Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’ArlyLa traversée de la station du Planey est caractérisée par la présence de quelquesenrochements, par un lit recalibré en certains endroits, par des secteurs dont la ripisylve estabsente et enfin par un début d’implantation de la grande balsamine de l’Himalaya (environ35m²). Il est à noter la présence de quelques stations à berce du Caucase (Heracleummantegazzianum) qui concurrence la flore indigène et qui est toxique pour l’homme. Il estessentiel de traiter ces implantations immédiatement afin d’éviter l’expansion de cette espèce àl’aval.Dans ce secteur on constate la présence de nombreux dépôts de déchets verts et de remblaisdivers. Il est indispensable de sensibiliser les riverains sur les impacts de ces dépôts sur lastabilité des berges et sur la qualité de la ripisylve et de l’eau du cours d’eau.Au niveau du hameau du Perrey (amont d’Arêches) se trouve un ouvrage hydroélectrique (prised’eau EDF de l’Usine de Beaufort) limitant le débit sortant et le potentiel piscicole.• D’Arêches à BeaufortLors de la traversée d’Arêches, l’Argentine présente quelques rejets d’eau pluviaux etdomestiques qui, s’ajoutant à un débit faible (prise d’eau à l’amont), peuvent altérer la qualité dedu milieu et nuire à la faune aquatique.On constate dans ce secteur l’implantation de plantes invasives (balsamine de l’Himalaya,environ 100m²).Le hameau du Moulin (DAP2) présente les mêmes problématiques que le secteur d’Arêches,c’est à dire des rejets d’eau dans le milieu et l’implantation de la balsamine de l’Himalaya.Après le village du Praz, l’Argentine s’engouffre dans des gorges rocheuses profondes pourréapparaître au niveau de la plaine des Cahières à l’amont de Beaufort. Ce secteur de plaineoffre des zones de fraie potentielles, compte tenu de la qualité du milieu physique(granulométrie…), notamment pour la truite de rivière.Dans sa partie inférieure (commune de Beaufort), le cours d’eau est fortement artificialisé avecla présence de nombreux enrochements (200ml) et quelques rejets d’eau dans le milieu. Onconstate aussi l’absence de ripisylve en rive droite sur un linéaire de 500 ml et surtout d’unecolonisation des berges très importante par la renouée du Japon et la balsamine de l’Himalaya.La connexion entre l’Argentine et le Doron est satisfaisante et favorise les échanges piscicoles.Sur l’ensemble du linéaire, le SATERCE préconise un traitement sélectif des embâcles et unegestion des arbres susceptibles de tomber dans le lit, ainsi que la gestion de la renouée duJapon.Dorinet (Communes de Beaufort sur Doron et Hauteluce) :• De l’usine hydroélectrique de Belleville au pont de Hauteluce (DDoP4)La partie supérieure du Dorinet est caractérisée par la présence de l’usine hydroélectrique deBelleville et d’une prise d’eau alimentant la centrale hydroélectrique de Hauteluce. Ceciimplique un débit modifié à la sortie de l’usine. Dans ce premier secteur, les potentialitéspiscicoles sont fortes compte tenu d’une pente et d’une granulométrie favorables audéveloppement d’espèces telles que la truite fario (ou truite de rivière). La ripisylve est continue,dense et diversifié sur la majeure partie du linéaire. On note cependant la présence d’unegravière active au niveau de l’Infernet (amont de DDoP7) et un important colmatage minéraldans ce secteur. Une petite partie du Dorinet est dérivé afin d’alimenter un plan d’eau utilisépour la pêche. A l’aval du pont DDoP7, quelques embâcles mineurs et arbres penchés sontdispersés le long du Dorinet sans réelles conséquences. A l’aval du Moulin d’Annuit (DDoP6) leDorinet s’engorge progressivement. A l’amont du pont de Hauteluce (DDoP4) se trouve l’usinehydroélectrique EDF.• De Hauteluce à la centrale de DomelinA l’aval du pont de Hauteluce, les gorges deviennent plus profondes et difficilement accessiblesjusqu’à la centrale EDF de Beaufort située au lieu-dit de Domelin. Il est difficilementenvisageable d’intervenir dans ces gorges pour traiter les embâcles notamment.• De la centrale de Beaufort à la confluence avec le DoronEtat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 54