu scolaire, une analyse de régressi<strong>on</strong> 8 15réalisée avec <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées d’autres pays de la régi<strong>on</strong> a m<strong>on</strong>tré que le taux de prévalence atteignaitcertainement 0,9 % envir<strong>on</strong>. À partir du nombre de nouveaux cas d’infecti<strong>on</strong> à VIH liés à l’injecti<strong>on</strong> de<str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> (et partant d’opiacés) enregistrés dans ce pays en 2002, une analyse de régressi<strong>on</strong> linéaire réaliséeavec <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> l’abus d’opiacés dans d’autres pays de la régi<strong>on</strong> a m<strong>on</strong>tré que le taux de prévalencechez <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> 15-64 ans pouvait atteindre 1,2 %. Cela dit, il ne faut pas oublier que la corrélati<strong>on</strong> entre l’usaged’opiacés et <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> résultats d’une enquête en milieu scolaire n’est pas très forte et que celle entre l’abusd’opiacés et <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> cas d’infecti<strong>on</strong> à VIH liés à l’injecti<strong>on</strong> de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> est très faible, comme il ressort desd<strong>on</strong>nées disp<strong>on</strong>ib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> provenant d’Europe orientale et d’Europe occidentale. La progressi<strong>on</strong> effective duvirus parmi <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> c<strong>on</strong>sommateurs de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> par injecti<strong>on</strong> et <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> différences entre <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> politiques en matière de<str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> semblent expliquer cet état de fait. On ne peut d<strong>on</strong>c se fier uniquement aux d<strong>on</strong>nées recueillieslors d’enquêtes en milieu scolaire ou aux d<strong>on</strong>nées relatives aux cas d’infecti<strong>on</strong> à VIH pour faire desextrapolati<strong>on</strong>s. Il est néanmoins probable que le taux effectif de prévalence se situe entre 0,2 % et 1,2 %.Vu qu’aucun élément n’indique clairement si une méthode est supérieure à l’autre, la moyenne des troisestimati<strong>on</strong>s (0,8 %) a été calculée et utilisée par l’ONUDC comme estimati<strong>on</strong> pour le pays. Cetteestimati<strong>on</strong> représente envir<strong>on</strong> quatre fois le nombre de c<strong>on</strong>sommateurs d’opiacés enregistrés dans le pays,ce qui n’est pas rare, car des rapports analogues entre la c<strong>on</strong>sommati<strong>on</strong> totale et la c<strong>on</strong>sommati<strong>on</strong> recensée<strong>on</strong>t également été c<strong>on</strong>statés dans plusieurs autres pays.8 La régressi<strong>on</strong> linéaire a été calculée à l’aide de la f<strong>on</strong>cti<strong>on</strong> « Prévisi<strong>on</strong> » d’Excel. L’équati<strong>on</strong> corresp<strong>on</strong>dante est a+bx où,a = Ӯ - bXet :b = nΣxy - (Σx)(Σy)nΣx 2 - (Σx) 2397

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