Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’Arlyberges et la présence de remblais ponctuels. Les berges peuvent parfois être abruptes etperchées au-dessus du cours d’eau (incision et érosions), limitant la qualité des boisements.L’instabilité des berges causée par la dégradation de la ripisylve, la présence d’embâcles et lesdifférentes activités (carrières, usines, habitations…) provoque de fortes érosions latérales surl’ensemble du linéaire et notamment à l’entrée de Praz-sur-Arly.Compte tenu des dégradations chimiques (rejets domestiques, dépôts de déchets, activitésindustrielles…) et physiques du milieu (artificialisations, homogénéisation des faciès…) la partieamont de l’Arly présente des potentialités biologiques limitées.• Les gorges, entre Flumet et UgineA partir de Flumet, l’Arly s’enfonce dans des gorges rocheuses aux versants très instables. Denombreux glissements de terrain actifs sont recensés sur ce linéaire (glissement de terrain deCohennoz…). Les apports de matériaux y sont abondants et fréquents.Ce secteur est artificialisé avec l’existence d’ouvrages hydroélectriques et notamment lebarrage des Mottets et la présence d’ouvrages de protection (seuils, épis, enrochements…).Les quelques zones de replats (au pied du hameau des Combets, secteur de Moulin Ravier…),où la végétation peut se développer, sont fortement colonisées par les espèces invasives(renouée, buddléia et robinier).Ces gorges rocheuses constituent un frein naturel au développement des espèces piscicoles.• La plaine alluviale, entre Ugine et AlbertvilleLa plaine alluviale, entre Ugine et Albertville, présente un lit mineur unique à tendancesméandriforme localisées et fortement artificialisé.L’artificialisation des berges de l’Arly est continue en rive droite par la présence d’un talus deprotection de la 2x2 voies. Cette contrainte limite la dynamique alluviale naturelle(rajeunissement de la ripisylve, formation de milieux secondaires…) en réduisant fortementl’espace de divagation du cours d’eau et en supprimant les connexions et les échanges avecles milieux périphériques.Cette problématique est présente en rive gauche à l’exception du secteur compris entre le lieudit« le Sautplat » et la commune de Césarches (amont de la confluence Arly-Doron). Celinéaire, d’une longueur de plus de 2 km constitue le seul corridor biologique et la seule zoned’échanges de la partie aval de l’Arly.Le problème des espèces invasives est récurrent sur l’ensemble du linéaire. D’importantsmassifs de renouée, de buddléia et robinier concurrencent de manière continue les boisementsrivulaires. Les atterrissements sont aussi fortement concernés par ces espèces invasives.La présence de plateformes industrielles à Ugine et au droit de la confluence avec le Doronsont des sources de pollutions importantes limitant le développement des espèces aquatiques.La simplification du système (artificialisation des berges…) et l’homogénéisation des facièsimpliquent des potentialités piscicoles limitées.Synthèse Groupe 6 :• Le problème de la renouée du japon est récurrent sur la globalité du linéaire.• Une diversification des boisements de berge pourrait également être proposée surcertains secteurs, ainsi que le renforcement de la ripisylve en secteurs aval des affluentsde l’Arly.• Certains points noirs posent des problèmes de pollution (plateformes industrielles…).Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 87