Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’ArlyCette proportion de boisements peu diversifiés s’explique principalement par les fortesartificialisations des villes comme Ugine et Albertville (enrochements, digue 2x2 voies…) et parla présence d’espèces invasives monopolistes telles que la renouée du Japon et le buddléia deDavid. Bois mortLa prospection de terrain à permis de constater plus de 40 encombres importants en zones àenjeux, pouvant présenter un risque à court terme (érosions, crues torrentielles…). Cesencombres ont été constatés en amont de secteurs urbanisés comme c’est le cas pour l’Arly enamont de Praz sur Arly ou sur des affluents tels que les ruisseaux du Jorrax et de Cassioz. Onretrouve aussi des pièces de bois mort pouvant créer des désordres importants sur le torrent duPlanay dans la commune de Megève.Il est à noter la présence de pièces de bois favorisant la diversité des faciès et procurant deszones d’abris pour la faune piscicole sur le Nant de la Chaussice et en partie amont du Nant dePraz et du torrent des Aravis. Ces pièces, qui ne sont pas situées en zone à enjeux, ne créentpas de désordres hydrauliques importants.La répartition du bois mort sur l’ensemble du territoire est illustrée dans le plan 6, enannexe.3.3.3.3 Déficits écomorphologiques Structure du lit et des bergesLinéaireartificialisé11%Linéaire"naturel"89%Artificialisation de la structure des cours d'eau étudiés dans le sous bassin de l’ArlyLe sous bassin de l’Arly présente un linéaire artificialisé conséquent (11%). Ces aménagementsde berges et du lit sont essentiellement concentrés sur l’Arly aval avec la présence de diguesprotégeant la N212 reliant Ugine à Albertville et des enrochements situés au droit des villesd’Ugine et Albertville, ainsi que des enrochements et épis en béton le long de la route desgorges.La répartition des berges artificialisées sur l’ensemble du territoire est illustrée dans leplan 7, en annexe.Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 90