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SXCTION IIAISONS TT RtrPORIIIGES}'IARU 31 JANTISR 1967BUREAU 5630 [Et. 30-80-=F=-=-=F=-=-=-=i=-=-=F=i=-€*= {=-=-=..=- ='=-=-=F=o=-=.€{=-=€-=!-=-=-=M=.-=d=rD0cul,Et{TENTRETJEN AErc SDLGE rlry'R0Omment parler en quelques li-gneg de eelui qul est, b. lul toutseu-l, un che"pitre de lthistoire de }a d:,.nse : Serge }ifr-,r ? Clest fut...m6me qui se ehargera d.e r6sumer en deux entretlens, une biogralrhie, urroearrj-bre et d.e d.anseur et d,e chordgrr.phe sans J-aqueJ-J-e Ia d.ansg nqsera"it pas ce qureJ.J.e est en ce nonent (1-a plupart d.esttrdvolutiorlsrractuelleg sgnt arrnonodes ou pr6figur6es d.r,rrs ses chor6graphies clesann6e trente ) rDans Ia bibliothbque de 1t0p6ra, cadre fanih-er et propiogb $erge lif,ar1 nous dvoquerons donc, d.ans r.i.:r premier entretien, sonenfance en R11ssle, son :rrrivde b Parisr s3 rencontre, ca.pitaler avecDiaghilew. 0e d.errrier ]-ui confirrrtr €o 1929, trRenard.tt, d.e Strarninsky,Irifar conmence h. f,a"jre preuve cle son esprit innovateur : les d.anseurssont d.oublds par d.es mimes et des acrobates, et Diaglr-i:Lew peut *ireque L,ifar 'tj.ntroduit ].e cubisne de Pisasso clans La d.anserr. Mais toutesles rdvolutions d.e lifar ne se font pas ir. l.a suite c-Les bal*lets russes,quelques-u.nqsr et cles plus inrporbantes, se produiront contre cet h6ritageet contre J.es deux g6ants de lfhei;re : Pieasso et Stravinslgr. Avartd.rarriver avec trlcarett, en 1935t b. ce d6pou-illement qui fi-r,it de lanusi-que une serva":rte de bal}et, alors que J-e bal.l.et ne servait auparavantqutb. j.]lustrer Ia ilusique, et qui d.6baruasse }a scbne des d.6oors,Serge*I,ifar tient b. pa.yer u.iie dette, tt Z+ ans, Serge lifar entre b.1t0p6ra ot, selon s3. propre expression, tron J.ui con-fj-e une tradJ'tlond.e trois sibol.es". En fc.it, on J-ui confie ce quril appelJ.e rrd.egba.Ilets endorn-lsttet il se chr.rge de l.es r6veiller. AveettPromethdett,d.e Beethoven, r,vec j-J- "Gi-sellett, procbd.e b ce r6veil et il. a cansciencode trrendre b J-a trbance ce que la Russie J.ui d.egait". Cr6teit unFranga"is c1u-L se trouvait b Ia t6te du BnJ.J.et Imperial. d.e Saint-Pdtersbourg, crest un Russe, lifar, euir pend.ant trente ans, va-fajred.e lr0p6ra d.e Paris rrrr foyei vivant d.e ia danse. lattd.ettett paydgettlcarerrpeut surgir en mdne tercps que ttle Mar:-i-feste clr-r Chor6graphgrr quj.d.bs 1975, tend.r.it b d6barrasser le ba.ll.et d.e tout ce quj- ne tenait pasd.u mouvement pttrr Serge lifar nous parlera longuement rrd.tlearerr $urJ-eque]- va" se clore Ie preni-er entretien; ttlcare" qui nrcst pas seulenaerfJ.lhJ.stoire d.tun triomphe, nais aussi ee'l.le d.es 6checs succesgj:f$ nenantb ce trioraphe, Itfusj-que conrmond.ie b Stravinsky' : refus. Prokofiefr lrtiitaccepte mais iJ. part en Russie et laisse lj-far evec uf,Ie partitigninsatisfa.isarrte. Ddcors faits par Satva.dor DaJ-i t un r:alentendu. Clestalors que Ecegger eonllrend. enfj.n ee que veut lifar et qul rrlcarerr gctttmettre en prati-que ce que "treManifestettprocla^ncai.t, b savoir cetteI-ibertd tota.le pour l.e chordgraphe de faire d.e la d.anse un art indopend.antd-u d.deor comme c1e }a musique .,<strong>www</strong>.<strong>arhivaexilului</strong>.ro