Analyse des impacts économiques et sociaux sur ... - Fondation FARM
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amendements organiques, encore peu développé <strong>et</strong> marginal, est plus souvent affecté aux autrescultures.Il n’y a pourtant pas de substituabilité entre ces deux types de fertilisations. On peutinférer qu’il s’agit d’une stratégie de diversification <strong>des</strong> risques* agronomiques liés à la baissede la fertilité <strong>des</strong> sols, les ménages investissant plus à long terme dans les parcelles où sontcultivées leurs cultures traditionnelles. Cependant, cela n’a pas d’incidence <strong>sur</strong> la fertilité <strong>des</strong>sols dans <strong>des</strong> systèmes de rotation coton/ céréales. On observe, enfin, un assolement moyen 52% coton/ 48 % autres cultures.1) Stratégie empirique d’estimationLes données collectées sont croisées <strong>et</strong> ne perm<strong>et</strong>tent pas d’extraire <strong>des</strong> estimations <strong>des</strong> eff<strong>et</strong>sdirects de la réforme, comme celui <strong>sur</strong> la productivité <strong>des</strong> ménages producteurs 82 . Le rendementagrégé national étant stationnaire depuis 10 ans <strong>et</strong> le rendement individuel ayant augmenté sansintensification de la production cotonnière, la stratégie d’estimation consiste dans l’analyse <strong>des</strong>déterminants de la croissance extensive du coton, c'est-à-dire l’augmentation <strong>des</strong> <strong>sur</strong>facescotonnières. En eff<strong>et</strong>, les courbes de croissance <strong>des</strong> <strong>sur</strong>faces cotonnières <strong>et</strong> de la productionsont étroitement corrélées (voir encadré 3). On peut donc estimer la croissance globalecotonnière par celle <strong>des</strong> <strong>sur</strong>faces cultivées en coton (rendement national stationnaire <strong>sur</strong> lesdernières campagnes).Encadré 3 : Progression <strong>des</strong> <strong>sur</strong>faces <strong>et</strong> de la production cotonnières entre 1996 <strong>et</strong> 2005Evolution production <strong>et</strong> <strong>sur</strong>faces cotonnières entre 1996 <strong>et</strong> 2005600500400milliers tonnes ou Ha300200ProductionSuperficies10001996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004campagne agricoleDans la section précédente, on a déjà observé que le nombre de producteurs avaitsensiblement augmenté depuis 5 ans. La stratégie d’estimation se concentre donc <strong>sur</strong> lesévolutions de <strong>sur</strong>faces totales cultivées, puis <strong>sur</strong> les évolutions de la sole de coton par ménage82 Brambilla <strong>et</strong> Porto (2006) de la Banque mondiale utilisent <strong>des</strong> données croisées répétées dans le temps pourestimer les eff<strong>et</strong>s <strong>des</strong> réformes cotonnières en Zambie grâce à <strong>des</strong> variables mu<strong>et</strong>tes correspondant aux différentesphases de la réforme.Rapport <strong>FARM</strong>- Réforme de la filière cotonnière burkinabè 47