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Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

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CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’ArlyL’Argentine qui conflue avec le Doron au niveau de Beaufort possède en revanche unebiomasse de truites légèrement inférieure à celle espérée avec une biomasse de truites deseulement 40 kg/ha au lieu de 60 à 70 kg/ha indiqués dans le référentiel théorique.La Chaise est une rivière dégradée par l’érosion, conséquence des extractions de granulats quiont entraîné des phénomènes d’érosion régressive. L’érosion régressive a été compensée parl’édification de seuils artificiels qui limitent les potentialités piscicoles de la Chaise.La Chaise abrite toutefois une population de truites autochtones de souche méditerranéenne(MED) <strong>sur</strong> l’ensemble de son cours en Haute-Savoie (Caudron et al., 2006) ainsi que dans lesecteur d’Ugine. Cette caractéristique représente un enjeu de gestion majeur pour le territoire.<strong>Les</strong> populations de truites autochtones demeurent fragiles en raison de la médiocrité deshabitats et de l’assèchement fréquent du tronçon court-circuité. La qualité médiocre du milieuest amplifiée par la fragmentation des habitats (ouvrages infranchissables) qui entraîne desdysfonctionnements de connectivité biologique au niveau de la Chaise et limite les potentialitésde fraie <strong>sur</strong> ses affluents (SDVP 74, 2007). Malgré ces points noirs, la présence de truites desouche autochtones a été vérifiée récemment <strong>sur</strong> la Chaise, et les analyses génétiques ontpermis de remarquer que ces populations étaient faiblement introgressées. Toutefois, lesdensités sont relativement faibles <strong>sur</strong> la Chaise, menaçant fortement la pérennité despopulations de truites MED (Schéma Départemental de Conservation et de Réhabilitation desPopulations de Truites Autochtones 2007-2013, 2007).1.4.3 Loisirs, Tourisme et paysages1.4.3.1 Loisirs et tourisme<strong>Les</strong> principales activités de loisirs et de tourisme pratiquées <strong>sur</strong> le bassin de l’Arly et de sesaffluents sont :La pêche, qui est la principale activité de loisirs,La randonnée,Le canyoning.<strong>Les</strong> conditions d’écoulement ne semblent pas favorables au développement des autres sportsen eaux vives (canoë-kayak, rafting, hydrospeed), qui sont préférentiellement pratiqués <strong>sur</strong> lebassin versant voisin (Isère amont) où les lâchers d’eau d’EDF favorisent des conditionsd’écoulement propices à la pratique.Le canyoning est pratiqué <strong>sur</strong> certains cours d’eau de versants. <strong>Les</strong> cours d’eau les plusfréquentés sont généralement des petits cours d’eau encaissés et pentus qui possèdent despassages en gorges et de nombreuses cascades.Sur la bassin de l’Arly, 5 canyons « pratiqués » sont recensés : Le canyon du Boudon à Cohennoz, Le Canyon de Fattes à Cohennoz, Le canyon de la Belle au Bois à Megève, Le Nant de Potty à Praz <strong>sur</strong> Arly, Le Nant de l’Enfer à Ugine.En ce qui concerne la baignade, cette pratique n’est pas autorisée <strong>sur</strong> les cours d’eau et leslacs du bassin versant (notamment dans les grandes retenues).Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 34

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