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Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

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CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’Arly<strong>Les</strong> aléas sont la conséquence de phénomènes météorologiques généraux liés à la fonte desmasses neigeuses, de phénomènes locaux liés aux orages localisés de versants ou encore defacteurs locaux liés à la géologie, la pédologie ou encore à la présence de boisementsdéstabilisés.<strong>Les</strong> aléas sont amplifiés, <strong>sur</strong> le bassin étudié, par deux types de phénomènes liés auxcaractéristiques de pente, d’altitude et de géologie/pédologie des bassins versants :• <strong>Les</strong> laves torrentielles,• <strong>Les</strong> embâcles.<strong>Les</strong> laves torrentielles sont liées à la nature des matériaux s’accumulant dans les lits du coursd’eau ou en pied de berges. Ces phénomènes sont d’autant plus actifs que les versants sontinstables et sujets à des glissements de terrain. <strong>Les</strong> cours d’eau de tête de bassin sontfortement concernés par ce type de phénomène dans le bassin étudié (Argentine, Ruisseau del’Etraz, Nant du Clou…).<strong>Les</strong> embâcles sont liés à la nature des versants et de leurs boisements, constitués en majeurepartie de résineux en altitude. <strong>Les</strong> résineux, qui présentent un système racinaire traçant, nesont pas adaptés à la stabilisation des berges. Ces boisements peuvent également aggraverl’effet des glissements de terrain, par la création d’anses d’érosions ou d’épis. L’accumulationde troncs d’arbres dans le lit des torrents peut entraîner des barrages derrière lesquels viennentse former des accumulations de matériaux solides. Ces barrages instables peuvent céder enpériode de crue, amplifiant la force érosive des eaux.<strong>Les</strong> risques liés à la protection des biens et des personnes en bordure de l’Arly, la Chaise, leDoron et leurs affluents sont développés ci-après.1.4.1.1 L’ArlyL’Arly a fait l’objet de différentes opérations, plus ou moins importantes, d’endiguement et dechenalisation pour la sécurisation des biens et des personnes notamment dans les secteur<strong>sur</strong>bains (Megève, Ugine, entrée d’Albertville…) et à proximité des voiries (protection de la 2*2voies dans la plaine de Marthod, déviation d’Albertville).Ces aménagements ont fortement réduit la fréquence des débordements de l’Arly, qui selimitent à certaines zones pour des valeurs de débit de faible occurrence (ponctuellement <strong>sur</strong>Megève, débordement tous les 20 à 30 ans en rive gauche à Praz <strong>sur</strong> Arly…).Compte tenu de la configuration du versant, de la rivière et de ses affluents, les phénomènes detransport solide sont les principaux facteurs influençant les risques naturels.L’Arly peut être découpé en 3 principaux sous secteurs à morphologie identique :• Le haut bassin, entre Megève et Flumet,• <strong>Les</strong> gorges, entre Flumet et Ugine,• La plaine alluviale, entre Ugine et Albertville.Le haut bassin, entre Megève et Flumet, présente un lit mineur unique, encaissé dans desmatériaux morainiques. La tendance au méandrement du lit est bloquée en de nombreuxsecteurs par des aménagements de berges et des seuils. Ce secteur présente une soussaturation en flux sédimentaire (CETE Lyon/LRPC Clermont-Ferrand, 2007). Toutefois, certainsaffluents de l’Arly peuvent charrier d’importants volumes de matériaux lors d’épisodes de lavesEtat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 24

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