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Cipière, 2012 - Centre de ressources Trame verte et bleue

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Taux <strong>de</strong> changement du nombre d’espècesImmigration <strong>de</strong> nouvelles espècesExtinction d’’espèces existantesNombre d’espèces présentesFigure 3. Représentation du concept d’équilibre entre extinction <strong>et</strong> immigration issu du modèle <strong>de</strong> Mac Arthur-Wilson, Brown & Gibson (1983)Les îles, dans c<strong>et</strong>te théorie, peuvent aujourd’hui être comparées aux réserves naturelles <strong>et</strong> auxdifférents espaces protégés qui, d’un point <strong>de</strong> vue du paysage, sont également <strong>de</strong>s taches d’habitat.C<strong>et</strong>te première théorie a donc introduit les prémices <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> corridors écologiques, cescorridors reliant les différentes îles afin d’accroitre la connectivité entre les différents habitatsprésents.Suite à c<strong>et</strong>te première théorie, Levins a énoncé, en 1969, la théorie classique <strong>de</strong>s métapopulations,qui prend comme base <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>ites taches d’habitat ayant la même taille au sein d’une matriceuniforme. Ici les populations sont interconnectées par <strong>de</strong>s échanges d’individus, c’est le phénomèned’émigration/immigration. Il se peut aussi que l’espèce disparaisse au sein <strong>de</strong> la tache puisréapparaisse grâce à la recolonisation <strong>de</strong> la tache par <strong>de</strong> nouveaux individus, c’est le processusd’extinction/recolonisation.Un flux <strong>de</strong> gènes est entr<strong>et</strong>enu entre différentes sous-populations d’une même espèce. Laperméabilité <strong>de</strong> la matrice 3 <strong>et</strong> l’aptitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s espèces à se disperser influencent les échanges entre lestaches d’habitats (Bergès <strong>et</strong> al., 2010).La notion <strong>de</strong> corridor représente alors l’élément perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> relier les différentes tachesd’habitats <strong>et</strong> comme élément facilitant la dispersion <strong>de</strong>s espèces. Clergeau & Désiré (1999)définissent les corridors en tant qu’ « éléments paysagers linéaires qui perm<strong>et</strong>tent la dispersiond’espèces animales ou végétales entre <strong>de</strong>ux habitats, au sein d’un environnement plus ou moinshostile, la matrice ». Les corridors peuvent relier <strong>de</strong>s habitats « sources », où les <strong>ressources</strong> sontabondantes <strong>et</strong> où les surplus <strong>de</strong> jeunes peuvent se disperser <strong>et</strong> coloniser d’autres taches d’habitats(cf. Figure 4), <strong>et</strong> <strong>de</strong>s habitats « puits » qui sont, eux, constitués <strong>de</strong> populations plus p<strong>et</strong>ites(populations <strong>de</strong> jeunes insuffisantes pour pallier les pertes dues à la mortalité) qui nécessitent <strong>de</strong>sapports extérieurs d’individus (Ricklefs & Miller, 2005).3 Elément dominant du paysage (Burel & Baudry, 1999).17

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