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u.t(. 1.f' -{r -u.;lviISJ-LUl\s v"bjK5 L r.u1'KA1\G.bjK28 d6cembre 1973ACTUALIT-E MUSICALESERG]U CELIBIDACHE ET LIORCF{ESTRE NATIONAL DE LIORTFEnthousiasme des critiques, du publ1c, de l-rorchestre : le^n^-i ^n nannnl-* rlrr nrrn'l o d'.^ c'i^-** ^ .^rIJf 9111J-(iI' U\rl.lL/gI t/ Ll(l \/y L/rY Yus LJEL SJ-u Uc;Ii_bidache donnera avecltOrchestre National de 1rO.R.T.F. conflrme une r6nutati-on quitient presque d.e la 16gende. Une l6gende qui sort victorieuie dechacune de ses confrontations avec la r5a1it6.Serglu Celibidache, Rounain 6tabl-i a lt6trangerr est n6 en1912, Il- a achev6 en Allemagne ses 6tudes commenc6es D. Bucarest,par une thbse de doctorat sur t'Le principe du d6veloppement dansla technique de composition de Josquln des Prbsfr. De 1945 e 1952,date du retour de FurtwEingler, il a dirig6 la Philharmonie deTlar,-l in. -*],**s, llonrri une moyenne de cinquante concerts par an le mbnentdtltalie en Scandinavie et dtAm6rique du Sud en Isra6l, Trbs r&rementa Paris. Sans doute parce qlle Sergiu Celibidache, 6pris deperfection, exige un minimum de dix r6p6titions par concert ce quiest peu courant en France. Deux orehestres cependant se sont offertce luxe : lrorchestre de Paris en 1970 et maintenant lrOrchestreNational de IIORTF et ils nront eu qu'b. sten louer. 11 estcourant de vouloir 6tabl.ir des rival-it6s entre lrOrchestre deParis et lrOrchestre National" Et l-es critiques nront pas manqu6de le faire lors du preniier concert Celibidache-Orchestre Nati-onal.En fait, $ous l-a baguette de Sergiu Celibidache, J-rOrchestre Nationalarrlyait ir une tel-l e qualit6 dans la sonorit6 eue r stil falroi"t.l J-nrr* nriX $tabljr une comparaison, ctest avec le piano deMichelangeli qutelle se serait i-mpos6e.Ceci ciit, Sergiu Celibilache eui, par id6alisme et asubsese refuse e toute commerciali-sa'bion, m6me celle, indispensable,du disque, pousse lroriginalit6 jusqurh nous offrir chaque foisune lecture totalement nouvelle des oeuvres irrterpr6t6es. Et c'estpourquol, sans doute, if choisit d,ans ses progratnmes, des compositionsplus populaires, al-lant jusquraux va.l-ses de Strauss : il aimeennobl-ir, transfigurer les partitions 1es plus us6es par un succbsrqniro rla -orti-prisa vv vs: v+ J fait uf I 99 de lui- JUI un wI interprdte IIfincomparable deRave1. On avait 1-'impression en 197A avec baphnis et btrto6 etmaintenant avec la Rhapsodie espagnole que Ravel ntavaj-t 6critque pour lui. Ivlaisr@d6sir d,e faire e tout prixdu nouveau peut -6tre d6routant. Avoir voulu mettre Ia Synrphoei-q -e-fdedes Psaumes de Strawi-nskv sous le sisne du recuerllemenf1l6pure, alors qurelle est conque comne un contraste accus6 entre-1rc. ^oc.uvc.6srrs^^-,i ^du Sacre et lrexultatlon de la pridre, clest oemandera strawinsky ce qiliffpossbde le moi-ns :1rhuililit6'de la foi. Lenari a 6t.6 rnon1 mqi q A+ni t-Ce v vv engore vrrvvr v le rq d.U uu StfaWinskv v uI (lvvJrapt\J nl vg son Dvtl ?"F-f g-flet sublim6 par Sergiu Celibidache ? De m6me, dans Mbrt et Transfiguratj-on,1'apaisementdlau-de1D'1asouffrancequiffiz'lgrgiu Celibidache brisait la ligne tragique de I'oeuvre euir avantdrarriver A la transfi-guration finaie doit passer par le 6ouieversementde la mort. La lecture syst6matiquement nouvell-e passe chezCelibidache par un philtre philosophique qui ne correspond pas toujoursau temp6rarnent du compositeui choisi. 11 nous of?re ces com-Positeurs tels quten eux-m6mes lt6ternit6 devrait 1es changer, Une6ternit6 sur laquelle Sergi-u Celibidache rbgnerait comme j-l le faitsur lrorchestre et l-es choeurs. En maltre absolu et v6n6r6.A cause de cette supr6matie incontest6e, de cette vision 16so1urrrentpersonnellerdlune certa:-ne id6e non serriement de la mursiouemais de lthorn*o ar hion .fir, de ltaclmirable finition de son travaitavec 1'erches;;";"i"";;i"5n<strong>www</strong>.<strong>arhivaexilului</strong>.romusicate 1973-1974 restera sans doutecelle oil lrOrchestre National de I'ORTF a rencontr6 Serglu CelibidacheMonica LOVINESCO/MP