Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

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CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’Arlydes caractéristiques climatiques et topographiques et des mesures de gestion mises en placepar le SATERCE, qui consistent à traiter les débuts d’implantation de ces espèces par fauche,principalement en secteur amont. La répartition de la renouée du Japon dans le bassinversant du Doron est illustrée dans le plan 4, en annexe. Autres espèces invasivesLe bassin du Doron est fortement colonisé par la balsamine de l’Himalaya (0,05m²/ml). Onretrouve cette espèce, principalement le long du Doron de Beaufort dans la plaine de Marcot etdans ville de Beaufort ainsi que le long de l’Argentine et en partie aval du ruisseau du Manant.On notera aussi quelques petits massifs de Berce du Caucase, le long de l’Argentine, qui estune espèce à fort pouvoir colonisateur mais aussi dangereuse pour la santé humaine (réactionscutanées…).Cette forte colonisation d’espèces invasives telles que la renouée ou la balsamine cause desproblèmes au niveau de la diversité des boisements de berge et augmente le risque dedéstabilisation des berges.3.1.4.2 Végétation rivulaire Qualité de la ripisylveEn ce qui concerne le sous bassin du Doron de Beaufort, les boisements de berges sontrelativement bien diversifiés, comme le montre la figure suivante :4%12% 8%Boisements dépérissants et/oucolonisés par des espèces invasivesBoisements peu diversifiésRipisylve absenteBoisements diversifiésDiversité 76% des boisements de berge du bassin du Doron de BeaufortAu droit du bassin du Doron, la perte de diversité des boisements de berge est imputéeprincipalement à la présence d’espèces invasives monopolistes. Ces secteurs sont situés lelong du Doron et ne concernent pas les secteurs amont et les cours d’eau de tête de bassin.Les points noirs, où la ripisylve est la plus touchée, se trouvent au droit de la plaine de Marcot,sur le hameau de la Coeudra et sur la commune de Queige.Le degré d’implantation est tellement important sur ces secteurs que les boisements de bergesdeviennent vieillissants, avec un réel manque de régénération naturelle. A cela s’ajoute unediminution de l’occurrence et de l’intensité des phénomènes morphogènes (crues…), causéepar les artificialisations de berge et les aménagements hydroélectriques, qui tend à limiter lerenouvellement de la ripisylve favorisant son homogénéisation et son vieillissement.L’évolution à long terme des secteurs les plus sensibles semble être un appauvrissementcroissant des strates, tendant vers la mono spécificité.Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 60
CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’Arly Bois mortLes apports ligneux sont des éléments clés de la structure des petits cours d’eau de tête debassin versant, diversifiant les faciès d’écoulement et augmentant la richesse des microhabitats.Le bois mort est également un élément clé dans la chaîne trophique, apportant abris etnourriture à la faune piscicole.Le bois mort peut devenir problématique en secteurs urbanisés ou en amont d’ouvragessensibles. Une accumulation en amont de certains ouvrages peut entraîner des phénomènesde déversement sur voiries, alors que la présence d’éléments ligneux de grandes dimensionspeut créer des épis et initier des phénomènes de déstabilisation de berges.La prospection de terrain à permis de constater 12 encombres importants en zones à enjeux,pouvant présenter un risque à court terme (érosions, crues torrentielles…). Ces encombres ontété constatés principalement sur le Doron et en partie amont du Grand Nant de Villard de laformation de « barrages de bois » et de crues torrentielles.La faible présence de bois mort au sein des cours d’eau du Doron reflète les mesures degestion mises en place par le SATERCE et la Communauté de Communes du Beaufortain quiconsistent à favoriser le libre écoulement et limiter la déstabilisation des berges en traitant lesencombres à risques.La répartition du bois mort sur l’ensemble du territoire est illustrée dans le plan 6, enannexe.3.1.4.3 Déficits écomorphologiques Structure du lit et des bergesL’étude de l’artificialisation du lit et des berges des cours d’eau du sous bassin du Doron deBeaufort nous a permis de mettre évidence la faible proportion d’aménagements tels que lebétonnage du lit ou les enrochements de berges, sur la totalité du linéaire.Linéaireartificialisé4%Linéaire"naturel"96%Artificialisation de la structure des cours d'eau étudiés dans le sous bassin du DoronCependant certains aménagements, tels que les lit et berges bétonnés en partie aval du GrandNant de Queige ont des impacts sensibles sur les fonctionnalités biologiques.La répartition des berges artificialisées sur l’ensemble du territoire est illustrée dans leplan 7, en annexe.Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 61
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