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Cipière, 2012 - Centre de ressources Trame verte et bleue

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B. Structure du paysageFigure 5. Exemple <strong>de</strong> connexions biologiques au sein d'une matrice agricole, Clergeau & Désiré (1999)En premier lieu, quelques concepts fondamentaux <strong>de</strong> l’écologie du paysage sont à définir <strong>et</strong> àrem<strong>et</strong>tre dans le contexte du suj<strong>et</strong>. Un paysage 4 est constitué <strong>de</strong> plusieurs éléments aisémentdistinguables, la matrice étant l’élément dominant au sein duquel on r<strong>et</strong>rouve les taches d’habitat <strong>et</strong>les corridors. L’ensemble <strong>de</strong>s taches d’habitat <strong>et</strong> <strong>de</strong>s corridors constitue la mosaïque d’habitats(Burel & Baudry, 1999).Tous ces éléments induisent une dynamique <strong>et</strong> une certaine connectivité entre eux (cf. Figure 5).La connectivité du paysage est un concept évoquant le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liaison entre sous-populationsoccupant <strong>de</strong>s systèmes disjoints au sein d’une matrice donnée <strong>et</strong> dont l’ensemble constitue unemétapopulation. C<strong>et</strong>te connectivité représente la capacité <strong>de</strong> déplacement entre les habitats(Baudry, com.pers.). Dans l’exemple ici, on distingue un habitat source, d’un habitat puits. L’habitatsource constitue un réservoir d'individus colonisateurs au contraire <strong>de</strong> l’habitat puits. Dans le cadred’une métapopulation, tous les patchs sont susceptibles <strong>de</strong> jouer le rôle <strong>de</strong> source à un instantdonné même si certains sont plus fréquemment <strong>de</strong>s puits que <strong>de</strong>s sources (notamment les p<strong>et</strong>itspatchs isolés), ils peuvent ponctuellement perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> stabiliser les « sources » plus permanentes(Archaux, com.pers.). « Le concept <strong>de</strong> « puits-source » illustre bien comment une forêt peut jouer lerôle <strong>de</strong> source d’espèces qui iront coloniser <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>its bois où les individus auront du mal à semaintenir <strong>et</strong> à jouer un nouveau rôle dans la dispersion <strong>de</strong> la population ; ce bois aura alors un rôle<strong>de</strong> puits (Clergeau & Désiré, 1999). »A l’échelle du paysage, elle concerne les flux <strong>de</strong> semences, d’espèces animales, <strong>de</strong> matière <strong>et</strong>d’énergie entre les unités fonctionnelles d’un système écologique donné. Il s’agit également d’unparamètre caractéristique <strong>de</strong> l’hétérogénéité <strong>de</strong>s systèmes écologiques complexes. La connectivitéest fonctionnelle, les sous-ensembles pouvant, ou non, être physiquement reliés (Bastien <strong>et</strong>Gauberville, 2011).4 Portion d’espace correspondant à une échelle <strong>de</strong> concernement <strong>de</strong>s activités humaines. Il est définit par sonhétérogénéité spatiale <strong>et</strong> temporelle, les activités humaines qui s’y déroulent <strong>et</strong> son environnement (Burel &Baudry, 1999).19

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