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Mauvaises intentions #3 [80p. A4] - PDF (10.7 Mo) - Infokiosques.net

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enquête 55enquêteNous reproduisons ici des extraits d’un texte paru à partir du dossier d’instruction. Il revient sur les différentes techniquesdes keufs pour mener l’enquête : expertises téléphoniques et génétiques, renseignements bancaires et donnéesinter<strong>net</strong>, etc. Notons que pour la diffusion de cette brochure sur inter<strong>net</strong>, une personne avait été convoquée etinterrogée par les flics : ils l’accusaient d’avoir divulgé l’identité de fonctionnaires de police...Attention : ce texte date d'avril 2010, période à laquelle le dossier n'était pas encore complet.Analyse d’un dossier d’instruction antiterroristeavril 2010 – infokiosques.<strong>net</strong>Nous essayons donc dans cet articlede reprendre et de résumer quelqueséléments intéressants de cette instruction,tant d’un point de vue techniqueque d’un point de vue théorique. Il vasans dire que de nombreuses réservesdoivent être soulignées dans ce typede démarches. D’un point de vuetechnique nous recopions des passagesfigurant dans l’instruction, écritspar des flics, des experts ou des juges(indiqués dans l’article entre « » eten italique). Nous ajoutons aussi desrésumés ou des explications et interprétationsécrits par nous-mêmes.Cela ne signifie évidemment pas quetous les dossiers sont similaires de cepoint de vue. Surtout cela ne signifiepas que les flics ne soient pas capablesde bien d’autres choses que ce qui estécrit. Par exemple dans notre dossier,il n’est jamais question de balises surdes voitures ou de micros dissimulésdans des appartements ; des techniquesqui ont été utilisées dans d’autresaffaires. Cela ne signifie pas non plusqu’ils ne l’aient pas fait dans notreaffaire et que cela ne figure pas dansle dossier judiciaire. Bref, d’une manièregénérale les quelques exemplesfigurant dans ce dossier ne doiventpas être pris comme des généralités.Cet article présente quelques exemplesfigurant dans un dossier spécifiqueet rien de plus. Il nous a semblénéanmoins intéressant de publier etde partager ces quelques éléments,qui n’ont rien de bien neuf en soi, avectous ceux qui un jour ou l’autre peuventse retrouver dans des situationssimilaires.Nous pensons d’ailleurs qu’il serait intéressantque ceux qui ont accès à desdossiers dans d’autres affaires en fassentde même, surtout quand ces dossiersconcernent directement ou indirectementbien plus de monde que lesseuls mis en examen. Nous pensonsévidemment en premier lieu aux inculpésde l’affaire dite de « Tarnac »qui n’ont jamais fait clairement cettedémarche envers tous ceux qui pourraientêtre concernés tout en laissantle dossier entièrement ouvert à pleinsde crapules journalistiques de passage(Le <strong>Mo</strong>nde dès mars 2009, L’Express,Libération…). Cette distorsion en ditlong sur l’état d’esprit des mis en examende cette affaire face à la justice,mais il est certain que les médias quenous avons cités sont les mieux placéspour faire passer leur discours démocratepolicé sur les gentils petits étudiantsque le méchant juge Fragnoliempêche de planter tranquillementdes carottes. Et qu’on ne s’y méprennepas, il n’est nullement ici question derégler des comptes mais de soulignerl’inconséquence politique très gravede laisser des médias avoir accès à desdonnées parfois sensibles ou intimesd’une instruction tout en refusant dele faire pour les proches qui peuventêtre directement concernés.Cet article ne prend pas en comptel'ajout au dossier de la procédureconcernant les sabotages SNCF durantle mouvement anti-CPE, nousnous limitons à la tentative d’incendied’une dépanneuse de la policeen mai 2007 et aux arrestations dejanvier 2008. Ce qui signifie qu’il y apeu d’éléments de ce qu’on appelleune « enquête préliminaire », ou dumoins d’une enquête avant les arrestations,et qui sont souvent les élémentsles plus intéressants.D’une manière générale dans un dossier,les pièces arrivent au fur et à mesureau greffe du tribunal selon le bonvouloir du juge d’instruction et duparquet, c’est d’ailleurs une de leurstechniques de tarder à transmettre despièces qui ne vont pas dans leur sens.Par exemple dans notre histoire, deuxpersonnes ont été arrêtées en janvier2008 avec un fumigène en allant à unemanifestation. Au bout de 24 heuresde garde à vue une sorte de pré-expertavait déjà expliqué qu’il s’agissait d’unproduit explosif, ce qui les arrangeaitbien sur le moment pour gonfler l’histoire.Ensuite, la véritable expertise,admettant à demi-mot que ce mélangen’était pas explosif et était sans

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