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0.R.T.F. - m[SSIOi'TS V]]RS ITHIRI$Gffi.19 JIJ'IVI]'n" 1971t---::--.':CEU/r],IIX iiU'SICAIEPIENRE 3OUi,:.'Z /T PARISI *:-Ifi- -Lrm{-Ql9BQqSqr,Rr}Deu:r concerts d, ?aris et cleu:r nouveaux d.isques : Pierre 3oulcr estce nouver,u parmi nous. ft: tant que chef cllorchestre et comilosit€ur. ijt sinous aLlons disjoind:e cc qui normaleuent ne cioit pas lr6tre, et inrler sdp;;:.--nent d.e ces d.eux d.onaines d.tactivitti, ctest gue 3oulez se pr6pare, 1ui llussitd. le feire dans un proche avenir. fte effet, d ltautornne 1975t Soulezr c"iui.r,nait fai-t 1e plus grand.e partie cle sa carribre b, 1r6tren8€r - il est, i?aitpolons-1e1chef C.e lrorchestre d.e Ie 3.3.C. h, Lonclres et d.e l-rorchestre phila:r*moniqu.e b lrTeu-York - rentrera b, Paris et trrend.ra La direction c1u Centre c'rerechercir.e acoustique d.u tt?l-ateau BeaLrbourgrr. Cette rentr6e spectaculuire c1eIouLez en f,'rance colncicl-erei avec un tournant d.ans sa vi.e, car, cornirrc il 1e diti'Lans trne interviel.i, il cidsire |tsortir c1e 1a direction d.torchestrert et srirtotr.;?rse rriooncilier conplbtement e,vec la conpositionlr. Peu abondante, nais ricrred.e sens et clte:rigences, son oeuvre ne d.onnait pourtuat pas lfimpression c1erdclamer une ttr6concj.liation ft, car, i. a,ucun moment, i1 nry avait eu n:i:tu::eou mene entracte. f1 nleir est pas moins vrai que depuis une d.izoine clrann6es,lc chef drorchestre occupe 1e clevant d.e 1a scbne et c1ue, pour Ie r3ranci irui:rJ-icu3oulez est, avant tout, ce chef quj- lui offre d.es lectures systdnatiquenenir.locl-ssnss d.e toutes Les oetlvres quril interprdte.3oulez nta jamaj-s creint les contrad.j.ctions entre Ie th6oricien e'5volutionnairequril a'Std et &u:r Srsp;1 duguel si 1nu de conpositeurs trouvric::i;grO,ce, et le chef dlorchestre qui a 61argi consi.d6rablenent son r6pertoi::c.Ces deru: concerts ainsi que les d.isques parus ces jours-ci ont uontr6, une io:,',;C.e plusr hr quel point ce genre de contradiction est f6cond. chez Sou1ez,Lors c'l-es concerts clonn6s au th66,tre des Chanps E1;rs6es avec le 3.3,C.Sytupho'ny Orchestra, le perti-pris de lecture nouvelle a plus frappi c'l.ai1sIraJrler of Serrtok gue clans l,tessj.sen. OLivier l{esslaen dtoit ii ltl1orurcur {:vec" .iJlgb-ry_-pg'lllli", 6crits en 1957 et cer,ract6risti.ques du douljle i-l-an,chr;rireL et spiri.tuel,,p:lollre au lyrisme d.e ce coupositeur auquel Borilcz d.oi'bsa premibre fornation. J,tinterprdta.tion en a 5t6 si exceptionnelLe of Iasoi)"ano d.ra.natique Feliei.ty Palner si inspir6e que'besojrr Ie naitre a ::essenti lecLe venir remercier sur scbnc son ancien et r6calcitrant d.i.sciirl-c,Dans la $fgp.bgjlfe--l1% dc I'Ir}tlerr 3oulez a d6poui116 le pa.rtitiorif,ctoutesacou1eu=ffiffitantd.iro.1u'o'.sentinenta1j.sne.bequi.jtajitouffu srest ilis !u reseem.rrler, sous 1i:, ba."guette d.e 3ou1ez, i une 6pure. .Je -'r-i.i-u Iui reprocher une certaine sdcheresseu it nty a gurun pas et recoruea;issonrJcllllon peut le franchir ais6nent. Quoi qutil er soitr Soulez garc'ie la tSteilroid.e pour interpr6ter le plus bouillonnant et ltun des d.er.nj.ers grendsrornantiques.?a.ssons pLus vite sur une autre contradiction qui falt ehoisir bSoulezr si longtemps intransigecrrt sur la rood.ernit6 absolue c1e k, nusio*uecontemporaine, une 1:artition coinne cel1e d.u jeune conpositeur a:rgiai.s d.ei9 anso Sirtrrristle, "-!l1g*TgjggA4_ql ,t!gq",qui justement ne brille ire.s 1larsa nouvea,ut6. I:es sifflerrents qui Ti-o-nf,accueillie ne venaj-ent pas cl.es eloemisil-e 3oulez, mais, au contraire, c-l.e ses arpporters fanatiques qni ntar.rettcntllas q!11i1 fasse cles concessions. Ce en quoi i.Is se trompent s ce i:lestcertainement pas une concession. Soulc.z, e:rasp6rd par Ic staclc:lctn:e1 ct r;:.i:-:-chicluo il.e 1a nusigue, choisj.t de teilcs oeuvrres, plus traditionnelles, clu:s 1rnesure oi. elles sont professionncllenent 5.rr6prochables, justeuent pour Bu-rilqrcrson otlposition.<strong>www</strong>.<strong>arhivaexilului</strong>.roiI.l,./DGJ (b suivre) .,,/,.,