Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

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CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’Arly• Stables si moins de 10 % des arbres en rive sont affouillés ou penchés,• Moyennement stables si 10 à 30 % des arbres en rive sont affouillés ou penchés,• Instables si plus de 30 % des arbres en rive sont affouillés ou penchés.Cette information permet de localiser les secteurs à traiter (abattage, élagage…), si toutefois unrisque pour la protection des biens et des personnes existe à proximité.Age du peuplementLes classes sont :• Equilibré si les âges sont diversifiés,• Vieillissant si 10 à 30 % des arbres en rive sont sénescents.Les zones avec beaucoup d’arbres sénescents doivent être localisées avec précision, afin depouvoir proposer des mesures de gestion pertinentes.Stratification des boisementsLes classes sont :• Multistratifiés si toutes les strates sont présentes (herbacée, sous arbustive, arbustive etarborescente) et si chaque strate est bien représentée,• Monostratifiés.Les secteurs de ripisylve homogène peuvent se décomposer en secteurs plutôt bien stratifiés eten secteurs monostratifiés, dans ce cas, un pourcentage de chaque type de boisements seraévalué.Espèces végétalesLes relevés ne concernent que les strates arborées et arbustives. Il faut estimer pour chaquestrate les espèces présentes et leur pourcentage approximatif d’abondance. Cette informationpermet de savoir si les boisements présents correspondent à une ripisylve diversifiée, multistratifiée, et composée d’essences adaptées.Espèces invasivesLes espèces exogènes invasives sont repérées et classées selon le degré d’implantation :• En voie d’implantation, en cas d’implantation ponctuelle ou de petits massifs épars,• Très implantées, en cas de gros massifs denses ou d’une présence quasi continue.Le pourcentage de recouvrement doit également être évalué à l’échelle du tronçon, afin derenseigner du stade de la colonisation et de l’ampleur des mesures de gestion à mettre enœuvre.Les espèces invasives doivent faire l’objet d’une localisation précise et la surface couverte doitêtre déterminée avec précision, dans le but de pouvoir établir un plan de gestion spécifique desespèces invasives.Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 40
CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’ArlyEspèces plantéesLes plantations de résineux s’étendant sur les berges des cours d’eau doivent être localisées,dans le but d’estimer le linéaire de berge occupé par des essences plantées et non adaptéesaux berges.ObservationsUne rubrique est consacrée aux différentes observations de l’opérateur de terrain, concernantles indices éventuels d’une gestion existante, les risques éventuels, les impératifs de gestion etde manière générale, toutes les informations susceptibles de renseigner des atouts oufaiblesses du tronçon (intérêt piscicole apparent, décharges sauvages, rejets, risquesd’embâcles…).2.1.3 Analyse morphologique2.1.3.1 GénéralitésLa pente et la géologie du lit des cours d’eau influencent très fortement les processus créateursd’habitats. Au sein de grands ensembles présentant une pente et un contexte géologiquehomogènes, se distinguent plusieurs tronçons séparés par de légères ruptures de pente.Les grands ensembles homogènes sont appelés les secteurs morphodynamiques, puisque ladynamique morphologique des cours d’eau est en général la même de l’amont à l’aval d’unsecteur morphodynamique.Chaque secteur morphodynamique présente un ou plusieurs tronçons homogènes, selon lenombre de ruptures de pente du thalweg ou selon l’influence des apports latéraux sur letransport solide et la capacité de charriage du cours d’eau.Le travail de diagnostic nécessite une appréciation exhaustive de l’ensemble des critèrescaractérisant la morphologie des cours d’eau. Ces critères permettent d’analyser lefonctionnement hydraulique des cours d’eau, en étudiant l’évolution des tronçons à forte penteet à granulométrie grossière de l’amont vers les tronçons aval à pente plus faible et à moindreénergie.Les secteurs présentant un « déficit écomorphologique » seront discutés au niveau des fichesde terrain et au sein du présent rapport.Le terme « écomorphologie » englobe la totalité des caractéristiques structurelles d’un coursd’eau et de ses abords immédiats, telles que le lit, les berges, les connectivités longitudinalesou latérales et l’espace disponible.Cette appréciation est basée sur le fait que toute artificialisation irraisonnée des hydrosystèmescontinentaux est responsable de déficits écologiques, dont les symptômes sont la perte de labiodiversité et la simplification des processus de morphogenèse entraînant unehomogénéisation des milieux.Les berges des cours d’eau sont à l’origine perméables et occupées par une végétationadaptée. La disponibilité des matériaux de berge permet une recharge sédimentaire latéraleainsi qu’un apport de bois mort indispensable au cycle trophique des biocénoses, tout endiversifiant les habitats et les faciès d’écoulement.Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 41
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