Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’ArlyAinsi le maintien de la diversité du milieu (traitement de la renouée, gestion des boisements deberge, élimination des déchets…) concerne 35% du linéaire étudié dans le bassin du Doron deBeaufort, alors que le maintien de la qualité paysagère (élimination des déchets, gestion desboisements de berge…) concerne 34% du linéaire étudié. La favorisation du libre écoulement(traitement sélectif des embâcles, gestion de la ripisylve…) est un objectif qui concerne 29% dulinéaire et enfin 2% du linéaire sont concernés par la limitation des érosions de berge(traitement des embâcles, remodelage du lit…).Le traitement de la renouée du Japon en voie d’implantation et le traitement sélectif desembâcles sont les opérations principales mises en œuvre dans les secteurs amont. Ces travauxrépondent à différents objectifs tels que la limitation des érosions de berges, la favorisation desécoulements et le maintien de la diversité du milieu.3.1.4 Diagnostic des cours d’eau3.1.4.1 Espèces exogènes invasivesCes plantes exogènes invasives ont des impacts considérables sur la biodiversité et la qualitéde la ripisylve, principalement par la concurrence qu’elles exercent pour l’espace où ellescroissent. La renouée du Japon, par exemple, concurrence fortement les boisements de bergesen s’étendant par taches monospécifiques.De plus, ces espèces font reculer significativement les populations inféodées à ces milieuxaquatiques (amphibiens, reptiles…) car ces dernières dépendent directement ou indirectementdes espèces herbacées et arborées autochtones.Proportions des espèces invasives dans le bassin du Doron de BeaufortOn constate qu’avec plus de 76%, la renouée du Japon est l’espèce invasive la plusreprésentée le long des cours d’eau du bassin du Doron. Vient ensuite la balsamine del’Himalaya avec une proportion d’environ 24% sur l’ensemble du territoire. Renouée du JaponLe bassin du Doron de Beaufort est fortement touché par les espèces exogènes invasives etprincipalement par la renouée qui atteint 0.2 m²/ml de cours d’eau étudié. Ces massifscolonisent principalement le Doron de Beaufort et les parties aval de ses affluents. Les secteursamont du bassin (Argentine, Dorinet, Poncellamont…) sont relativement épargnés compte tenuEtat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 59