Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’ArlyComme sur les secteurs précédents, la problématique des espèces invasives est omniprésente.De nombreux massifs continus de renouée ont été recensés sur l’ensemble du linéaire.D’importants massifs, atteignant 100m², colonisent les berges au droit de la station d’épurationde Marlens.Ce secteur est aussi marqué par de nombreuses érosions de berges, notamment au droit de ladéchetterie située au niveau du hameau des Rippes. A cela s’ajoute la présence de massifs derenouée qui concurrencent la ripisylve et participent à l’instabilité des berges. Ce problèmes’étend jusqu’à Ugine.Quelques barrages de castors ont été observés au droit du lieu-dit L’Infernet.Le SATERCE préconise l’abattage des arbres instables afin de limiter les zones d’érosion.• D’Outrechaise à la confluence avec l’ArlyCe dernier secteur présente les mêmes problématiques que les secteurs précédents, avec laprésence continue de la renouée du Japon et une tendance forte à l’érosion des berges.De manière générale ces érosions sont causées par la présence d’arbres tombés dans le lit etqui créent un barrage déviant le courant sur la berge opposée.Ce dernier tronçon présente une dérivation d’une partie des eaux de la Chaise qui alimente lecanal de Lallier.La partie terminale du cours d’eau présente quelques enrochements, lors de la traverséed’Ugine, et des rejets polluants provenant des activités industrielles présentes dans ce secteur.La dégradation du milieu (pollutions industrielles, STEP…) et la simplification du système ensecteur urbain limite fortement les potentialités biologiques de la Chaise.Le SATERCE préconise une diversification et la réalisation d’éclaircies équilibrées de laripisylve afin de maintenir ou améliorer la perception paysagère du cours d’eau.Le SATERCE préconise aussi des mesures de traitement sélectif de la ripisylve et lapréservation de certains embâcles afin d’améliorer la diversité des habitats aquatiques.Synthèse Groupe 4 :• La problématique des espèces invasives est récurrente sur l’ensemble de la Chaiseavec la présence de points noirs (plan d’eau de Marlens, STEP de Marlens, lieu-ditl’Infernet…).• La présence de glissements de terrain actifs en secteur amont favorise les apports dematériaux (bois, blocs…) et augmente le risque de crue en secteur aval (St-Ferréol…).• La Chaise présente des secteurs favorables au développement de la faune aquatique etplus particulièrement la truite fario (partie amont, amont du plan d’eau de Marlens, BoisNoir, les Sablons…).• La présence de tronçons court-circuités provoque des étiages sévères en périodeestival, limitant les potentialités biologiques du cours d’eau.• La dégradation du milieu (seuils, pollution, renouée…) limite les potentialités biologiques(frayères, caches…) et fragmente la continuité biologique.3.2.2 SynthèseLes cours d’eau étudiés sont fortement concernés par le problème des espèces exogènesinvasives monopolistes, représentées par la Renouée du japon (Fallopia japonica = Reynoutriajaponica = Polygonum cuspidatum). D’autres espèces invasives ont également été observéesen abondance, telles que le Buddléia (Buddleja davidii) et le Robinier faux-acacia (Robiniapseudo-acacia).Les boisements de berge présentent des problèmes de diversification spécifique et destratification en secteurs aval, souvent imputables aux espèces exogènes invasives. En effet,Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 71