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Photographie statistique - Iweps

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CHAPITRE5SANTÉdépressifs (19% et 14%). Ce sont les hommes en couple avec enfant(s) qui présentent le moinsde risque de développer ce type de troubles (4%).L’impact de cette inégalité face à la santé mentale se marque également au niveau des<strong>statistique</strong>s relatives aux idéations et aux tentatives de suicides : en Wallonie, 17% des femmeset 12% des hommes ont au moins une fois dans leur vie sérieusement pensé à se suicider. En cequi concerne la concrétisation de ces pensées, les femmes sont deux fois plus nombreuses queles hommes à déclarer avoir tenté de se suicider une fois au cours de leur vie (9% contre 4%).Les femmes vivant seules avec enfant(s) constituent le groupe le plus à risque (14%), suiviesdes femmes célibataires (10%).PHOTOGRAPHIE STATISTIQUE86Ces chiffres sont toutefois à mettre en opposition avec le nombre de décès par suicide enWallonie. En effet, en 2005, 748 décès par suicide ont été enregistrés : 543 hommes et 205 femmes.Les hommes ont donc été près de trois fois plus nombreux à se suicider que les femmes 53 .Ce rapport de 3 contre 1 est un rapport observé dans de nombreux pays.A un autre niveau, les troubles de l’alimentation touchent de manière différenciée les hommeset les femmes. Si l’obésité n’est pas clairement liée au sexe, celle-ci évolue différemment avecl’âge, alors que les hommes seraient proportionnellement plus nombreux que les femmes àsouffrir d’obésité jusqu’en milieu de vie, on constate que la tendance s’inverse, en défaveur desfemmes, à partir de 55 ans, touchant à cet âge près d’une femme sur quatre. La proportion depersonnes souffrant d’obésité diminue au-delà de 65 ans tant chez les hommes que chez lesfemmes.ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES EN WALLONIEPar contre, la carence pondérale constitue clairement une problématique touchant deux foisplus fréquemment que les hommes.Face à la problématique des maladies sexuellement transmissibles, en particulier face au virusd’immunodéficience humaine (VIH) et au syndrome immunodéficience acquise (SIDA) qui endécoule, il est apparu que les hommes semblaient en général mieux informés que les femmessur les modes de protection contre la transmission du VIH.Il est important de réaliser qu’en Wallonie, une personne sur deux seulement reconnaîtsimultanément comme non protecteur le fait de choisir un partenaire qui paraît en bonne santéet le fait de se retirer avant l’éjaculation. Une personne sur deux est donc susceptible de prendredes risques inconsidérés dus à cette méconnaissance des méthodes de protection.Dans le champ des comportements de santé, on note que la surconsommation d’alcool 54 touche8% des individus en Wallonie, les hommes étant près de deux fois plus concernés (11% deshommes et 6% des femmes). La surconsommation d’alcool est particulièrement frappantedans la tranche des 25-34 ans. En Wallonie, dans cette tranche, le pourcentage d’hommesconsommant de manière excessive de l’alcool est près de 6 fois plus élevé que chez les femmes.La surconsommation d’alcool est aussi liée au type de ménage : ce sont principalement leshommes célibataires (21%) et ceux vivant en couple sans enfant(s) (14%) qui sont le plusfréquemment concernés. Parmi les femmes, ce sont celles vivant en couple sans enfant(s) qui53Source : Service Public Fédéral Economie.54La surconsommation alcoolique est définie par une consommation de plus de 21 verres par semaine pour les hommes etplus de 14 verres par semaine pour les femmes.

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