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Cipière, 2012 - Centre de ressources Trame verte et bleue

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Figure 9. Proportion du nombre d'animaux disperseurs <strong>de</strong> graines en fonction du type <strong>de</strong> strate végétale pour<strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> forêts, d'après Herrera & Pellmyr (2002)La dispersion <strong>de</strong>s propagules se fait également sur <strong>de</strong> courtes distances par les invertébrés. Lesfourmis sont responsables en Europe <strong>de</strong> la dissémination <strong>de</strong> 275 espèces <strong>de</strong> plantes, c’est ce que l’onappelle la myrmécochorie. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière s’effectue car les fourmis se nourrissent <strong>de</strong> l’élaiosome 11présent sur les graines, le transport <strong>de</strong> ces graines s’effectue en moyenne sur une distance d’unmètre (Türke, <strong>2012</strong>). Néanmoins, Heinken (2004) a montré que le taux <strong>de</strong> migration <strong>de</strong>s espècesdispersées par les fourmis ne dépassait pas 0,64 m/an. Lorsque les conditions environnementales nesont pas favorables aux fourmis comme dans les hêtraies humi<strong>de</strong>s <strong>et</strong> sombres, les gastéropo<strong>de</strong>speuvent aussi disperser les diaspores, par exemple la Limace léopard (Limax maximus) peut disperserune graine sur une distance pouvant aller jusqu’à 4,4 mètres (Türke, <strong>2012</strong>). Une étu<strong>de</strong> menée parBenn<strong>et</strong>t (1990) révèle que la quantité d’espèces végétales dispersées par les fourmis diminue ausein <strong>de</strong> linéaires <strong>de</strong> haies en fonction <strong>de</strong> la distance au réservoir forestier, tandis que les espècesdispersés par les vertébrés se r<strong>et</strong>rouvent <strong>de</strong> manière homogène le long <strong>de</strong>s haies.La distance <strong>de</strong> dispersion <strong>de</strong>s propagules dépend en gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> leur mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> dispersion (Vittoz& Engler, 2007) (cf. Figure 10). D’après c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, les espèces ayant les distances <strong>de</strong> dispersion lesplus élevées sont celles qui ont <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> dispersion anémochores ou zoochores. Quelleque soit le type <strong>de</strong> zoochorie : endozoochore ou épizoochore, la distance <strong>de</strong> dispersion est le plussouvent <strong>de</strong> plusieurs centaines <strong>de</strong> mètres.11 Les élaiosomes correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s appendices graisseux riches en lipi<strong>de</strong>s <strong>et</strong> en protéines présents sur lesdiaspores (Gorb, 2010).25

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