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0.Fl.T.F.-EI'iISSI0I'JS -JEH.S L TETRAi"IGER14 ianrrier 1q72U*-1-'---ACTLIALITE JViUSICALEgry- g L,4E g I gUS -!g- Nq T 3S - s94t 9 - i -SAUBI gE - PgBgIlEDans ulle oeuvre aussi peu abondan-ce - par une exigence dequalit6 pouss6e jusqu?ir ses extr6ries lj-mites - que celle de MauriceDurufl6 par 6onJ6quent, d.ans une discographie aussi restreinte,tout nouvel "t, enregistrement repr6sente un 6v6nenerit"CelUi rnri nnr.lff nhez Efato en eSt drautant plu-s un qUlilnous ,.rt6o..i" ;;;;;rJ*"it ta Messe I'Cum rrvsu yr uuvrrvv pvq+vsrvr,Jubilorr'et c.uatpe lvlotets__-_. zsul des thbmes grqggriens po.ur choeurs e.__qapqella qui vlennent compliein( 6galement enrerrietr.6r,hr'.2 Erato), mais aussi le s Troig Dallees-_pl1ur"__elchest_Ie quirendent compte des exceptionnel-s dons de symphoniste de Duruf16.Par La qualitd de son oeuvre, Iviauri-ce Durufl-6, est un v6ritableclassique de notre temps. Stil ne succornbe i] aucune des tentationsde la musique moderne ce ntest pas pour continuer paresseuse_nent une tradition, mais par ce gofit de la perfection qui expliq.ue6salement le rvtlr-nie lent cltune produ.ction sur laquel-le il revient sancdsse. ld6 en lgOl, d Louvj-ers, liiaurice Durufli vfent b. Paris travaillorI lnrr,'irr. evec Tournemii"e et Vierne. Aujourdlhuir oh pcut le compte:parmi les grands organi-stes o.e notre temps. 11 est drailleurs organistea Saint-Eti-ennc-du-1i'lont depuis 1930 " Au Conservatoire de Paris,au cours d"e ses brillantes dtudes, if a eu surtout comme maltre PaulSukas. 11 ntemp6che q.ue crest surtout dans la descendancc de GabrielFaurci qutil faut le situer, de celui que Reynaldc Hahn avait surnomrnArrlo or'6onr,j5ant Vol_UpteUx'r et qUi ne Sera pas dtranger aUX ChOiXinsistant que ilurufl6 fera toujours des thbmes gr6goriens dans samusique religieuse. rrJe crois -avait-il dit- c1uriI y a dans l-es modesanciens , grAcc A lt absence de note se rrsibli: et a la vari6t6 des6chell-es, une plus grande diversitd o.e couleur et cirexpression clued.i:.ns nos garnrnes riajeures et mineuresrr. Enfin, avec la personnalitt5harnonique originale qutest la sienne, I'iaurice Durufl6 tlent 6gale{1ment aujourdthui 1a chaiqc dtharnonic au Conservatoj-re de Paris"dLRu.tenons surtout- son oeuvre : d.es pibccs pour crgue, leRequie$ de 1947 qui passe certaj-nement pouf son oeuvre maltresse etdenffiquelle l-a lumibre surgit au cocur m6rne du c6r5rronial fun6ra"ireet enfin 1es conpositions r6unies sur ce dlsque : Les Trois Dansespour orchestre, opus 6 dtune riche couleur j-nstrumentale, fes QUq!-I_qIlotets jvlotets sur des_ thbr!g5_ thbrnes grg srdqori-ens 'oour choeurs a cappelle, r opus 10 19e eh 1966,nous plonge dans un unlvers dc lumibre, serein, drune parfalte puret€Lrurr^n D J_€^Fm^- \Jr- lilt:i D Llu^'ri vicnnent du grdgorien, mRis un grilgoricn qui- avait^,ii; A+A!vv\.nA-,A et sensibilis6 par Faur6 ct Debussy. En parlant de cettIVIesse, Durufl6 avarit affirnii : ttException faite de rluelques d6velop-.pements libres comme dans le rtsanctusrr, elle suit dtaussi prbs que;1-1 ^ 'r -'-Lc1 ll. r6l-odie gr6goricnne dans ltintc.rprcltation rythmique desPUDDJ-L.r-LVmoines de Solesmesr'. Mais i1 y a donc le ttsanctusil or) les violoncellesavaient paru ir un critiq.ue 6merger destrsoutcrrains de Pel-l-6asrr "et cette image montre assez bien quei scns il fa.ut donner ttf,rsflifi6;;nalismctt de Durufl-6.yt"L. 1M.i'{. (e uut"")<strong>www</strong>.<strong>arhivaexilului</strong>.ro