Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’ArlyGroupe 4 : la ChaiseChaise amont (Communes de Bouchet Mont-Charvin, Serraval et St-Ferréol) :De la commune de Bouchet Mont-Charvin à la prise d’eau du biel de St-Ferréol, la Chaise secomporte comme une rivière à tendance torrentielle. La partie amont se situe principalementdans des gorges plus ou moins profondes et présente une pente importante. Les apports dematériaux provenant des versants instables sont fréquents.On constate donc de nombreux secteurs présentant des glissements de terrain entraînant laformation d’encombres dans le lit de la Chaise. C’est le cas, par exemple, au droit de lacommune de Bouchet (amont de CChP17) où sont recensées des zones d’érosion et deglissements de terrain actifs.Le point noir de ce premier secteur se situe à l’amont du biel de St-Ferréol. Il s’agit d’unimportant glissement de terrain, très actif, qui est source de matériaux et bois morts. Les enjeuxconcernant ce secteur sont forts. En effet, plus en aval, la Chaise traversant la commune de St-Ferréol, les risques de crues et de dégradation des ouvrages d’art sont importants.Un gros massif de buddléia, de plus de 250m², a été constaté sur la rive droite au droit de ceglissement de terrain.Cette partie supérieure de la Chaise présente de fortes potentialités piscicoles avec la présencede frayères potentielles. Cependant, la présence d’ouvrages tels que la buse CChB18fragmente cette continuité biologique.Chaise aval (Communes de St-Ferréol, Marlens et Ugine) :• Du biel de St-Ferréol au pont de Bosson (CChP15)La seconde partie de la Chaise, située entre le biel de St-Ferréol et la confluence avec l’Arly,s’apparente à un cours d’eau de fond de vallée avec une pente faible, un lit méandriforme avecun hydrodynamisme plus faible qu’à l’amont et s’exprimant surtout latéralement (érosions deberges et méandrages).En partie basse, la Chaise entre dans la plaine de St-Ferréol avec, en premier lieu, un litconstitué de nombreux atterrissements et une zone de divagation importante. Il est important detraiter les encombres et bois instables à l’amont de St-Ferréol afin de favoriser l’écoulement etd’utiliser ce replat comme zone de dépôt et de ralentissement en cas de crue.• De St Ferréol à la carrière de MarlensLe secteur situé entre le pont de Bosson et la route N508 est entièrement recalibré afin desécuriser les activités installées sur les deux rives.En ce qui concerne la géomorphologie, ce tronçon recalibré présente une tendance àl’exhaussement causée par la présence d’un seuil qui bloque les matériaux. Ce blocage dutransport solide entraîne un déficit en matériaux en aval et une forte incision, notamment auniveau de CChP10.Cette tendance à l’exhaussement est visible entre le dépôt de matériaux situé au droit duhameau du Chênay et le pont d’Ombre (CChP9), ainsi qu’à l’amont de la carrière de Marlens.Dans le dernier cas, l’exhaussement est causé par la présence d’un ouvrage de franchissementde la rivière (CChP8) qui retient les matériaux.Une importante zone de dépôt de matériaux inertes (activité industrielle) est présente au droitdu lieu-dit Sous les Vions.Le problème des plantes invasives et plus particulièrement la renouée et le buddléia estrécurrent sur l’ensemble du linéaire avec un point noir au droit du plan d’eau de Marlens.Le secteur compris entre CChP10 et CChP9 présente de fortes potentialités piscicoles. Laprésence de seuils et ouvrages infranchissables fragmente la continuité biologique surl’ensemble du linéaire de la Chaise.• De Marlens à OutrechaiseEtat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 70