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Cipière, 2012 - Centre de ressources Trame verte et bleue

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La taille <strong>de</strong>s réservoirs pourrait être « homogène » à l’échelle du territoire, il serait utile qu’une tailleminimale à partir <strong>de</strong> laquelle les populations peuvent se maintenir soit préconisée. C<strong>et</strong>te taille estégalement importante pour la mise en place <strong>de</strong> corridors <strong>de</strong> type « pas japonais ».C. Métho<strong>de</strong>s d’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s corridors1. Trois métho<strong>de</strong>s proposéesTrois métho<strong>de</strong>s sont utilisées pour la détermination <strong>de</strong>s corridors, l’une est issue d’uneinterprétation visuelle, les <strong>de</strong>ux autres sont <strong>de</strong>s techniques d’i<strong>de</strong>ntification sous systèmed’information géographique (Allag-Dhuisme <strong>et</strong> al., 2010b). Interprétation visuelle : i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s corridors potentiels grâce à la photo-interprétationà partir <strong>de</strong> cartes d’occupation <strong>de</strong>s sols comme les données issues <strong>de</strong> Corine Land Cover, oubien à partir <strong>de</strong> photographies aériennes. On peut, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces orthophotos, définir leséléments fragmentant le paysage <strong>et</strong> situer les zones à fort potentiel <strong>de</strong> connectivité. C<strong>et</strong>temétho<strong>de</strong> exige en complément <strong>de</strong>s analyses sur le terrain. Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> dilatation-érosion (cf. Figure 26) : c<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> s’effectue grâce à un logicielSIG, c<strong>et</strong>te technique est appliquée pour chaque sous-trame. Les différentes taches d’habitatssont dilatées via l’application <strong>de</strong> zones tampon qui forment <strong>de</strong>s auréoles autour <strong>de</strong> ces<strong>de</strong>rnières (les largeurs sont fixées aléatoirement). Les auréoles <strong>de</strong>s taches proches entrent encontact <strong>et</strong> traduisent l’implantation potentielle d’un corridor d’une longueur inférieure ouégale au double <strong>de</strong> la largeur <strong>de</strong> la dilatation utilisée. L’idée est d’appliquer <strong>de</strong>s seuils quitraduisent une capacité <strong>de</strong> dispersion maximale <strong>et</strong> d’i<strong>de</strong>ntifier les patchs qui peuvent êtreatteints par un individu. Suite à c<strong>et</strong>te première étape une technique d’érosion est appliquée,elle est d’une largeur i<strong>de</strong>ntique à la dilatation, les zones <strong>de</strong> connexion apparaissent alors.Figure 26. Etapes du traitement dilatation-érosion (Cemagref <strong>et</strong> MEEDDM, 2010) Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong> la perméabilité <strong>de</strong>s milieux : c<strong>et</strong>te technique vise à évaluer laperméabilité <strong>de</strong>s milieux pour <strong>de</strong>s espèces ou <strong>de</strong>s guil<strong>de</strong>s d’espèces cibles. Les différentsobstacles sont mis en évi<strong>de</strong>nce <strong>et</strong> <strong>de</strong>s coefficients sont appliqués aux milieux que les espècesdéfinies sont susceptibles <strong>de</strong> traverser. L’utilisation d’un logiciel SIG perm<strong>et</strong> alors <strong>de</strong> définirles aires potentielles <strong>de</strong> déplacement <strong>de</strong>s espèces ou continuum. C<strong>et</strong>te technique appliquéepar <strong>de</strong>s bureaux d’étu<strong>de</strong> nécessite <strong>de</strong> faire un choix <strong>de</strong> coefficient pour tous les types <strong>de</strong>milieux qui n’est pas le même chez toutes les personnes m<strong>et</strong>tant en place la TVB.Chacune <strong>de</strong> ces métho<strong>de</strong>s (excepté la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> perméabilité <strong>de</strong>s milieux) est couplée avec uneanalyse <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> fragmentation naturels ou anthropiques. C<strong>et</strong>te analyse perm<strong>et</strong>trad’i<strong>de</strong>ntifier les zones <strong>de</strong> conflit c'est-à-dire là où les obstacles sont trop importants pour perm<strong>et</strong>treune connexion efficace entre <strong>de</strong>ux réservoirs.56

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