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Aspect psychologique de la douleur chronique - Institut upsa de la ...

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L’hypnose peut aussi être employée à titre prophy<strong>la</strong>ctique dans les<strong>douleur</strong>s <strong>chronique</strong>s comme <strong>la</strong> migraine dans le but <strong>de</strong> réduire l’impact<strong>de</strong>s facteurs favorisants ou déclenchants (Violon A, 2001).Une méta-analyse incluant <strong>de</strong>s patients souffrant <strong>de</strong> <strong>douleur</strong>s aiguës ou<strong>chronique</strong>s et <strong>de</strong>s sujets sains recevant <strong>de</strong>s stimuli douloureux expérimentauxmontre, qu’à l’exception <strong>de</strong>s sujets ayant un score “d’hypnotisabilité”bas, <strong>de</strong>s suggestions hypnotiques analgésiques ont uneefficacité modérée à importante, et ceci quelle que soit l’origine <strong>de</strong>s<strong>douleur</strong>s (Montgomery GH, 2000).Les techniques les plus couramment utilisées en hypno-analgésie fontappel à une suggestion directe d’anesthésie (hallucination négatived’insensibilité) ou d’analgésie (distorsion <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception ou remp<strong>la</strong>cementpar une autre sensation), à un dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> ou àune dissociation (Hoareau J, 1992).La maîtrise <strong>de</strong> l’hypnose par le patient le rend plus confiant en sespropres capacités <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s <strong>douleur</strong>s ou <strong>de</strong> gestion d’une situationstressante et douloureuse. Elle lui permet aussi d’être moins dépendant<strong>de</strong>s traitements et <strong>de</strong>s thérapeutes.■ CONCLUSIONLA THÉRAPEUTIQUELes traitements “passifs” où le rôle du patient est limité à prendre <strong>de</strong>scomprimés, subir une intervention, certaines formes <strong>de</strong> kinésithérapieetc. doivent impérativement être associés à <strong>de</strong>s approches qui privilégient<strong>la</strong> participation active du patient et qui visent à améliorer ourestaurer les moyens <strong>de</strong> gestion personnels <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong>. Pour lespatients souffrant <strong>de</strong> <strong>douleur</strong>s <strong>chronique</strong>s, le modèle <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>sma<strong>la</strong>dies aiguës est non seulement inapproprié mais peut s’avérerdélétère s’il constitue le seul modèle <strong>de</strong> référence.Les patients peuventen effet être amenés à croire que <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> peut être totalementéradiquée. Ce message curatif peut provoquer, maintenir ou renforcerune attitu<strong>de</strong> passive chez le patient qui attend <strong>la</strong> solution “miracle”d’une intervention et le rendre dépendant du système <strong>de</strong> soins.Tout au long d’une prise en charge d’un patient souffrant <strong>de</strong> <strong>douleur</strong>s<strong>chronique</strong>s, il est essentiel <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r en mémoire que les aspectssomatiques, cognitifs, émotionnels et comportementaux participant140

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