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Contrainte à l’exil, Mme de Staël fit paraître son ouvrage à Londres où elle se trouvait alors, <strong>en</strong><br />

octobre 1813 : succès immédiat ; non seulem<strong>en</strong>t les 1 500 exemplaires de cette première édition<br />

fur<strong>en</strong>t <strong>en</strong>levés <strong>en</strong> trois jours, mais les rééditions se succédèr<strong>en</strong>t au cours de l’année 1814.<br />

(Bibliothèque nationale, Mme de Staël et l’Europe, nº 409 : “Cette édition anglaise est la véritable<br />

édition originale.”)<br />

Une romantique europé<strong>en</strong>ne.<br />

À la charnière des Lumières et du romantisme, Mme de Staël fut aussi au carrefour<br />

géographique et spirituel de l’Europe. L’aboutissem<strong>en</strong>t de sa réflexion sur la culture<br />

europé<strong>en</strong>ne se trouve dans cet essai pionnier qui ouvrait aux Français un domaine dédaigné,<br />

tout <strong>en</strong> les initiant à la littérature comparée de façon à les tirer de l’ornière du classicisme.<br />

Pour inv<strong>en</strong>ter la modernité, une médiation est à chercher <strong>en</strong>tre le génie allemand,<br />

métaphysique et poétique, et la philosophie analytique française.<br />

Son apologie de la poésie lyrique allemande met l’acc<strong>en</strong>t sur le rôle de l’inspiration <strong>en</strong> analysant<br />

ce qui constitue l’âme romantique. Le “mal du siècle”, source de créativité, est pour la première<br />

fois défini comme “s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t douloureux de l’incomplet de la destinée” de l’homme.<br />

Le livre est le fruit d’une <strong>en</strong>quête sur le terrain, de ses lectures et r<strong>en</strong>contres <strong>avec</strong> notamm<strong>en</strong>t<br />

Goethe et August Wilhelm Schlegel, théorici<strong>en</strong> du romantisme allemand et précepteur de<br />

ses <strong>en</strong>fants. Ce pont jeté <strong>en</strong>tre deux mondes parallèles a été salué par Goethe : “Un puissant<br />

instrum<strong>en</strong>t qui fit la première brèche dans la muraille d’antiques préjugés élevée <strong>en</strong>tre nous<br />

et la France.” (Bibliothèque nationale, En français dans le texte, 1990, n° 222 : “Cette œuvre très<br />

ample, à la fois politique, philosophique, littéraire et critique, est d’une remarquable harmonie<br />

et d’une grande liberté de p<strong>en</strong>sée.”)<br />

Exceptionnel <strong>en</strong>voi autographe sur le feuillet de garde.<br />

Pour madame Achard de Bontems<br />

de la part de l’Auteur.<br />

Anne-R<strong>en</strong>ée de Bontems (1753-1831) avait épousé <strong>en</strong> 1773 Jacques Achard, un banquier<br />

g<strong>en</strong>evois. De leur union naquit une fille, égalem<strong>en</strong>t prénommée Anne-R<strong>en</strong>ée, qui épousa<br />

Charles Constant de Rebecque, le cousin de B<strong>en</strong>jamin Constant. Les deux familles étai<strong>en</strong>t<br />

proches et se retrouvai<strong>en</strong>t fréquemm<strong>en</strong>t au château de Coppet.<br />

Les <strong>en</strong>vois de Mme de Staël sur De l’Allemagne sont de la plus grande rareté.<br />

Plaisant exemplaire <strong>en</strong> reliure suisse de l’époque.<br />

6 000 / 8 000 €

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