en association avec

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“Durant toute la première moitié de sa vie, Hölderlin est resté presque inconnu ; la démence,
durant la deuxième moitié de cette vie, l’a maintenu dans une étrange absence où, du monde
des hommes, il ne voyait plus que les images des saisons. De l’édition de ses œuvres, il n’aura
donc pu contrôler que le roman Hypérion (paru en 1797-1799), quelques poèmes accueillis par
des revues, et les traductions de Sophocle avec leur commentaire (parues en 1804). La première
édition en volume d’un certain nombre de ses poèmes parut en 1826, par les soins d’Uhland et
Schwab” (Philippe Jacottet).
Établissant, à la suite d’Aragon dans Blanche ou l’oubli, un parallèle entre Hölderlin et Rimbaud,
Geert Lernout remarque : “Two poets have pushed the spiritual existence to its extreme.
One threw his message in the face of the world and broke his pen ; the other became mad.
At the borders of intelligence and reason, they made the same discoveries.”
Exemplaire pur et grand de marges.
Seebass, p. 12.- Goedeke, 472:2.- Jacottet in Hölderlin, Œuvres, Pléiade, 1967, p. XIX.- Lernout, The Poet as Thinker Hölderlin
in France, Columbia, 1994, p. 23.- Lilly Library, The People’s Voice, A Romantic Civilization, 1776-1848, Bloomington, 1996, nº 107:
“Hölderlin went mad in 1803 and could not enjoy this volume, a late vindication : in the 1790s, when he wrote these moving and
finely chiseled poems, among the finest in the language, he sent them to Goethe, who did not reply.”
6 000 / 8 000 €