MéthodologieEn revanche, s’agissant de l’abus d’héroïne (ou d’injecti<strong>on</strong> de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>), il est, semble-t-il, généralementadmis que <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> la prévalence annuelle tirées d’enquêtes nati<strong>on</strong>a<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> auprès des ménages tendent àsous-estimer dans une large me<str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g>e le phénomène du fait que, souvent, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> héroïnomanes lourds ne viventpas en milieu familial 3mais s<strong>on</strong>t sans domicile fixe, hospitalisés ou empris<strong>on</strong>nés. Qui plus est, l’abusd’héroïne est extrêmement mal vu, d’où la forte réticence à signaler ouvertement ce type de problème. Uncertain nombre de méthodes indirectes <strong>on</strong>t toutefois été mises au point ces 20 dernières années pourétablir des estimati<strong>on</strong>s c<strong>on</strong>cernant ce groupe d’usagers de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> à problème, notamment diversesméthodes de multiplicateurs (par exemple multiplicateurs de traitement, multiplicateurs de d<strong>on</strong>néespolicières, multiplicateurs de VIH/sida ou multiplicateurs de mortalité), des méthodes de capturerecaptureet des indicateurs à plusieurs variab<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>.3 Le risque de sous-estimati<strong>on</strong> est plus particulièrement fort s’agissant de l’héroïne mais il n’est pas exclu pour d’autres <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>,notamment cel<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>t l’usage pose problème, comme la cocaïne ou la méthamphétamine.393
<str<strong>on</strong>g>Rapport</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>m<strong>on</strong>dial</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>2005</str<strong>on</strong>g> Volume 2. StatistiquesMéthodes indirectes pour me<str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g>er l’usage problématique de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>Multiplicateur de traitement : lorsqu’une enquête auprès d’héroïnomanes fait apparaître, par exemple,qu’un quart d’entre eux se trouvaient sous traitement au cours des douze derniers mois, la multiplicati<strong>on</strong>par quatre du nombre de pers<strong>on</strong>nes recensées suivant un traitement d<strong>on</strong>ne une estimati<strong>on</strong> du nombre totalprobable de c<strong>on</strong>sommateurs d’héroïne à problème dans un pays. Multiplicateur de d<strong>on</strong>nées policières : dela même manière, si une enquête auprès d’héroïnomanes révèle qu’un cinquième d’entre eux a été arrêté aucours des douze derniers mois, la multiplicati<strong>on</strong> par cinq du nombre de pers<strong>on</strong>nes arrêtées pour détenti<strong>on</strong>d’héroïne d<strong>on</strong>ne encore une estimati<strong>on</strong> du nombre de c<strong>on</strong>sommateurs d’héroïne. L’établissement dedifférents multiplicateurs et leur applicati<strong>on</strong> à la populati<strong>on</strong> d’usagers de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> recensés permettentd’obtenir toute une série d’estimati<strong>on</strong>s probab<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> de la populati<strong>on</strong> héroïnomane du pays. La z<strong>on</strong>e médiane,la médiane ou la moyenne de ces estimati<strong>on</strong>s peuvent ensuite être utilisées pour parvenir à une estimati<strong>on</strong>nati<strong>on</strong>ale.Les modè<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> de capture-recapture s<strong>on</strong>t une autre méthode basée <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> probabilités qui ne nécessite pas derecherches supplémentaires <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> le terrain 4 . Si dans un registre (registre des arrestati<strong>on</strong>s, par exemple)figurent 5 000 pers<strong>on</strong>nes (pour détenti<strong>on</strong> d’héroïne) et dans un autre (registre des traitements, parexemple) 2 000 pers<strong>on</strong>nes (pour traitement de l’héroïnomanie), et que 400 pers<strong>on</strong>nes apparaissent dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>deux registres à la fois, <strong>on</strong> peut supposer que 20 % (400/2 000) des toxicomanes <strong>on</strong>t été arrêtés et que lapopulati<strong>on</strong> héroïnomane totale doit avoisiner <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> 25 000 pers<strong>on</strong>nes (5 000/20 %), c’est-à-dire cinq fois lenombre total d’usagers d’héroïne arrêtés 5 . Il est généralement possible d’améliorer ces résultats enanalysant <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d<strong>on</strong>nées tirées de plus de deux registres (arrestati<strong>on</strong>s, traitements, ambulance, mortalité,traitements de substituti<strong>on</strong>, VIH, etc.). Il existe des modè<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> de capture-recapture plus perfecti<strong>on</strong>nés quis<strong>on</strong>t utilisés dans certains pays développés pour réaliser des calculs à partir de plus de deux registres.Cependant, pour arriver à un ordre de grandeur rais<strong>on</strong>nable du problème de l’héroïne dans un pays d<strong>on</strong>né,il est probablement suffisant de calculer <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> diverses combinais<strong>on</strong>s exposées ci dessus, puis la z<strong>on</strong>e médiane,la médiane ou la moyenne des estimati<strong>on</strong>s obtenues.L’utilisati<strong>on</strong> d’indicateurs à plusieurs variab<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> est une autre approche intéressante. Celle-ci c<strong>on</strong>siste à menerplusieurs études loca<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> ou régi<strong>on</strong>a<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>, en recourant à différents multiplicateurs et/ou méthodes de capturerecapture.Ces études loca<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> reviennent habituellement beaucoup moins cher que de vastes étudesnati<strong>on</strong>a<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>. El<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> servent de points d’ancrage pour réaliser ensuite des estimati<strong>on</strong>s, à partir de l’hypothèsesel<strong>on</strong> laquelle l’abus de drogue au niveau local est corrélé à d’autres d<strong>on</strong>nées faci<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> à se procurer. Ainsi, <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>chiffres relatifs à l’arrestati<strong>on</strong> d’héroïnomanes, au traitement de l’héroïnomanie, aux cas d’infecti<strong>on</strong>s par leVIH liés à l’injecti<strong>on</strong> de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> et autres s<strong>on</strong>t susceptib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> d’être plus élevés dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> milieux où l’abusd’héroïne est important et plus faib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> dans ceux où l’abus d’héroïne est important. En outre, cet abus peutêtre en corrélati<strong>on</strong> avec des indicateurs sociaux faci<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> à obtenir (niveau plus élevé dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> z<strong>on</strong>esdéfavorisées que dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> z<strong>on</strong>es aisées ; dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> z<strong>on</strong>es urbaines que dans <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> z<strong>on</strong>es rura<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>, par exemple). Àpartir de toutes ces informati<strong>on</strong>s supplémentaires, <strong>on</strong> extrapole <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> résultats des études loca<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> au niveaunati<strong>on</strong>al.Chaque fois que des estimati<strong>on</strong>s indirectes de l’usage problématique de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> étaient disp<strong>on</strong>ib<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>, el<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g><strong>on</strong>t été préférées aux c<strong>on</strong>clusi<strong>on</strong>s d’enquêtes auprès des ménages. Ces estimati<strong>on</strong>s émanent pour la plupartde pays européens. On est parti du principe que l’usage problématique de <str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g> c<strong>on</strong>cernait <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> opiacés,sauf quand des éléments c<strong>on</strong>crets m<strong>on</strong>traient que cet usage était pour une b<strong>on</strong>ne part lié à d’autres<str<strong>on</strong>g>drogues</str<strong>on</strong>g>. Dans le cas de certains pays nordiques, où il est établi que l’usage problématique c<strong>on</strong>cerne en4 Ces méthodes <strong>on</strong>t été mises au point à l’origine pour estimer la taille de populati<strong>on</strong>s anima<str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g>. Si, par exemple, 200 poiss<strong>on</strong>s s<strong>on</strong>tpêchés (“capture”), marqués puis relâchés et que, le lendemain, 100 poiss<strong>on</strong>s s<strong>on</strong>t pêchés, d<strong>on</strong>t 10 s<strong>on</strong>t déjà marqués(« recapture »), la probabilité est que le nombre de poiss<strong>on</strong>s capturés le premier jour représente un échantill<strong>on</strong> de 10 % de lapopulati<strong>on</strong> totale, qui peut d<strong>on</strong>c être estimée à 2 000 poiss<strong>on</strong>s envir<strong>on</strong>.5 Cette méthode a l’avantage de ne nécessiter aucune recherche supplémentaire <str<strong>on</strong>g>sur</str<strong>on</strong>g> le terrain. Elle pose toutefois problème en ceque <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> deux « processus d’échantill<strong>on</strong>nage » pour <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> registres ne s<strong>on</strong>t pas indépendants l’un de l’autre dans la pratique, de sorteque certaines des hypothèses de départ risquent de ne pas être respectées (le rapport pourrait être plus élevé car certaines despers<strong>on</strong>nes arrêtées <strong>on</strong>t pu être orientées vers une structure de traitement, auquel cas ce rapport ne corresp<strong>on</strong>d plus à la véritableproporti<strong>on</strong> de pers<strong>on</strong>nes arrêtées parmi <str<strong>on</strong>g>les</str<strong>on</strong>g> toxicomanes, ce qui risque de se traduire par une sous-estimati<strong>on</strong> du nombre totald’héroïnomanes).394
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