Consulter le Procès-verbal du 18 juillet 2011 - Montbéliard

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ien connu ! C’était même un homme de gauche, un homme de confiance paraît-il ! Ca n’a pas faitpareil après !Donc ma question elle est là : qu’est-ce qu’on fait ensemble pour que rapidement cette situation soitdébloquée avant que la population de Montbéliard perde totalement confiance en l’outil de santéqu’elle a à sa disposition ? Moi je peux vous dire une chose c’est que si demain je devais êtrehospitalisé, je n’irais pas ici car on m’a bluffé quant à la qualité des soins que l’on est capable dem’offrir.Monsieur le MaireTu as fini ? Bien, apparemment !Madame BIGUINET ?Madame Marie-Noëlle BIGUINETOui moi je partage les inquiétudes, celles que vous avez prononcées et celles de Guy BECHE. Mieuxvaut ne pas être malade à Montbéliard aujourd’hui, mieux vaut ne pas être malade ! On arrive à uneréponse en matière de santé à deux vitesses ce qui est le plus inacceptable c'est-à-dire que les gensqui auront et les moyens et le temps iront se faire soigner à Besançon – j’en connais déjà beaucoup –et moi aussi si je suis malade je n’irai pas à Montbéliard et tout le monde ne peut pas se permettreça ! Alors que fait-on ? Depuis trois ans, depuis 2008, il y a un silence assourdissant sur ce sujet de lapart de nos élus ! Bon, écrire une lettre au Ministre de la santé oui c’est bien mais enfin bon, vousnous avez montré d’autres capacités en matière de communication sur d’autres sujets ! Il faudrait unpeu se réveiller ! C’est vrai que je pense qu’on nous a bluffé, on nous a menti sur bon nombre dechoses. Certains élus étaient peut-être très bien informés de l’évolution tout à fait négative qui allaitavoir lieu, d’autres je pense étaient honnêtes et puis pensaient que les choses seraient faites commeelles devraient l’être. Nous avions deux beaux hôpitaux : Montbéliard effectivement était bien. Il y avaitla solution au départ de proposer des services spécialisés sur Montbéliard et d’autres services surBelfort en fonction de leurs capacités de l’époque. Tout ça a été abandonné. Il n’y aurait pas eu plusde transports que ceux qu’on nous promet maintenant et le site médian qui deviendra un site unique,je ne sais pas qui il y aura dedans et je ne sais même pas si un jour effectivement il verra le jour maisaujourd’hui et pour les années qui viennent, il est temps, il faut réagir ! Je pense que nous devonseffectivement tous réagir ensemble et que beaucoup trop de temps déjà a été perdu !Monsieur le MaireC’est tout ? Bien. Peu de choses mais je ne voudrais quand même pas dire et laisser dire qu’il ne faitpas bon être malade aujourd’hui à Montbéliard. Je pense que nous avons un hôpital, nous avonsencore, je dis bien encore et je ne sais pas pour combien de temps un certain nombre de médecinsextrêmement compétents, nous avons encore du personnel compétent dans le domaine des aidessoignantes, des infirmières, para médical, etc… et ce sont des gens qui travaillent et qui travaillentbien. Par contre effectivement, ils sont quelques fois énervés, quelques fois déboussolés, ont parfoisenvie de baisser les bras parce qu’effectivement on sait ce qu’il se passe d’un point de vueadministratif et les blocages administratifs. Donc il ne faut pas dire que l’on ne peut pas être malade àMontbéliard. Je crois que nous avons encore un bon hôpital même si la situation se dégrade et sedégrade particulièrement ces dernières années depuis que l’Etat - le gouvernement pardon – a exigépour faire un site médian qu’il y ait un retour à l’équilibre lorsque ce site médian sera fait et qu’il y a euune compression de personnel. Donc soyons quand même prudents et ne jetons pas la pierre à celleset à ceux qui travaillent à l’hôpital. Nous sommes encore bien soignés dans bon nombre de services àl’hôpital de Montbéliard, première des choses.Alors, moi je suis un peu surpris Madame BIGUINET, vous dites depuis 2008 qu’est-ce qu’on fait ?Bon je ne vais pas revenir sur la polémique. Vous étiez dans le comité de pilotage à l’époque, je vousavais interpellée en 2005, vous ameniez les affaires jusqu’en 2008. Un, ce n’est pas moi qui aidemandé la fusion en 2000. Deux, ce n’est pas moi qui l’ai acceptée. Trois, ce n’est pas moi qui aiConseil Municipal du 18 juillet 2011 42
accepté le site médian là où il est, je l’ai combattu. Bon je ne vais pas revenir sur l’histoire mais quandmême un petit peu de modestie et je dois dire que les gens qui s’intéressent au site médian, ils font cequ’ils peuvent à leur niveau puisqu’à cause des réformes de la loi Bachelot, je vous signale que cette« guignol » est quand même venue à Montbéliard en septembre dernier à la demande du DéputéMESLOT pour mettre une première pierre sur un terrain qui n’appartenait même pas à l’hôpital alorsqu’il n’y avait rien de signé ! Moi, je n’ai jamais vu un Ministre mettre une première pierre sur un terrainqui n’appartenait même pas à l’hôpital à cette époque ! Vous pouvez le vérifier, tout le monde l’avérifié. Vous le savez comme moi. J’arrête là la polémique parce que le sujet est trop important.Donc moi, ce que je vous demande c’est que l’on se mette tous ensemble, élus de Montbéliardpuisque nous sommes, aujourd’hui, à Montbéliard, et j’espère bien qu’il y aura un débatprochainement au niveau de l’Aire Urbaine et je l’ai demandé sur ce site pour expliquer un petit peucette position aux élus de l’Aire Urbaine. Je leur ai dit qu’on leur avait menti, Guy a parlé de bluff, jecrois que les deux choses sont la même chose.Je crois également, Madame BIGUINET, que vous n‘avez pas tout compris à l’époque mais je nevous en jette pas la pierre parce que l’on vous a bluffé et on vous a menti. Donc, dont acte.Je crois, qu’aujourd’hui, premièrement, je souhaiterais que l’on demande un moratoire à l’ARS, jeveux bien écrire une lettre. Deuxièmement, que l’on demande un débat au niveau de l’Aire Urbaine eton essaie que le Pays de Montbéliard et que Montbéliard surtout puisse se défendre. Et, je crois qu’ilfaut absolument que l’on se mette d’accord sur une ligne de conduite parce que, actuellement, ce quise passe, quand les élus voient que Madame la Directrice de l’ARS pose un certain nombre dequestions en disant « attention, au point de vue financement, on va dans le mur, attention etc »,questions que nous nous sommes posées, les grands élus écrivent au Ministre -j’ai vuCHEVENEMENT écrire et compagnie- en disant « attendez, vous retardez le site médian, il estpourtant indispensable, moins on le fait vite plus on perd d’argent –c’est ce que les Directeurs nousdisaient ici même plusieurs fois, on l’a entendu- ». Donc, je crois que là-dessus, un, le site médian estparti. Deux, je pense qu’il faut le retarder pour se mettre d’accord sur un projet qui soit cohérent pourl’ensemble de l’Aire Urbaine avec, d’un côté, ce que l’on veut faire c’est-à-dire un projet médical etparamédical et, en face, des moyens réels, ne pas dire et ne pas s’enfermer comme, actuellement, onle fait en disant « on a 350 millions, donc on n’a pas 351 millions ! ». Donc, comment on fait ? Et bien,s’il faut dix blocs opératoires –je dis n’importe quoi là-, on va en faire que neuf, on va faire deséconomies. Il y a aussi un problème : au départ, c’était 616 lits et c’est l’Etat qui a demandé de monterà 750 lits. Alors, le nombre de lits varie un peu sur le pognon que l’on a ! On n’arrive pas, aujourd’hui,à savoir si c’est 600, si c’est 700, si c’est 750 ou 650 parce que tous les jours ça varie ! Le pôlelogistique, qu’est-ce que l’on met dedans ? On ne sait pas. Comment il va tourner avec 40 ou 50personnes « équivalent plein temps » en moins ? Bonjour le repassage, le machin etc ! Donc, je croisqu’il faut essayer de cadrer tout cela et d’obtenir un débat. Alors, bien sûr, on ne sera peut-être passur la même longueur d’onde que nos amis belfortains ou bisontins ou qu’un certain nombre depersonnes de notre groupe. Moi, ça ne me dérange pas, je défends ma ville. Je défends mon hôpital.Et, j’espère que vous en ferez de même ! Je ne vous reprocherai pas, Madame, de ne pas êtred’accord avec Monsieur MESLOT. J’espère que vous ne me reprocherez pas de ne pas être toujoursd’accord avec Etienne BUTZBACH comme vous disait Guy tout à l’heure. Oui, j’ai des différences etje les ai toujours montré. On m’a assez montré du doigt en me disant : « HELIAS, tu es le seul à êtrecontre ce site médian ! ». Dès les années 98, je vous le rappelle. Et, ici même, j’étais le seul à direque j’étais contre. Les choses évoluent petit à petit. Madame MANSION a les dossiers, elle a fait fairedes études par ses services, à la fois financières, médicales, paramédicales et elle découvre,effectivement aujourd’hui, que ce n’est pas aussi facile et aussi rose qu’on lui avait dit tant sur le planfinancier etc. Je relisais les trucs de 2008 avec Monsieur BLEMONT, j’ai, là aussi, et je vous invite àles relire, le compte-rendu de 2005. En 2005, on était à 193 millions et on avait 20 millions pour lessites, on laissait des choses. Tout cela a évolué et je crois que tout le monde s’est fait rouler un peudans la farine ! Il faut arrêter de dire : « Si on retarde le site médian, on va être montré du doigt par lapopulation ! ». Non, je crois que la population, ce qu’elle veut, c’est avoir un accès aux soins pourtous, d’être soignée correctement et d’être soignée correctement dans l’Aire Urbaine pas forcémentdans le Pays de Montbéliard. Il faut aussi vivre avec son temps et voir que l’Aire Urbaine, c’est ce quinous portera en 2020, en 2025 ou plus tard. Moi, je ne suis pas contre l’Aire Urbaine loin de-là ! Mais,je pense, comme pour l’hôpital, ne pas mettre -comme le disait Guy BECHE- la charrue avant lesbœufs.Conseil Municipal du 18 juillet 2011 43
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