Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’Arlynaturelle de ripisylve ont été constatés sur le terrain. La répartition de la renouée du Japondans le bassin versant de la Chaise est illustrée dans le plan 3, en annexe. Autres espèces invasivesLes autres espèces invasives sont également présentes, mais les boisements concernés sontplus diversifiés. Toutefois, des populations quasi-mono spécifiques de Buddléia ont étéremarquées sur les berges de la Chaise au droit de secteurs remaniés ou de zones industrielles(carrières, dépôts de matériaux…). Ainsi des secteurs comme la carrière de Marlens, le pland’eau de Marlens ou encore la zone industrielle de Saint Ferréol sont fortement touchés parcette problématique, entraînant une perte de diversité importante en ce qui concerne lesboisements de berge. D’autres zones ayant des intérêts paysagers et naturels, comme lesboisements situés entre l’ancienne voie ferrée et le pont d’Ombre, sont touchées par cettecolonisation.3.2.3.2 Végétation rivulaire Qualité de la ripisylveLe sous bassin de la Chaise est le bassin le plus touché par la perte de diversité desboisements de berge. L’étude des boisements de berge sur ce bassin, illustrée ci-après, montreune faible diversité sur 23% du linéaire étudié. A cela s’ajoute de nombreux secteurs où laripisylve est absente (12%).13%10%Boisements dépérissants et/oucolonisés par des espèces invasivesBoisements peu diversifiés65%12%Ripisylve absenteBoisements diversifiésDiversité des boisements de berge du bassin de la ChaiseLe bassin de la Chaise est caractérisé par de nombreuses artificialisations en zones urbainesnotamment et par la présence de biefs et canaux qui sont utilisés par les riverains et parcertaines industries. Cette simplification du système entraîne des importantes pertes dediversité et de densité de la ripisylve. La concurrence des espèces invasives, telles que larenouée et le buddléia, amplifie cette perte de diversité.La présence d’activités industrielles telles que la carrière de Marlens ou les dépôts de matériauxdivers sur les berges contribuent à la dégradation de la ripisylve.Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 73