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Analyse des impacts économiques et sociaux sur ... - Fondation FARM

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Néanmoins, le système de monopsone <strong>sur</strong> le coton graine a été conservé 16 , tout comme le lienentre paiement de celui-ci <strong>et</strong> le remboursement <strong>des</strong> crédits d’intrants. L’étude va maintenantprésenter en détail les différents éléments de la réforme : mise en place <strong>des</strong> nouvellesorganisations locales de producteurs, privatisation de la SOFITEX <strong>et</strong> transferts deresponsabilités de l’Etat aux producteurs, mise en place du partenariat économique de la filière*<strong>et</strong> entrée de nouveaux investisseurs dans l’égrenage.GVAdhésionProducteurs de cotonCréditd’intrantsCotongraineAdhésionEbauche <strong>des</strong>tructuresCoton fibreIntrants importésSOFITEXAchats coton graine,égrenage,huiles <strong>et</strong> tourteaux,Achats <strong>et</strong> distribution<strong>des</strong> intrants agricoles,Gestion du créditd’intrants (céréales <strong>et</strong>coton)VulgarisationagricoleAutres producteursSyndicats <strong>et</strong> faîtières agricolesCoopération internationale(Banque Mondiale, AFD)Banques DAGRIS Etat• Financement <strong>des</strong>campagnes cotonnières• 1 % <strong>des</strong> parts du capital• 34 % <strong>des</strong> parts• Soutien technique• Commercialisation• 65 % <strong>des</strong> parts• Financement de la recherche <strong>et</strong> del’assistance technique• Définition d’objectifs nationauxFigure 1 : Organigramme de la filière cotonnière au Burkina Faso avant la réforme :une structure parapublique centraliséeLe processus de c<strong>et</strong>te réforme s’inscrit dans le mouvement généralisé de la libéralisation<strong>des</strong> marchés agricoles en Afrique Sub-Saharienne. La Banque mondiale a entamé un dialogueavec la filière* du coton en 1996 dans le cadre du PASA. Le premier vol<strong>et</strong> de ce programmeconcernait la libéralisation <strong>des</strong> monopoles du riz, <strong>des</strong> céréales <strong>et</strong> du karité (achevé dans laplupart <strong>des</strong> pays de l’Afrique Sub-Saharienne) <strong>et</strong> le deuxième la suppression <strong>des</strong> monopolespublics du sucre <strong>et</strong> du coton (en cours). En 1998, un schéma a été convenu pour faire entrer lesproducteurs dans le capital de la SOFITEX. L’Etat a d’abord refusé c<strong>et</strong>te proposition face à ladésorganisation initiale <strong>des</strong> structures paysannes. Il a cependant modifié la loi 17 <strong>et</strong> instauré lesGPC. Avec le soutien de l’ AFD, l’UNPCB a ensuite émergé comme interlocuteurindispensable dans le cadre de la réforme.La relance cotonnière est composée de trois phénomènes : la privatisation partielle de laSOFITEX, la libéralisation de l’égrenage <strong>et</strong> la mise en place d’une organisation de producteursparticipant aux décisions de l’industrie.16 En eff<strong>et</strong>, même s’il existe plusieurs sociétés cotonnières aujourd’hui, chacune possède une zone définied’exclusivité d’achat du coton graine (voir encadré 1).17 Instauration de la loi 14.Rapport <strong>FARM</strong>- Réforme de la filière cotonnière burkinabè 13

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