Consulter le Procès-verbal du 18 juillet 2011 - Montbéliard

En ce qui concerne le nombre de lits, lorsque l’on pense que Montbéliard a entre 600 et 700 litscomme Belfort et que l’on veut réduire un site médian qui est passé de 616 lits à 750 lits, et bien, onpeut se poser des questions alors qu’actuellement, on ne sait déjà pas où mettre les malades alors, jeme demande comment on les mettra dans un site médian. Au départ, soi-disant, on devait simplementopérer les gens et, au bout de deux jours, les rapatrier sur les sites existants. Aujourd’hui, il n’en estrien, on transforme, comme je l’avais dit en 2005, les sites actuels en gériatrie, psychiatrie etréadaptation, ce qui n’est pas très valorisant et très attractif.En ce qui concerne la radiothérapie, on est surpris de voir que la radiothérapie sera faite dans sonensemble sur le site médian. C’est marqué noir sur blanc dans le projet qui nous a été remis.Je passerai la situation des urgences, de la rénovation, de la pneumologie, de la neurologie pour nepas rentrer dans les détails. Bref, on voit que c’est un peu le foutoir et qu’il y a un défautd’organisation médicale qui est extrêmement important. Dans ce dossier, on nous a menti depuis ledébut. Je l’avais dit ici en 2005, je l’avais dit à Monsieur BLEMONT (ARH à l’époque) en 2008, je leredis ce soir.Une chose est positive c’est le départ du Directeur. Je pense qu’une nouvelle équipe sera nommée,qui sera plus réaliste et que l’on y verra, sans doute, un peu plus clair.Voilà en gros ce que je voulais vous dire pour introduire le débat. Je crois que la situation n’évoluepas dans le bon sens. Au début, tout était parfait, Monsieur BLEMONT nous avait donné quelquechose d’idyllique à l’époque, Monsieur SCHMITT le Directeur –qui est toujours le Directeur- àl’époque, en 2005, nous en étions à 195 millions d’euros, nous en sommes, aujourd’hui, à 350 millionsd’euros et il en faudrait beaucoup plus pour avoir un hôpital attractif.Enfin, sur le seul territoire de santé, je pense que ce n’est pas une bonne chose et que l’on va serendre compte très vite, comme ce qu’il se passe en oncologie et en radiothérapie actuellement, quecertes, il y a un bénéfice pour les malades car ils sont pris en charge par des gens qui savent bien dequoi ils parlent, qui sont hyper-spécialisés –par exemple, si vous avez un cancer du poumon, vousavez des gens hyper-spécialisés à Besançon qui font de la radiothérapie que pour le cancer dupoumon ou de la chimiothérapie que pour le cancer du poumon et cela dans tous les organes- donccela, c’est vrai qu’il y a une grande spécificité et une spécialisation chez les médecins et cela est unbon point que ces gens-là soient consultés pour les malades du Pays de Montbéliard qui ont desproblèmes hélas. Par contre, il n’existe plus de prise en charge personnalisée et les dossiers –ça c’estune chose !- vont et viennent entre Besançon et Montbéliard mais les gens de Besançon devraientêtre à demeure, au moins pour un certain nombre de mois ou d’années, à Montbéliard or, ce n’est pasdu tout le cas. Il y a, à Montbéliard, un certain nombre de médecins qui sont au garde à vous devantun certain nombre de médecins bisontins hyper-spécialisés et qui viennent une fois par semaine –moins ou plus suivant les spécialités- pour donner leurs ordres et ensuite repartent à Besançon.Ensuite, si vous avez un problème, et bien tout se passe par téléphone, ce qui est difficile et les gensn’ont plus de suivi personnalisé, ça je le déplore et je le regrette. Et je pense que, du fait d’avoir unterritoire de santé unique sur l’ensemble de la Franche-Comté, que le Nord Franche-Comté ne soitpas reconnu comme territoire de santé un peu indépendant pour ses 300 000 habitants avec unecertaine spécificité propre et bien, c’est quelque chose d’extrêmement grave pour le Pays deMontbéliard. D’ailleurs, tous les Maires, Présidents d’agglomérations ont écrit à Madame la Directricede l’ARS et au Ministère pour faire-part des craintes qui naissent actuellement sur ce territoire desanté unique. Moi, je pense qu’il faut trouver avec Besançon une bonne coopération. Que Besançonjoue un rôle un pivot, c’est normal, c’est le CHU mais je crois que nous devons garder sur nos sites uncertain nombre de secteurs qui soient attractifs et qu’il y ait un bon rayonnement comme on en avaitauparavant. Or, aujourd’hui, je peux vous dire que tout fout le camp ! Et lorsque vous voulez faire direaprès que l’hôpital de Montbéliard ne marche pas, qu’il n’y a plus rien, et bien, c’est sur que lorsquevous le déshabillez comme il est déshabillé aujourd’hui –et cela dans tous les domaines- et que leschefs de services passent à Belfort etc et bien, bien sur après, rien ne marche, il y a unedésorganisation complète et, après, l’hôpital est montré du doigt. Je regrette parce que nous avionsdeux beaux hôpitaux jusqu’à la fusion qui est intervenue en 2000 or, aujourd’hui, la situation sedégrade vis-à-vis des malades et vis-à-vis du corps médical et paramédical. Nous avons fait deséconomies et il fallait en faire, c’était une bonne chose mais on ne peut pas aller au-delà. Lorsque jeConseil Municipal du 18 juillet 2011 39