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Cipière, 2012 - Centre de ressources Trame verte et bleue

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Figure 24.Calcul d'abondance relative : application du coefficient 2 pour les espèces "non menacées"(Chaurand, 2011)Une espèce sera donc d’autant plus favorisée si elle est menacée ou si le territoire abrite une partimportante <strong>de</strong> la population nationale <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce. Néanmoins, c<strong>et</strong>te base <strong>de</strong> calcul laisse moins<strong>de</strong> place aux espèces dites « ordinaires ». Les espèces, même ordinaires <strong>et</strong> abondantes, connuespour disperser <strong>de</strong>s graines sur <strong>de</strong> longues distances <strong>de</strong>vraient être considérées, tout comme lesespèces représentatives <strong>et</strong> emblématiques <strong>de</strong> milieux particuliers ainsi que les espèces sensibles <strong>et</strong>très touchées par la fragmentation <strong>de</strong>s milieux. Les individus en limite d’aire <strong>de</strong> répartition sont ài<strong>de</strong>ntifier <strong>et</strong> sont importants pour la connaissance concernant l’adaptation aux changements dumilieu.Pour ce qui est <strong>de</strong>s populations isolées <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> répartition principale, leur cas est traité en tenantcompte <strong>de</strong> leur dynamique <strong>de</strong> colonisation. Elles pourraient alors être intégrées en tant qu’éléments<strong>de</strong>s « pas japonais » entre <strong>de</strong>ux réservoirs <strong>de</strong> biodiversité. Des espèces peuvent être ajoutées auxlistes régionales après un passage en commission <strong>de</strong>s CSRPN. Les espèces seront ensuite classées ausein <strong>de</strong>s SRCE, lors du second filtre, en fonction <strong>de</strong> leurs traits <strong>de</strong> vie (mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> dispersion, milieu <strong>de</strong>vie, exigences écologiques). A chaque espèce r<strong>et</strong>enue doivent être associés un ou plusieurs habitats(importance <strong>de</strong> veiller au maillage <strong>et</strong> à la continuité <strong>de</strong>s milieux fréquentés). Les changementspossibles d’habitats selon les saisons ou sur une même pério<strong>de</strong> (<strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> reproduction aux aires<strong>de</strong> nourrissage) <strong>de</strong>vront être pris en considération <strong>et</strong> sont indispensables au maintien <strong>de</strong> certainesespèces. « Les regroupements d’espèces perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> déterminer les sous-trames nécessaires <strong>et</strong> lemaillage d’habitats favorables ainsi que <strong>de</strong> lier approche structurelle <strong>et</strong> approche fonctionnelle »(Allag-Dhuisme <strong>et</strong> al., 2010b). Cependant, la prise en compte <strong>de</strong>s traits <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s espèces nécessiteune bonne connaissance <strong>de</strong> l’écologie <strong>de</strong> chaque espèce, ce qui est à l’heure actuelle un facteurlimitant en particulier en ce qui concerne les connaissances scientifiques <strong>de</strong>s distances <strong>de</strong> dispersionou encore les possibilités d’adaptation <strong>de</strong>s espèces aux changements globaux.La figure (cf. Figure 25) suivante présente le nombre <strong>de</strong> taxons par grand type <strong>de</strong> milieuxsélectionnés par le SPN du MNHN.Figure 25. Nombre <strong>de</strong> taxons vertébrés r<strong>et</strong>enus pouvant y être inféodés, Rapport SPN critère espèces(Sor<strong>de</strong>llo <strong>et</strong> al,. 2011b)53

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