En 1473, Pierre Turpin, évêque d'Evreux, venu pour voir ce monument <strong>et</strong> se faire inscrire sur le rôle de la confrérie, tombamalade à <strong>Cherbourg</strong> <strong>et</strong> y mourut : il fut enterré dans le choeur. Son épitaphe y était encore plus de deux siècles après [32].L'édifice a trois nefs ; le maître-autel est adossé à la muraille ; une p<strong>et</strong>ite fenêtre placée derrière un Jehovah, éclaire unbaptême de Jésus-Christ, oeuvre d'Armand Frér<strong>et</strong>, ainsi que le reste de l'autel.Le choeur est fermé par une grille en fer, <strong>et</strong> contient 46 stalles.L'église a quatre grandes chapelles latérales : dans celle dite de Jésus ou <strong>du</strong> Sépulcre, on a lu pendant long-tempsl'inscription suivante :« Messire Le Parmentier, seigneur de Cosqueville <strong>et</strong> bourgeois de c<strong>et</strong>te ville, <strong>et</strong> sa femme Françoise, ont donné c<strong>et</strong>techapelle <strong>du</strong> Sépulcre, l'an MVCCLIII. »Dès les premiers travaux de l'église, on avait eu[p. 77]dessein de construire une tour <strong>et</strong> un portail ; on avait même commencé en 1531, mais à c<strong>et</strong>te époque, François I. er avaitbesoin d'argent pour le rachat de <strong>ses</strong> fils qu'il avait livrés par le traité de Madrid, il fit un appel à <strong>ses</strong> fidèles suj<strong>et</strong>s, comme illes appelait ; les <strong>Cherbourg</strong>eois lui donnèrent l'argent qu'ils avaient rassemblé pour leur église, <strong>et</strong> méritèrent ainsi l'honneurde le recevoir dans leurs murs l'année suivante. Le portail <strong>et</strong> la tour qui n'ont été construits qu'en 1825, jurent étrangement parleur lourdeur <strong>et</strong> leur mauvais goût avec le reste de l'édifice. C<strong>et</strong>te tour a 26 mètres de haut. On a établi dans la voûte destribunes en amphithéâtre à la place d'un demi-jeu d'orgues qui s'y trouvait avant la révolution.L'édifice a 46 mètres de long sur 28 de large, <strong>et</strong> peut contenir environ trois mille personnes. Il est encombré de bancs,comme toutes les égli<strong>ses</strong> <strong>du</strong> nord <strong>du</strong> département. Outre le monument de l'Assomption qui passait pour un chef-d'oeuvre, ony voyait encore autrefois un crucifix de cinq pieds sept pouces, que Voisin-la-Hougue appelle un des plus beaux ouvrages <strong>du</strong>monde.La chaire, qui est très-élégante, est d'Armand Frér<strong>et</strong>, ainsi que la statue de la Vierge. Celle de S.te-Anne, qui est dans lachapelle des Fonts, est de Louis Frér<strong>et</strong>, fils d'Armand.Parmi les tableaux, on remarque une Visite des saintes femmes au tombeau de Jésus. C<strong>et</strong>te belle[p. 78]toile qui est attribuée à Gaspard Crayer, à Bon Boullongne <strong>et</strong> à Philippe-de-Champagne, a été restaurée par Langevin. L<strong>et</strong>ableau de Jésus porté au tombeau est de ce dernier artiste.On y trouve encore,Dans la chapelle <strong>du</strong> S.t-Sacrement :Jésus portant sa croix.Une Adoration des Mages ;Une Adoration des Bergers, par La Hire,Un S.t-François d'Assi<strong>ses</strong> <strong>et</strong> un Prophète Elie dans le désert, par M. Le Sauvage.Sur la porte de la Sacristie :Un S.t-Pierre.Dans la chapelle des Fonts :Un Baptême de S.t-Jean, par Langevin.
Et dans la tribune :Un tableau de la Cène, par M. Le Sauvage.« Parmi les anciennes épitaphes qui se trouvaient dans c<strong>et</strong>te église, on remarquait les deux suivantes :R<strong>et</strong>ourné est Messire Laurent.Bergerel, d'où était venu.Plus cher était que les écusA chacun tant gros que menu.Par Lachésis circonvenuFut l'an quinze cent trente-sept,Fin de septembre, aux vers tout nuBaillé. Son âme en gloire s<strong>et</strong>. » [33]« Par l'Eternel qu'on doit craindre <strong>et</strong> aimer,Vrai créateur de la machine ronde,Fut appelé le bon Jean de la MerEt adjourné de ce bas mortel monde.Malgré fleurs, force <strong>et</strong> nature faconde,En un clin d'oeil fut ren<strong>du</strong> bouche close ;Puis le sien corps fut cy-mis <strong>et</strong> reposeEn attendant la résurection.Que le Seigneur, de qui tout vient, disposeQu'au nombre soit de sienne élection. »[p. 79]« Quatre épitaphes se lisent encore aujourd'hui ; 1.° contre le dernier pilier de la nef, à droit e en montant au choeur :Cy-devant repose le corps d'honorable homme Jean de Bailly, en son vivant bourgeois de c<strong>et</strong>te ville. Lequel décéda ledernier jour de décembre 1624. Et d'honnête femme Isabeau Troude, son épouse laquelle décéda le 12 d'avril 1642. »Priez Dieu pour leurs âmes.2.° Contre le pilier <strong>du</strong> côté opposé :Cy-devant reposent les cendres de M. rs Bertelot de Bailly, vivant, S. r de Caubisson qui décéda le XXIV. e jour de mayMDCLVIII, <strong>et</strong> de Thomas de Bailly, son fils, qui décéda le XXV. e de janvier MDCLIX, tous deux bourgeois <strong>et</strong> marchands dec<strong>et</strong>te ville. Lequel Thomas a donné cent sols de rente foncière pour un obit. »« Priez Dieu pour eux. »« 3.° Dans la chapelle des Fonts :Cy-devant git le corps Thomas VaultierQui en vivant d'un coeur sain <strong>et</strong> entierTint le chemyn des décrepts <strong>et</strong> edictsDu seigneur Dieu sans aulcuns contredits.Pour toy, subj<strong>et</strong> à naturelle mort,Amy lysant, si pitié te remort,[p. 80]
- Page 1 and 2: Cherbourg et ses environs : nouveau
- Page 3 and 4: considérables ; il s'y vend des be
- Page 5 and 6: [p. 14]à Cherbourg, forment la dé
- Page 7 and 8: la part de l'Angleterre, fit répar
- Page 9 and 10: trois mille soldats. Il prit Valogn
- Page 11 and 12: La flotte anglaise qui bombarda Die
- Page 13 and 14: Pendant tous ces ravages faits à C
- Page 15 and 16: Cherbourg comme la plupart des vill
- Page 17 and 18: Les bandes d'incendiaires, qu'une p
- Page 19 and 20: En suivant le contour des murs, on
- Page 21 and 22: II, y réclamait aussi sa place de
- Page 23: [p. 73]Il y a 60 ans on voyait enco
- Page 27 and 28: accident, et détruisit la chapelle
- Page 29 and 30: saints Clair, dont les actes ne son
- Page 31 and 32: Une Vierge et l'Enfant-Jésus,A gau
- Page 33 and 34: « En 1514, nouveau pillage par les
- Page 35 and 36: En dehors, et du côté droit, est
- Page 37 and 38: séparé par un large chemin, on tr
- Page 39 and 40: Thomas de Canterbury. Elle a subsis
- Page 41 and 42: Si l'on déduit de cette somme les
- Page 43 and 44: midi. — Il est ouvert aux habitan
- Page 45 and 46: 88 — Intérieur d'un Ménage rust
- Page 47 and 48: faicts et gestes en sommaire des ro
- Page 49 and 50: Les travaux judiciaires ont habitue
- Page 51 and 52: On sentit enfin que le respect qu'o
- Page 53 and 54: L'enseignement secondaire comprend
- Page 55 and 56: Usine de la route de Tourlaville (c
- Page 57 and 58: fournée. Un seul four est en activ
- Page 59 and 60: [p. 175]La mise à exécution des T
- Page 61 and 62: [p. 182]été passée moyennant 560
- Page 63 and 64: Dans sa partie N., l'avant-port est
- Page 65 and 66: Nous avons maintenant à parler des
- Page 67 and 68: Il est à regretter qu'il ne possè
- Page 69 and 70: Vauban, qui avait une connaissance
- Page 71 and 72: l'assujettissaient. L'opération s'
- Page 73 and 74: mers de vives eaux d'équinoxe, sur
- Page 75 and 76:
Article 1. er — La batterie à é
- Page 77 and 78:
On s'occupa au commencement de 1835
- Page 79 and 80:
la première aucune construction fi
- Page 81 and 82:
23 septembre 1799, et les cinq autr
- Page 83 and 84:
Article 1 er . Il sera construit da
- Page 85 and 86:
courant très-faible. »« .... Un
- Page 87 and 88:
[p. 271]aucun service et qui sont d
- Page 89 and 90:
Cet établissement, y compris ses d
- Page 91 and 92:
ligne ; celui de l'E. a la même de
- Page 93 and 94:
AQUEDUC DE DÉRIVATION DES EAUX DE
- Page 95 and 96:
arque ; il allait échapper, mais u
- Page 97 and 98:
M. Asselin possède aussi une colle
- Page 99 and 100:
disparaissant les unes derrière le
- Page 101 and 102:
Trois monuments de ce genre se trou
- Page 103 and 104:
au Gordien d'Afrique, père ; un Go
- Page 105 and 106:
[p. 24]proecox. — Sisymbrium nast
- Page 107 and 108:
Callitriche aquatica et var. — Ce
- Page 109 and 110:
GENTIANEES.Gentiana pneunomanthe.
- Page 111 and 112:
Salix capraea, aurita, lanceolata,
- Page 113 and 114:
Acotylédones.MOUSSES.Phascum subul
- Page 115 and 116:
Plantes de couleur rose ou pourpre.
- Page 117 and 118:
fourni plusieurs antiques qui sont
- Page 119 and 120:
Cette paroisse est une des plus anc
- Page 121 and 122:
à la chambre des députés. — Un
- Page 123 and 124:
a consacré une notice dans l'Annua
- Page 125 and 126:
haute futaie et entouré de murs. O
- Page 127 and 128:
Aujourd'hui il n'en reste presque a
- Page 129 and 130:
Le château-fort de Bricquebec est
- Page 131 and 132:
l'emplacement de l'ancien château
- Page 133 and 134:
l'accès difficile à l'ennemi.L'é
- Page 135 and 136:
infernal esprit de vengeance, il d
- Page 137 and 138:
mai ; mais contrarié par les vents
- Page 139 and 140:
escarmouchait fréquemment avec les
- Page 141 and 142:
long-temps oubliées ; le commerce
- Page 143 and 144:
Cherbourg, Boulanger.Guide pittores
- Page 145 and 146:
ENREGISTREMENT, M. Peschau, receveu
- Page 147 and 148:
Même page, ligne 23, renfermer, li
- Page 149 and 150:
Le sonnet suivant, dont une copie s
- Page 151 and 152:
Laufelt, il combattit cependant de
- Page 153 and 154:
Couvent de Benédictines. 85Maison
- Page 155 and 156:
Quincampoix. — La Fauconnière.
- Page 157 and 158:
[33] Toustaint de Billy, hist. manu
- Page 159 and 160:
côté de l'Est. [retour][78] Il fa
- Page 161 and 162:
portion de conduite anciennement ex