Val d'Arly - Les documents techniques sur l'eau

CIDEE Ingénieurs ConseilsEtude multifonctionnelle et plan de gestion descours d’eau du bassin versant de l’Arlydu Doron. Au droit de cette confluence, les berges du Doron sont fortement érodées. Ladernière lave torrentielle importante datant du 30 juin 2008 a coupé la route D925.Au droit du hameau de Bonnecine quelques embâcles et atterrissements perturbent le régimehydraulique du Doron et favorisent l’érosion des berges. Ces boisements doivent être évacués.Le linéaire compris entre le nant Bruyant et le hameau « les îles d’en bas » présente des zonesde frayères potentielles et de nombreuses caches à poisson.Au niveau de la commune de Queige se trouve la centrale hydroélectrique de Queige et la prised’eau de l’usine des Roengers équipée d’un ouvrage de franchissabilité mis en service en 2007.Ces deux ouvrages permettent la montaison et la dévalaison.• De Queige à la confluence avec l’ArlyAvant de s’enfoncer dans des gorges rocheuses, le Doron parcourt un cours linéaire fortementcolonisé par la renouée du Japon. Ce problème est récurrent notamment au droit de la zoneindustrielle située à l’aval des Bleuets. Ce secteur est caractérisé par la présence de déchetstout venant et d’une ripisylve fine et en mauvais état.Par la suite le Doron sillonne des gorges rocheuses profondes dont les versants plus ou moinsinstables sont sources d’apports en bois. Cependant compte tenu de la hauteur des gorges etl’absence d’enjeux immédiats, la gestion des encombres n’est pas une priorité.A l’aval du pont des Roengers, se trouve la centrale EDF des Roengers et la prise d’eau del’usine de Venthon qui est franchissable à la dévalaison depuis 2008 pour les poissons maisinfranchissable à la montaison compte tenu des gorges et seuils infranchissables naturels enamont.La confluence avec l’Arly est marquée par la présence de massifs de renouée, de buddléia etde robinier faux-acacia. La partie basse est artificialisée à l’aide de murs bétonnés (100ml).La connexion entre le Doron et l’Arly est bonne et permet une bonne connectivité biologique.Synthèse Groupe 3 :• Le problème des espèces invasives, et plus particulièrement la renouée du Japon, estrécurrent en partie aval, dans les secteurs urbanisés. La mise en œuvre de mesures degestion telles que la fauche et l’arrachage des plants sont nécessaires afin de contenir lacolonisation de telles espèces invasives.• La partie aval du Doron est fortement artificialisé avec la présence de nombreuxenrochements et murs bétonnés. Cette artificialisation simplifie considérablement lesystème et limite la diversité des faciès.• Comme l’ensemble des cours d’eau du Beaufortain, le Doron est concerné par laprésence d’ouvrages hydroélectriques (Queige, Coeudra, Roengers) pouvant limiter ledébit et les potentialités piscicoles.• Parmi les zones à fort intérêt, la plaine de Marcot présente d’importantes potentialitéspiscicoles. Ces potentialités biologiques ont été mises en valeur grâce à la création depasses à poissons au niveau des usines hydroélectriques de Queige (2007) et de Villard(2008). Ces passes font actuellement l’objet d’un suivi afin d’évaluer leursfonctionnements.3.1.2 SynthèseLa présence de nombreux ouvrages hydroélectriques (barrages, prises d’eau…) dans le sousbassin du Doron de Beaufort a des conséquences importantes sur les débits (=débits réservés)et donc sur le développement de la faune piscicole en général, et de la Truite fario enparticulier.Etat des lieux et diagnostic – Octobre 2008 Page 57