Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’Arly• Le problème des espèces invasives, et plus particulièrement la renouée du Japon, estrécurrent en partie aval, dans les secteurs urbanisés.• Certains cours d’eau présentent des points de vue paysager intéressant (cascades) etfacilement accessibles qui doivent être valorisés et entretenus.Cours d’eau principaux de fond de valléeGroupe 3 :Doron aval, de Beaufort à la confluence avec l’Arly (Communes de Beaufort sur Doron,Villard sur Doron, Queige, Venthon et Césarches) :A la sortie du défilé d’Entreroches, le Doron de Beaufort entre dans une large plaine où la penteest faible (inférieure à 1%) et le lit méandriforme.• De beaufort à Villard sur DoronLes deux problématiques récurrentes dans des secteurs urbanisés comme la traversée deBeaufort sont les suivantes :- une forte artificialisation (enrochements…),- la présence récurrente des espèces exogènes invasives (renouée du Japon…).L’artificialisation des berges est très forte sur l’ensemble du linéaire, marquée par la présencede nombreux enrochements et protections de berges. Le lit du Doron est fortement contraintlatéralement dans la traversée de Beaufort, par des murs et des protections de berges (environ600ml). Sur ce linéaire, le cours d’eau est très homogène, présentant une très faible diversitéd’habitats et de faciès d’écoulements.En ce qui concerne les espèces exogènes invasives, on note la présence de nombreux massifsdenses de renouée du Japon d’environ 50m² à l’entrée de Beaufort sur une zone de remblai. Al’amont du pont DDP21 on constate la présence d’un gros massif d’une centaine de m². Denombreux massifs denses se trouvent à la sortie de Beaufort sur des berges entretenues où laripisylve est fine voire absente. Des mesures de gestion sont nécessaires afin de limiterl’expansion de ces espèces invasives. Dans le secteur de Beaufort on constate aussil’implantation de petits massifs de balsamine qu’il convient de traiter immédiatement afind’éviter une colonisation plus importante des secteurs aval.Cette problématique des espèces invasives est omniprésente jusqu’à Villard sur Doron. Onconstate le développement de très gros massifs (entre 50 et 200m²) sur l’ensemble du linéaireet notamment au niveau de DDP15 et du pont de Marcot (DDP13).La plaine de Marcot, située entre Beaufort et Villard sur Doron, présente de fortes potentialitéspiscicoles. Le Doron présente de nombreuses zones de divagation et des faciès très diversifiés.Les affluents tels que le ruisseau de Manant sont des zones de refuge pour les poissonsfavorisant le maintien de populations importantes sur le Doron.Ce secteur, au droit de la zone de loisirs de Marcot, est caractérisé par de largesatterrissements et bras secondaires fortement colonisés par la renouée du Japon.• De Villard sur Doron à QueigeComme le secteur précédent, le Doron est fortement touché par les espèces invasives. Desmassifs de renouée denses (50 à 100 m²) et nombreux ont été observés tout au long du linéaireet plus particulièrement au niveau des ponts de la Coeudra (DDP11) et des Iles (DDP9). Lesecteur le plus touché par cette espèce se situe au droit du plan d’eau de Queige avec laprésence de nombreux massifs supérieurs à 100 m².A l’aval du pont de la Coeudra se trouve l’usine hydroélectrique de Villard et la prise d’eau del’usine de Queige équipée d’une passe à poissons mise en service en 2008.Le point noir de ce secteur correspond à la confluence avec le nant Bruyant. L’apport dematériaux (blocs, bois morts…) provenant de ce torrent est très important et déversé dans le litEtat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 56