0.R. T.F1? nntnhr a 1q74vv uvv!v | ) | )=-=--,.=-=-=-=-=-=-=-=-=-= -=-=-={=-=-=---=-=+=.'=*=-=-=-=F=-=-=-=-=*={=-=-=-=-=-=,=-=-=-=-:ACTUAT,ITE MUSICALEg4tBIE!_U489!!_Er !4_ryggI9gErrCf egt peut-dtre Ie musj.cien en moi qui Cevrait 6tre consid"6r6 conmepremj.er par xapport al, I'auteur d.ranatique, au philosophe et bien entenduau critieu.€rt. Cette d6claration de Gabrj.t:I l"iarcel, d. 1a remj-se, en 1958,du Grand. Prix I'Iational d.es Lettres, parait surprenante. Mettre en premier1e composi-teur, i1 faut bien le dire amateurr eui ne nous a 1aiss6 quequelques n61od.ies,1ui sacrifier Ie philosophe dont ltoeuvre est ltune desplus inportantes cle Ia pensde contenporaine en France, voilb. qui tient cluparadoxe. Mais les faniliers de Gabriel i{arcel- et de Bon oeuvre saventbien que -paradoxale o': non- telle 6tait sa conviction et gue ses dons demusicien 1ui tenaient b coeur plus que tout. De n6ne, il accord.ait une trbsnette priorit6 ir. lrauteur dramatique sur le philosophe, alors que sespibces de th6Atre ne font que t€n:oigner de Itauthenticit6 de sa d5narchephilosophique. Qutil y ait Ib naivetd, rnodestie ou malentendu, iI fautmoins en sourire qulen chercher les raisons p<strong>ro</strong>fondes.Certes, au prenier abord., tout lui donne tort. Gabriel }Iarcel quiignorait la techniclue st6tait d.railleurs fait aicler par sa fenme, p<strong>ro</strong>fesseurd rharmonie b la Schola Cantorum, pour transcrire ses u:6lodies sur despobnes de 3aud"elaire, Va16ry, Cocteau, Catherine PazzL, ?atrice de 1a fourdu Pin, Supervielle, Rilke, Iiiied.erlin, etc .. r et ses six pibces pour flOteseule -d.ont plusieurs ont 6t6 jou6es par Jsan-Pieme Rampal. Si ceg m61odiesd.6notent un incontoetable gens du rythne, el1es ne sont cependant pasd.e celLes par lesquelles srinpose une personnalit6 musicale,Si, par contre, on nesure Irirnportance de l-a nusique dans son oeuvreet son existence, alors lr6clairage change. Lui-n:6me affi-rnoaj-t -et cettefoj-s on peut lr6couter avec le plus gra,nd. s6rieux 3ItCe ne sont ni les grands 6crivains, ni les grands philosophes quiont 3u sur moi de lrinflucnce, nais 1es grands musicieng. Ctest h Bachq.ue je d.ois IBa conversion ai-r catholicisn:e. Sa musique est porteuse dev6rit6. EIle ntest peut-Gtre pas pxeuve de; Itexi.stence d.e Dieu, conrled.isait Huxley, nais pr6sence de Dieur!.Pour une philosophle cle la fol et de lrincarnation, conne celle deGabriel l,Iarce1, cette rrpr6sence d.e Dieuil que la musique d6voilait, repr6-sente une clef , sinon lar clef par excellc.nce.Et si l<strong>ro</strong>n songe aussi b la place occupde par 1e mystbre dans sapens6e, on le lit avec une attention accrue lorsqufil 6crit zIt...r6entend.ant... Ie sublinre quatuor opus 115 de Seethoven, jtaiconpris quril faudrait 6voquer ici, avec toute 1a gratitud.e qutil ntinspi-re,1e g6nie incomparablo ci.ont l<strong>ro</strong>euvre nous livre 1e palpitant t6noignagede 1t0ne acc6d.ant h Ia paix b travers les conflits Ies plus d.6chirantsrpar-delb les tensions 1es plus insoutenables. 11 me semble que jene pourrai janais rJ"ire avec airsez de pr6cision et de force ce qu<strong>ro</strong>nt 6tdpour noi ces dernilres oeuvles de Seethoven. Chaque fois que je les entend.s,i1 noe senble qutelles font le vide autour cltelles. Iiais cc nrest laqurune illusion d.ont il- convient d.e se d6fend.re, car 1e supr6me nrexclutrien, i1 comprend. tout, et si 6ventuellenent il dissipe cc qui- n!6tait quevapeur br0larrte, exhal6e du n6ant, i1 ntest encore Ib qutune oeuvre demis6ricorde. Si, dans non oeuvre, il est un concept qui surclasse tous 1esautree, crest sans CLoute cel-ui de 1r esp
!12 actobre 1)lJO.R.T.F - I},iIJSTOI']S VERS L'ETRiNGtrN.-g-=-=-=-=r=-=-=-=-=-=-=F=-=d=-=q=-=-=F=-=-=-=r=-=-=-=!=F=-=-=-=--r=F=E=F=-=-=E=-=*=--._--=\ACIUALITE ]{US19ALE (suite)Ctest donc vrai t 1e t:usj.cien a 1a priorit6 chez Gabriel Marcel,mais sansr rapport avec les cr6lodiee quril nous a laissdes. nans son oeuvrephitosophique IEr. of toute Bensde risque de sfessouffler, au seuil du mystbreet de La d.ivinitd, crest 1a nusique qui p<strong>ro</strong>bablenent 1ui pernettait defranchir 1e pae et de faire partici.per lrEtre i. nieu. La musique, dansl<strong>ro</strong>euvre d.e Gabriel liarcel, est bien cette porte ouverte sur la trangcendancegans 1aque11e sa philosophie nraurait pas atteint ses vdritabLesdimensions.Monica I,OYINESC0/SlSuggestion d I illustration nusicaleBeethoven I Quatuor fa M op. 135 c.B.s s 72.104ou PHI 839.145<st<strong>ro</strong>ng>www</st<strong>ro</strong>ng>.<st<strong>ro</strong>ng>arhivaexilului</st<strong>ro</strong>ng>.<strong>ro</strong>
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