<str<strong>on</strong>g>Rapport</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>m<strong>on</strong>dial</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>2005</str<strong>on</strong>g> Volume 2. StatistiquesColombie, superficie cumulée des cultures de cocaïer ayant fait l’objet de pulvérisati<strong>on</strong>s aériennes pardépartement (en hectares), 1994- 2004Audit envir<strong>on</strong>nemental du Bureau nati<strong>on</strong>al desSourcesDépartement antidrogue de la policestupéfiantsDépartement 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004Guaviare 3 142 21 394 14 425 30 192 37 081 17 376 8 241 7 477 7 207 37 493 30 892Meta 729 2 471 2 524 6 725 5 920 2 296 1 345 3 251 1 496 6 973 3 888Caqueta - - 537 4 370 18 433 15 656 9 172 17 252 18 567 1 059 16 276Putumayo - - - 574 3 949 4 980 13 508 32 506 71 891 8 342 17 524Vichada - 50 85 - 297 91 - 2 820 - - 1 446Antioquia - - 684 - - - 6 259 - 3 321 9 835 11 048Córdoba - - 264 - - - - - 734 550 -Vaupes - - - - 349 - - - - - 756Cauca - - - - - 2 713 2 950 741 - 1 308 1 811Santander - - - - - - 9 584 10 308 9 186 13 822 5,686Nariño - - - - - - 6 442 8 216 17 962 36 910 31 307Santander - - - - - - 470 - - 5 1 855Boyaca - - - - - - 102 - - -Bolívar - - - - - - - 11 581 - 4,783 6 456Arauca - - - - - - - - - 11,734 5 336Magdalena 1 632Guajira 449Caldas 190Total partiel 3 871 23 915 18 519 41 861 66 029 43 111 58 073 94 153 130 364 132 817 136 552Éradicati<strong>on</strong>manuelle1 745 2 752 4 011 2 609Total,éradicati<strong>on</strong>3 871 23 915 18 519 41 861 66 029 43 111 58 073 95 898 133 116 136 828 139 161Superficie nettedes cultures45 000 51 000 67 000 79 000 102 000 160 000 163 000 145 000 102 000 86 000 80 000Colombie, comparais<strong>on</strong> entre la superficie nette des cultures de coca et la superficie pulvérisée cumuléedéclarée4, en hectares, 1990-2004180 000160 000140 000120 000100 00080 00060 00040 00020 00001990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004CultureEradicati<strong>on</strong>4La superficie cumulée déclarée ne tient compte ni de l’efficacité de la pulvérisati<strong>on</strong>, ni du fait que certaines pulvérisati<strong>on</strong>s peuventse chevaucher, ce qui explique que la superficie éradiquée est plus grande que la superficie cultivée. Les estimati<strong>on</strong>s qui figurentdans la présente publicati<strong>on</strong> c<strong>on</strong>cernant la culture illicite se rapportent à la superficie nette, c’est-à-dire après éradicati<strong>on</strong>.222
5.1. Producti<strong>on</strong>: Coca/cocaïne5.2.2. PérouLe Pérou est le deuxième plus grand cultivateur de coca après la Colombie. Il représentait 33 % de laculture <str<strong>on</strong>g>m<strong>on</strong>dial</str<strong>on</strong>g>e de coca en 2004, c<strong>on</strong>tre 29 % en 2003. Ce pourcentage reste bien inférieur à celui d’ily a dix ans, lorsque la culture de la coca au Pérou représentait 54 % de la culture <str<strong>on</strong>g>m<strong>on</strong>dial</str<strong>on</strong>g>e. Toutefois,la hausse de la culture au Pérou et en Bolivie en 2004 a neutralisé la baisse enregistrée en Colombie, desorte que la culture <str<strong>on</strong>g>m<strong>on</strong>dial</str<strong>on</strong>g>e de la coca est restée pratiquement stable (+3 %).Résultats de l’enquête annuelle 2004 de l’ONUDC <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> le PérouCulture de la cocaEn 2004, la superficie totale des cultures productives de coca au Pérou était estimée à envir<strong>on</strong> 50 300hectares, ce qui représente une augmentati<strong>on</strong> de 14 % par rapport à l’estimati<strong>on</strong> pour 2003, (44 200ha). Malgré cette hausse, la culture de la coca en 2004 est restée en dessous des niveaux enregistrés aumilieu des années 90, période à laquelle elle dépassait <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> 100 000 hectares.Répartiti<strong>on</strong> géographiqueAu Pérou, la plupart des cultures de coca se c<strong>on</strong>centrent dans 14 grandes vallées et 8 petites. Ces valléespeuvent être regroupées en trois grandes régi<strong>on</strong>s, représentant 88 % de la culture totale en 2004 (Haut-Huallaga, Apurimac-Ene et La C<strong>on</strong>vención y Lares) chaque régi<strong>on</strong> ayant ses propres caractéristiques.Alors que La C<strong>on</strong>vención y Lares est le principal fournisseur de feuil<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> de coca pour la c<strong>on</strong>sommati<strong>on</strong>nati<strong>on</strong>ale, la culture de la coca dans l’Apurimac-Ene et le Haut-Huallaga est presque exclusivementdestinée à la producti<strong>on</strong> de cocaïne pour <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> marchés nati<strong>on</strong>al et internati<strong>on</strong>al.La culture de la coca dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> autres régi<strong>on</strong>s comme San Gabán et Inambari-Tambopata, à la fr<strong>on</strong>tièreavec la Bolivie, Aguaytia et Pichis-Palcazu-Pitea dans le centre du pays, et Putumayo dans ledépartement de Loreto, proche de la Colombie, ne représentait que 12 % en 2004 et étaitprincipalement destinée à la producti<strong>on</strong> de cocaïne.Producti<strong>on</strong> de cocaLa producti<strong>on</strong> totale de feuil<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> de coca séchées au soleil en 2004 oscillerait entre 96 000 et 123 000t<strong>on</strong>nes, avec une estimati<strong>on</strong> moyenne de 110 000 t<strong>on</strong>nes, équivalant à une producti<strong>on</strong> de feuil<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> decoca séchées au four d’envir<strong>on</strong> 76 500 t<strong>on</strong>nes (+/-12 %). En partant d’un coefficient de transformati<strong>on</strong>de 375 kilogrammes de feuil<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> de coca séchées au four pour un kilogramme de cocaïne, <strong>on</strong> obtient uneproducti<strong>on</strong> potentielle de cocaïne oscillant entre 160 et 210 t<strong>on</strong>nes, avec une estimati<strong>on</strong> moyennearr<strong>on</strong>die à 190 t<strong>on</strong>nes.Prix de la cocaLe prix annuel moyen d’un kilogramme de feuil<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> de coca s’établit à 2,8 dollars des États-Unis, soit33 % de plus par rapport au prix annuel moyen de 2,2 dollars en 2003. Sur le l<strong>on</strong>g terme, le prix dukilogramme de feuil<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> de coca a tendance à augmenter depuis 1996, où il atteignait s<strong>on</strong> niveau le plusbas (0,6 dollar des États-Unis), l’interrupti<strong>on</strong> du « p<strong>on</strong>t aérien » entre le Pérou et la Colombie ayantentraîné une chute de la demande en feuille de coca péruvienne. Le prix annuel moyen en 2004 a été leplus haut enregistré depuis 1990. Il est probable que le maintien du prix à un niveau élevé ait été laprincipale motivati<strong>on</strong> des agriculteurs pour accroître la culture de la coca.Culture et producti<strong>on</strong> d’opiumLe système nati<strong>on</strong>al de <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g>veillance des cultures illicites, appuyé par l’ONUDC, n’a pas encore mis aupoint de méthodologie fiable pour détecter le pavot à opium au Pérou. Toutefois, la culture du pavot àopium était c<strong>on</strong>sidérée comme négligeable en 2004. Le pavot à opium était principalement cultivé enm<strong>on</strong>tagne. La Directi<strong>on</strong> anti-drogue (DIRANDRO) de la Police nati<strong>on</strong>ale péruvienne estimait à223